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Texte : Hivers Comme Étés.



A Propos

Un poème sur la mort.

Hivers Comme Étés.

Dieu nous a donné à voir
tant et tant de choses.
Ces magnifiques roses,
les étoiles du soir.

Le Ciel bleu azur,
le brun des arbres.
Devant la beauté de la nature,
on ne peut rester de marbre.

Mais pour moi, la plus belle chose,
c’est la Mort.
Chacun est voué à son propre sort,
sans en connaître la cause.

Elle remet les pendules à l’heure.
Elle est la promesse d’un monde meilleur.
Si le cimetière me fait peur,
si ternes y sont les fleurs,

pourtant, d’un ami accompagné,
j’y marche paisiblement.
J’y apprécie sa sérénité,
sa paix intérieure, son odeur d’encens.

Plus d’handicaps, de malformations,
plus de laideur ni de beauté,
ni de corps difformes, ou sculptés.
À l’unisson,

les chers défunts dorment
à l’ombre des ormes.
Dans ce grand rêve d’Éternité,
ils reposent en paix, hivers comme étés.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

djø nuz- a dɔne a vwaʁ
tɑ̃ e tɑ̃ də ʃozə.
sε maɲifik ʁozə,
lεz- etwalə dy swaʁ.

lə sjεl blø azyʁ,
lə bʁœ̃ dεz- aʁbʁə.
dəvɑ̃ la bote də la natyʁə,
ɔ̃ nə pø ʁεste də maʁbʁə.

mε puʁ mwa, la plys bεllə ʃozə,
sε la mɔʁ.
ʃakœ̃ ε vue a sɔ̃ pʁɔpʁə sɔʁ,
sɑ̃z- ɑ̃ kɔnεtʁə la kozə.

εllə ʁəmε lε pɑ̃dyləz- a lœʁ.
εllə ε la pʁɔmεsə dœ̃ mɔ̃də mεjœʁ.
si lə simətjεʁə mə fε pœʁ,
si tεʁnəz- i sɔ̃ lε flœʁ,

puʁtɑ̃, dœ̃n- ami akɔ̃paɲe,
ʒi maʁʃə pεzibləmɑ̃.
ʒi apʁesi sa seʁenite,
sa pε ɛ̃teʁjəʁə, sɔ̃n- ɔdœʁ dɑ̃sɛ̃.

plys dɑ̃dikap, də malfɔʁmasjɔ̃,
plys də lεdœʁ ni də bote,
ni də kɔʁ difɔʁmə, u skylpte.
a lynisɔ̃,

lε ʃεʁ defœ̃ dɔʁme
a lɔ̃bʁə dεz- ɔʁmə.
dɑ̃ sə ɡʁɑ̃ ʁεvə detεʁnite,
il ʁəpoze ɑ̃ pε, ivεʁ kɔmə ete.