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Texte : Incandescence



A Propos

En hommage à deux jeunes pompiers liégeois décédés en voulant sauver deux cygnes en train de se noyer. Je croisais souvent l’un d’eux.

Incandescence

Le feu se consume,
et ses volutes montent dans le ciel,
comme une noire brume.
Il s’étend, implacablement.
Ses couleurs oranges et jaunes s’amplifiant,
c’est le signe que ça n’est pas fini.
Car le feu se propage.
Bien loin est la plage,
mais il ne s’éteindra pas.
Il brûle tout sur son passage,
arbres, hommes, bois,
femmes, vieillards, animaux et enfants :
c’est le feu de Satan !
Le ciel reste muet, n’intervient pas.
Au contraire, des vents le propulsent,
il a déjà envahi toute la Terre,
et les îles.
Puis, il est monté très haut dans le ciel :
la Terre est devenue comme un soleil,
un soleil inutile.
Poldereaux

PostScriptum

Comme d’habitude.


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Poème en Phonétique

lə fø sə kɔ̃symə,
e sε vɔlytə mɔ̃te dɑ̃ lə sjεl,
kɔmə ynə nwaʁə bʁymə.
il setɑ̃, ɛ̃plakabləmɑ̃.
sε kulœʁz- ɔʁɑ̃ʒəz- e ʒonə sɑ̃plifjɑ̃,
sε lə siɲə kə sa nε pa fini.
kaʁ lə fø sə pʁɔpaʒə.
bjɛ̃ lwɛ̃ ε la plaʒə,
mεz- il nə setɛ̃dʁa pa.
il bʁylə tu syʁ sɔ̃ pasaʒə,
aʁbʁə, ɔmə, bwa,
famə, vjεjaʁd, animoz- e ɑ̃fɑ̃ :
sε lə fø də satɑ̃ !
lə sjεl ʁεstə mɥε, nɛ̃tεʁvjɛ̃ pa.
o kɔ̃tʁεʁə, dε vɑ̃ lə pʁɔpylse,
il a deʒa ɑ̃vai tutə la teʁə,
e lεz- ilə.
pɥi, il ε mɔ̃te tʁε-o dɑ̃ lə sjεl :
la teʁə ε dəvənɥ kɔmə œ̃ sɔlεj,
œ̃ sɔlεj inytilə.