Poème:Mon Amour Et Ma Haine

Le ventre noué comme des serpents, l’âme noire comme le fond d’un puits, je la regarde qui ment et me meurtri.
Ses insultes font mouche, mais je laisse glissé la haine qui renaît comme la houle de peur qu’elle s’envenime et tourne à la tempête.
Elle et si loin de moi, se confie à d’autres, fait mine de m’aimer mais n’en connaît le sens. Aimer le sentiment d’être aimer, toujours en demande, cela est bien loin de mon sens à moi du terme d’amour : donner sans attendre en retour.
Unique, cinglante, elle coupe de sa vengeance tout espoir de renaître un brin d’herbe verte sur mes cicatrices.
Aujourd’hui je lui ai dit que je savais, mais je ne lui ai pas dit quoi. Du coup, elle se tait, elle doute, ne sachant que m’avouer. Elle se dévoile ainsi, mystérieuse et minable. Et je jouis de ma supériorité inavouée. Je ne suis qu’une pauvre poire pour tous et un ange pour si peu.