Texte : Épouvantail.
A Propos
Un poème en hommage à ceux qui ne trouvent pas de travail.
Épouvantail.
À la morte-saison,
j’ai revêtu mes haillons,
j’ai quitté ma maison,
vers l’horizon.
J’ai quitté femme et enfants,
parcourant les champs,
toujours en chantant,
des chansons à trois temps.
J’ai parcouru les campagnes,
grimpé les montagnes,
revêtu d’un pagne,
sans châteaux en Espagne.
J’ai jamais trouvé de travail,
enguenillé, rempli de poux,
rejeté de partout,
dans un jardin, je suis devenu épouvantail.
j’ai revêtu mes haillons,
j’ai quitté ma maison,
vers l’horizon.
J’ai quitté femme et enfants,
parcourant les champs,
toujours en chantant,
des chansons à trois temps.
J’ai parcouru les campagnes,
grimpé les montagnes,
revêtu d’un pagne,
sans châteaux en Espagne.
J’ai jamais trouvé de travail,
enguenillé, rempli de poux,
rejeté de partout,
dans un jardin, je suis devenu épouvantail.
Poldereaux
PostScriptum
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Poème en Phonétique
a la mɔʁtə sεzɔ̃,
ʒε ʁəvεty mεz- ajɔ̃,
ʒε kite ma mεzɔ̃,
vεʁ lɔʁizɔ̃.
ʒε kite famə e ɑ̃fɑ̃,
paʁkuʁɑ̃ lε ʃɑ̃,
tuʒuʁz- ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃,
dε ʃɑ̃sɔ̃z- a tʁwa tɑ̃.
ʒε paʁkuʁy lε kɑ̃paɲə,
ɡʁɛ̃pe lε mɔ̃taɲə,
ʁəvεty dœ̃ paɲə,
sɑ̃ ʃatoz- ɑ̃n- εspaɲə.
ʒε ʒamε tʁuve də tʁavaj,
ɑ̃ɡənije, ʁɑ̃pli də pu,
ʁəʒəte də paʁtu,
dɑ̃z- œ̃ ʒaʁdɛ̃, ʒə sɥi dəvəny epuvɑ̃taj.
ʒε ʁəvεty mεz- ajɔ̃,
ʒε kite ma mεzɔ̃,
vεʁ lɔʁizɔ̃.
ʒε kite famə e ɑ̃fɑ̃,
paʁkuʁɑ̃ lε ʃɑ̃,
tuʒuʁz- ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃,
dε ʃɑ̃sɔ̃z- a tʁwa tɑ̃.
ʒε paʁkuʁy lε kɑ̃paɲə,
ɡʁɛ̃pe lε mɔ̃taɲə,
ʁəvεty dœ̃ paɲə,
sɑ̃ ʃatoz- ɑ̃n- εspaɲə.
ʒε ʒamε tʁuve də tʁavaj,
ɑ̃ɡənije, ʁɑ̃pli də pu,
ʁəʒəte də paʁtu,
dɑ̃z- œ̃ ʒaʁdɛ̃, ʒə sɥi dəvəny epuvɑ̃taj.