Poème:Papa…

A l’entrée de mon cœur,
Tu as posé cette fleur,
Qui quand j’ai commencé à vivre,
A commencer à s’épanouir.
Et au fil des années
Elle s’est souvent fanée,
Quand m’envahissait la peine
Et qu’elle noircissait mes veines.
Mais elle s’est aussi épanouie
Quand le bonheur m’a sourit.
Et pendant toutes ces années,
Tu étais tout près
Pour veiller sur moi,
Mais aujourd’hui tu n’es plus là.

Il m’arrive parfois, la nuit
Quand je suis seule dans mon lit
De repenser aux bons moments,
Et là je sais que je t’aime sincèrement
Et que ma seule envie est de te revoir
Mais c’est aussi seul le soir,
Que je repense aux moments de haine
Et que je me demande si tu m’aimes,
Car je me suis sentie abandonnée
Quand c’est elle que tu as réconforté,
Quand c’est elle que tu as prises dans tes bras
Alors que je voulais que tu sois auprès de moi.

Et tu peux bien croire,
Que cette vie sans te voir
Ne m’apporte aucune peine
Et que le bonheur coule dans mes veines,
Que de ne jamais être dans tes bras
M’apporte bonheur et joie.
Et pourtant je souffre,
D’être loin de toi chaque jour.
J’aimerais pouvoir te dire
Qu’aucun lien ne me rapelle des souvenirs,
Et si tu crois que c’est facile de penser
Que tu n’es pas en train de partager
Ce petit bout de chemin
Qui est le mien.

Tu me trouves peut-être égoîste,
Mais je te répète et j’insiste
Que je suis ton enfant,
Et que je voudrais tellement
Que tu comprennes,
A quel point j’ai de la peine,
Que cette femme passa avant nous
Car je ne comprends pas, je l’avoue
Que tu puisses faire un choix
Entre une vie et quelques mois
Entre tes trois filles
Ou une nouvelle famille.

Je voudrais conclure,
En te disant que je t’aime,
Et qu’au fur et à mesure
J’oublirai ma peine.
Mais je ne suis pas assez mûre
Pour entendre
Ces reproches, ces projets, ces murmures.