Poème:Un Poème (Sur Le Rythme De « La Bohème » De C. Aznavo

Je vous parle d’un temps, que les moins de cinq ans ne peuvent pas connaître,
Marie en ce temps là, partait de chez papa, c’était une fille ouverte,
Et son F2 cosi qui lui servait de nid était rue de l’Yser,
C’est là qu’elle a vécu, elle avait ses repères et s’y est beaucoup plût ;

Un poème, un poème,
Ca voulait dire, on est heureux à deux,
Un poème, un poème,
Nous nous aimions trois jours sur deux

Je changeais de maison, toutes les quatre saisons, cherchant une vraie histoire,
Et rev’nant chez maman, une fois de temps en temps, quand j ’pouvais plus y croire,
ET Thierry vint à moi, en me parlant de toi, lors d’un repas chez moi,
Mais je n’te plaisais pas et tu n’me plaisais pas, d’amitié on s’lia ;

Un poème, un poème,
Ca voulait dire, on s’est appris,
Un poème, un poème,
Et finalement, on s’est conquis,

Souvent tu m’appelais, pour pouvoir me parler d’une de tes nuits blanches,
On parlait de chagrin, de nos histoires sans fin et de nos ptits dimanche ;
Et un jour en soirée, alors que tu étais, dans un autre pays,
J’ai enfin compris, que tu me manquais et que je t’aimais,

Un poème, un poème,
J’ai réalisé, à quel point tu manquais,
Un poème, un poème,
J’ai de suite su, qu’on allait plus s’quitter

Tout était si facile, rien ne devn’ait fragile quand on était ensemble,
Puis est venue Emma, un bijou il me semble
Belle est gentille comme toi
Et nos vies ont brillé d’une telle splendeur au fond de nos deux cœurs,
Qu’on a vite soupçonné qu’une si belle preuve d’amour durerait pour toujours,

Un poème, un poème,
Je voulais juste te dire merci,
Un poème, un poème,
Je t’aimerais, toute ma vie…