Poème:Paix

Jadis, il y a maintenant plusieurs dizaines de milliers d’années…
Plusieurs centaines de millions de jours…
Plusieurs milliers de milliards de minutes…
Alors que notre Bleue n’était que poussière
Que n’existait aucune ère
Que seul le vide -enfin, vide… disons l’inexistant- règnait
Et même avant ces faits. .
Bien au-delà de l’apparation de l’homme niais
Pourrions-nous dire qu’elle existait ? La…

La Paix ! ’sti que l’humain fut crétin
De détruire le seul bien, le seul mal qui fait du bien
Pour n’en faire que du mal, des maux idiots
De faux idéaux, de beaux-beaux fléaux
Et à flot !
Des mots de modernisation firent apparition
Afin d’anéantir et de faire fuire tous les sourires
Et les fous rires - Une mission ! Pour silloner tous les sillons
De ces saines relations
Les seules qui ont, ma foi étonnament,
Survécu avant d’être « sur-vaincues »
Par toutes ces guerres nucléaires n’éclairant guère
Semant la misère. .
De par les mers furent lancés fusées et S. O. S.
Messagers de détresse s’insurgeant contre la faiblesse
De pensé, la bassesse des hauts plac… Et puis
La monarchie, non loin de l’anarchie
Qui fait chier et renchérie, s’enrichie de nos déf… icitte,
C’est pas ben mieux, une gang de mouton à queue-leu-leu…
Leur but : « Avoir le pouvoir »
Promettre des avoirs, accomplir leurs devoirs
Ben oui ! Ils mentent sur leurs songes
En songeant à nous mentir, et pire
On se fait dire, qu’on est même pas les pires
Mes ces pyromanes pilleurs font flamber nos pleurs
Dans le brasier économique, eh qu’on nous nique !

On jase mondialisation, hiiii ! ’Tention !
À la tension survoltée, de tous ces gens révoltés
Même pas capable de r’garder
Plus loin que l’horizon…
Plus loin qu’le bout d’leur nez ! !

Peace, love, flower power
C’est du passé, c’est pas assez pour tout raviver
Avec ce Président Bush… Et ces dirigeants bouchés
Tous ces soldats armés, formés et portés
Au bout de la Terre. . si noire ? Aussi noire que le soir
Noircie par toute cette haine, des prés jusqu’aux plaines
Pleines, pleines de problèmes !
Un chant de pleurs et de failles ? Vous êtes au champ de bataille !
Feignez donc de tomber, vous finirez par trépasser, anyway !
Et pleurez donc vos familles pendant qu’elles prient pour votre vie -
Vite ! Évitez de vous vider de conviction - car
-Si tu r’fuses de tuer, tu pourriras en prison !
-Désertage de carnage, est-ce un drame de taille si large ?
Mérite-t-on pour si peu de s’faire enfermer en cage ?
Faudrait-il foncièrement pour mériter la vie
Sacrifier ainsi, -insignifiant ! - celle d’autrui
J’aime mieux mourir que de devoir voir
Couler le sang nourrissant les idées noires
De tous ces diables vivants
Ces minables innocents…

Et la paix disparait
N’apaisant plus les mauvais
Prêcheur de paix qui va…
Terre non-prête qui paiera.