Texte:Désillusion.

J’ai énormément souffert de son absence, tellement friand de sa tendresse, de ses baisers.
Une magnifique histoire, un merveilleux passé. De l’amour à profusion.
Mais un jour elle me quitta pour un mauvais garçon. L’amour est volage.
Vieillissant en âge, pourtant je pensai toujours à elle, si belle dans mes souvenirs.
Et si le rêve se réalisait ? Elle me disait souvent je t’aime, avec sa voix chantante.
Et si elle revenait ?
Un jour matin, je me levai, et soudain j’entendis je t’aime.
Mon Dieu, quel rêve, pas encore bien réveillé.
Le bonheur revient-il frapper à ma porte ?
Encore j’entendis je t’aime, et c’était bien elle.
Mon cœur palpitait, mon âme chavirait.
Encore une fois. . … je t’aime.
Pourtant, cette voix me paraissait lointaine.
Était-elle venue avec son amant habiter tout près ?
Une nouvelle fois… je t’aime… je t’aime… . elle est folle de lui !
Quand, soudain, la mémoire me revint.
Il y avait un perroquet chez le voisin. Il répétait tout le temps ce qu’on disait.
En plus une voix fine caractéristique, exactement comme la sienne.
Quel bonheur, mon Dieu… quel bonheur !
Ce n’était donc pas elle, mais le perroquet.
Mais non, cruelle désillusion.
Je regardai par la fenêtre, et c’était bien elle, dans les bras du voisin.