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Texte : La Nuit, Tous Les Chats Sont Gris



A Propos

quelques modestes jeux de mots ou d’expression qui, je l’espère, vous plairont.

La Nuit, Tous Les Chats Sont Gris

Lors de ce début de nuit caniculaire,
j’ouvris la fenêtre, pour prendre de l’air.
La rue, pâlement éclairée par les lampadaires,
je vis, au loin, comme un long chat qui marchait.

Curieusement, beaucoup trop méfiant
il me paraissait, n’arrêtant pas de regarder
vers la gauche, vers la droite, comme s’il se méfiait.

Au fur et à mesure de son avancée,
je me rendis compte qu’il était très fin et très long,
un pauvre chat errant affamé,
à l’ affût d’une minuscule souris,
qu’il avalera comme le pire des gloutons !

Mais quand il avança très près,
d’un côté très bien éclairé,
non, ça n’était pas un chat, mais… une fouine !

Et, justement, un gros chat noir passait par là.
Je m’attendais à un éventuel affrontement,
quand très vite sous une voiture la fouine se réfugia,
… et le gros chat s’en alla !

Comme tout le monde le sait,
la fouine se contenta, étant restée sur sa faim,
de savourer les câbles de la voiture,
dans ce climat très obscur,
probablement… rongeant son frein.
Poldereaux

PostScriptum

histoire vraie. Enfin, j’ignore ce que fit la fouine sous la voiture, mais sa réputation est bien établie. Et je dis ça sans rire !


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Poème en Phonétique

lɔʁ də sə deby də nɥi kanikylεʁə,
ʒuvʁi la fənεtʁə, puʁ pʁɑ̃dʁə də lεʁ.
la ʁy, paləmɑ̃ eklεʁe paʁ lε lɑ̃padεʁə,
ʒə vis, o lwɛ̃, kɔmə œ̃ lɔ̃ ʃa ki maʁʃε.

kyʁjøzəmɑ̃, boku tʁo mefjɑ̃
il mə paʁεsε, naʁεtɑ̃ pa də ʁəɡaʁde
vεʁ la ɡoʃə, vεʁ la dʁwatə, kɔmə sil sə mefjε.

o fyʁ e a məzyʁə də sɔ̃n- avɑ̃se,
ʒə mə ʁɑ̃di kɔ̃tə kil etε tʁε fɛ̃ e tʁε lɔ̃,
œ̃ povʁə ʃa eʁɑ̃ afame,
a lafy dynə minyskylə suʁi,
kil avaləʁa kɔmə lə piʁə dε ɡlutɔ̃ !

mε kɑ̃t- il avɑ̃sa tʁε pʁε,
dœ̃ kote tʁε bjɛ̃ eklεʁe,
nɔ̃, sa netε pa œ̃ ʃa, mε… ynə fuinə !

e, ʒystəmɑ̃, œ̃ ɡʁo ʃa nwaʁ pasε paʁ la.
ʒə matɑ̃dεz- a œ̃n- evɑ̃tɥεl afʁɔ̃təmɑ̃,
kɑ̃ tʁε vitə suz- ynə vwatyʁə la fuinə sə ʁefyʒja,
… e lə ɡʁo ʃa sɑ̃n- ala !

kɔmə tu lə mɔ̃də lə sε,
la fuinə sə kɔ̃tɑ̃ta, etɑ̃ ʁεste syʁ sa fɛ̃,
də savuʁe lε kablə də la vwatyʁə,
dɑ̃ sə klima tʁεz- ɔpskyʁ,
pʁɔbabləmɑ̃… ʁɔ̃ʒɑ̃ sɔ̃ fʁɛ̃.