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Texte : Les Pigeons.



A Propos

Cette histoire imaginaire, a un fond de vérité. Étant, un jour assis seul sur un banc en ville, je vis un groupe de pigeons m’entourer, pensant que j’allais leur lancer quelque nourriture. Mais je les chassai.
Quand soudain le plus gros d’entre eux se rapprocha de moi, avec un air très fâché.
Bien sûr que le pigeon est inoffensif. Il s’agit de poésie imaginaire.

Les Pigeons.

Mon Dieu, quel imbécile suis-je.
Depuis ma tendre enfance,
je vois les pigeons secouer leurs rémiges
pour avaler leur pitance.

Aller vers les miettes de pain,
que leurs lancent les gens.
Ainsi pensai-je, stupide ignorant,
que les pigeons ne mangeaient que ce festin.

Puis, ce matin, en ville
je vis tout un groupe de ces volatiles
avec beaucoup d’avidité,
des boulettes de viande picorer.

Le pigeon est omnivore.
Si, un jour, vous voyez un gros pigeon
qui s’approche de vous sans façon,
prenez garde qu’il vous dévore.
Poldereaux

PostScriptum

OK.


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Poème en Phonétique

mɔ̃ djø, kεl ɛ̃besilə sɥi ʒə.
dəpɥi ma tɑ̃dʁə ɑ̃fɑ̃sə,
ʒə vwa lε piʒɔ̃ səkue lœʁ ʁemiʒə
puʁ avale lœʁ pitɑ̃sə.

ale vεʁ lε mjεtə də pɛ̃,
kə lœʁ lɑ̃se lε ʒɑ̃.
ɛ̃si pɑ̃sε ʒə, stypidə iɲɔʁɑ̃,
kə lε piʒɔ̃ nə mɑ̃ʒε kə sə fεstɛ̃.

pɥi, sə matɛ̃, ɑ̃ vilə
ʒə vis tut- œ̃ ɡʁupə də sε vɔlatilə
avεk boku davidite,
dε bulεtə də vjɑ̃də pikɔʁe.

lə piʒɔ̃ εt- ɔmnivɔʁə.
si, œ̃ ʒuʁ, vu vwajez- œ̃ ɡʁo piʒɔ̃
ki sapʁoʃə də vu sɑ̃ fasɔ̃,
pʁəne ɡaʁdə kil vu devɔʁə.