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Texte : Sillages Lointains.



A Propos

Un poème.

Sillages Lointains.

De mon beau village,
je vois au loin,
des navires lointains,
laissant sur la mer des sillages.

Des sillages bleus.
Mais rouges comme la mer,
qui se fendit, quel mystère,
subitement en deux.

Laissant un passage,
vers de nouveaux Cieux,
noyant les équipages
du Pharaon furieux.

Car il n’y a pas de chemins,
rien que des sillages.
Notre passage est déjà loin,
marchons vers un meilleur lendemain.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

də mɔ̃ bo vilaʒə,
ʒə vwaz- o lwɛ̃,
dε naviʁə lwɛ̃tɛ̃,
lεsɑ̃ syʁ la mεʁ dε sijaʒə.

dε sijaʒə bløs.
mε ʁuʒə kɔmə la mεʁ,
ki sə fɑ̃di, kεl mistεʁə,
sybitəmɑ̃ ɑ̃ dø.

lεsɑ̃ œ̃ pasaʒə,
vεʁ də nuvo sjø,
nwajɑ̃ lεz- ekipaʒə
dy faʁaɔ̃ fyʁjø.

kaʁ il ni a pa də ʃəmɛ̃,
ʁjɛ̃ kə dε sijaʒə.
nɔtʁə pasaʒə ε deʒa lwɛ̃,
maʁʃɔ̃ vεʁz- œ̃ mεjœʁ lɑ̃dəmɛ̃.