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Texte : Antiphrase.



A Propos

J’ai intitulé ce poème antiphrase car j’y exprime le contraire de ma pensée pacifique.
En fait, le poème démontre que si les motivations d’une guerre sont légitimes, elles sont toujours guidées par des sentiments fondamentalement haineux, vengeurs, querelleurs, etc.
Moi, je suis pour la paix totale, quitte à faire des concessions, à lâcher du lest.

Antiphrase.

Nous cultivions nos terres, tranquilles,
et vous êtes venus nous envahir.
Jamais je ne veux vous maudire,
mais c’étaient nos terres, nos villes.

Nous étions heureux là-bas,
dans la vallée, en bas,
et sur nos collines,
sur lesquelles pourtant on s’échine.

C’était le bonheur tranquille,
une femme et des enfants,
là-bas, dans la ville,
depuis plus de mille ans !

Rendez-nous nos terres !
Et vous n’aurez pas de morts,
vous n’aurez pas la guerre,
ou sinon, terrible sera votre sort !
Poldereaux

PostScriptum

OK.


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Poème en Phonétique

nu kyltivjɔ̃ no teʁə, tʁɑ̃kjə,
e vuz- εtə vənys nuz- ɑ̃vaiʁ.
ʒamε ʒə nə vø vu modiʁə,
mε setε no teʁə, no vilə.

nuz- esjɔ̃z- œʁø la ba,
dɑ̃ la vale, ɑ̃ ba,
e syʁ no kɔlinə,
syʁ lekεllə puʁtɑ̃ ɔ̃ seʃinə.

setε lə bɔnœʁ tʁɑ̃kjə,
ynə famə e dεz- ɑ̃fɑ̃,
la ba, dɑ̃ la vilə,
dəpɥi plys də milə ɑ̃ !

ʁɑ̃de nu no teʁə !
e vu noʁe pa də mɔʁ,
vu noʁe pa la ɡeʁə,
u sinɔ̃, teʁiblə səʁa vɔtʁə sɔʁ !