Texte : J’ai Cent Ans.
A Propos
Un poème imaginaire (j’ai 65 ans, et pas encore l’Alzheimer) .
J’ai Cent Ans.
Laissez venir la mort assassine.
Je suis vieux maintenant,
ma vue décline.
J’ai cent ans.
Je suis un vieil impotent,
un vieux grabataire.
Je n’en ai plus pour longtemps,
sur cette Terre.
J’ai la maladie d’Alzheimer,
mes jours sont amers.
Je souffre de rhumatisme,
de troubles du métabolisme.
Laissez venir la mort assassine.
Je n’ai plus de dents,
je ne paie plus de mine.
J’ai cent ans.
Je suis vieux maintenant,
ma vue décline.
J’ai cent ans.
Je suis un vieil impotent,
un vieux grabataire.
Je n’en ai plus pour longtemps,
sur cette Terre.
J’ai la maladie d’Alzheimer,
mes jours sont amers.
Je souffre de rhumatisme,
de troubles du métabolisme.
Laissez venir la mort assassine.
Je n’ai plus de dents,
je ne paie plus de mine.
J’ai cent ans.
Poldereaux
PostScriptum
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Poème en Phonétique
lεse vəniʁ la mɔʁ asasinə.
ʒə sɥi vjø mɛ̃tənɑ̃,
ma vɥ deklinə.
ʒε sɑ̃t- ɑ̃.
ʒə sɥiz- œ̃ vjεj ɛ̃pɔte,
œ̃ vjø ɡʁabatεʁə.
ʒə nɑ̃n- ε plys puʁ lɔ̃tɑ̃,
syʁ sεtə teʁə.
ʒε la maladi dalzεme,
mε ʒuʁ sɔ̃t- ame.
ʒə sufʁə də ʁymatismə,
də tʁublə dy metabɔlismə.
lεse vəniʁ la mɔʁ asasinə.
ʒə nε plys də dɑ̃,
ʒə nə pε plys də minə.
ʒε sɑ̃t- ɑ̃.
ʒə sɥi vjø mɛ̃tənɑ̃,
ma vɥ deklinə.
ʒε sɑ̃t- ɑ̃.
ʒə sɥiz- œ̃ vjεj ɛ̃pɔte,
œ̃ vjø ɡʁabatεʁə.
ʒə nɑ̃n- ε plys puʁ lɔ̃tɑ̃,
syʁ sεtə teʁə.
ʒε la maladi dalzεme,
mε ʒuʁ sɔ̃t- ame.
ʒə sufʁə də ʁymatismə,
də tʁublə dy metabɔlismə.
lεse vəniʁ la mɔʁ asasinə.
ʒə nε plys də dɑ̃,
ʒə nə pε plys də minə.
ʒε sɑ̃t- ɑ̃.