Texte : L’amour En Rêve Est Plus Beau Que L’amour En Vrai

Tandis que je parcourais les dunes,
je crus voir, au loin, une silhouette opportune.
Elle marchait, grande et élancée
sur ce sol chaud et ensablé.
A cette distance, je ne pouvais bien distinguer
sa physionomie, ses traits,
mais déjà, elle dégageait beaucoup d’attrait !
Il s’agissait d’une jeune femme dénudée,
elle était grande, superbe.
Au fur et à mesure que je m’approchai
je découvrais toute son immense beauté.
Elle devait mesurer environ 1m75 ;
elle avait la peau couleur ébène,
un peu comme ces femmes africaines
mais aussi comme les maghrébines
je dirai : couleur « café au lait »,
dont les reflets ambrés se mélangeaient
subtilement aux rayons du soleil
pour donner un spectacle de merveille !
Ses seins étaient gros, pour une si jeune femme
ils balançaient pendant qu’elle marchait.
Ses fesses sculpturales et rebondies
semèrent en moi le plus violent des désirs.
Elle était une grande et parfaite gironde
et je ne voulais « louper le coche » pour rien au monde !
Je finis par m’approcher très près,
et je la reconnus :
c’était la Reine Néfertiti, trait pour trait
celle pour laquelle les hommes eurent tant d’attrait,
mais qui n’en aima qu’un seul : Akhénaton.
Mais au diable l’humanisme,
mon envie atteignait son paroxysme !
Alors, je m’approche
mais soudain, je la vois se précipiter dans un étang
duquel elle ne ressort pas ;
je cours et je plonge, pour la sauver,
mais voilà que le lendemain matin,
je me réveille, avec quelques fractures :
non, je n’ai pas rêvé !
Je sais quel a été mon déboire :
Je n’ai été que l’humble témoin, sincère
de ces spectacles illusoires
que nous offrent, parfois, les sables du désert.