Poeme : « Brumeurs » Urbaines…
« Brumeurs » Urbaines…
Sous le joug d’un sépulcral matin,
Le brouillard anesthésie cette ville,
Dévoilée par des néons désorientés,
En résistance forcenée pour exister.
Se devinent, des passants effarés,
En absence des repères familiers,
Et quelques peupliers décharnés,
Alignés pour une parade spectrale.
Les gueules insatiables du métro,
Vaguement matérialisées, absorbent
Ou régurgitent le flot des passants
Inquiets de cette agitation étouffée.
Soudain, l’aurore presse, s’emballe,
La cité s’effarouche et, affole
Un trafic intensifié qui s’établit,
Mêlé d’odeurs de marrons grillés.
Et, en ces parenthèses illusoires,
La frénésie retrouve son apogée,
Sous ce froid hivernal, que seuls
Les naïfs et les aliénés célèbrent.
Le brouillard anesthésie cette ville,
Dévoilée par des néons désorientés,
En résistance forcenée pour exister.
Se devinent, des passants effarés,
En absence des repères familiers,
Et quelques peupliers décharnés,
Alignés pour une parade spectrale.
Les gueules insatiables du métro,
Vaguement matérialisées, absorbent
Ou régurgitent le flot des passants
Inquiets de cette agitation étouffée.
Soudain, l’aurore presse, s’emballe,
La cité s’effarouche et, affole
Un trafic intensifié qui s’établit,
Mêlé d’odeurs de marrons grillés.
Et, en ces parenthèses illusoires,
La frénésie retrouve son apogée,
Sous ce froid hivernal, que seuls
Les naïfs et les aliénés célèbrent.
Psy6021
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Poème en Phonétique
su lə ʒuɡ dœ̃ sepylkʁal matɛ̃,
lə bʁujaʁ anεstezi sεtə vilə,
devwale paʁ dε neɔ̃ dezɔʁjɛ̃te,
ɑ̃ ʁezistɑ̃sə fɔʁsəne puʁ εɡziste.
sə dəvine, dε pasɑ̃z- efaʁe,
ɑ̃n- absɑ̃sə dε ʁəpεʁə familje,
e kεlk pəplje deʃaʁne,
aliɲe puʁ ynə paʁadə spεktʁalə.
lε ɡələz- ɛ̃sasjablə dy metʁo,
vaɡəmɑ̃ mateʁjalize, absɔʁbe
u ʁeɡyʁʒite lə flo dε pasɑ̃
ɛ̃kjε də sεtə aʒitasjɔ̃ etufe.
sudɛ̃, loʁɔʁə pʁεsə, sɑ̃balə,
la site sefaʁuʃə e, afɔlə
œ̃ tʁafik ɛ̃tɑ̃sifje ki setabli,
mεle dɔdœʁ də maʁɔ̃ ɡʁije.
e, ɑ̃ sε paʁɑ̃tεzəz- ilyzwaʁə,
la fʁenezi ʁətʁuvə sɔ̃n- apɔʒe,
su sə fʁwa ivεʁnal, kə səl
lε najfz- e lεz- aljene selεbʁe.
lə bʁujaʁ anεstezi sεtə vilə,
devwale paʁ dε neɔ̃ dezɔʁjɛ̃te,
ɑ̃ ʁezistɑ̃sə fɔʁsəne puʁ εɡziste.
sə dəvine, dε pasɑ̃z- efaʁe,
ɑ̃n- absɑ̃sə dε ʁəpεʁə familje,
e kεlk pəplje deʃaʁne,
aliɲe puʁ ynə paʁadə spεktʁalə.
lε ɡələz- ɛ̃sasjablə dy metʁo,
vaɡəmɑ̃ mateʁjalize, absɔʁbe
u ʁeɡyʁʒite lə flo dε pasɑ̃
ɛ̃kjε də sεtə aʒitasjɔ̃ etufe.
sudɛ̃, loʁɔʁə pʁεsə, sɑ̃balə,
la site sefaʁuʃə e, afɔlə
œ̃ tʁafik ɛ̃tɑ̃sifje ki setabli,
mεle dɔdœʁ də maʁɔ̃ ɡʁije.
e, ɑ̃ sε paʁɑ̃tεzəz- ilyzwaʁə,
la fʁenezi ʁətʁuvə sɔ̃n- apɔʒe,
su sə fʁwa ivεʁnal, kə səl
lε najfz- e lεz- aljene selεbʁe.