Texte:Les Dés Sont Joués

Nos blessures personnelles, dont nous n’arrivons pas à en parler,
Font de nous des pantins, à la merci des lèvres au sourire en coin, et des regards inquisiteurs.
Je m’interroge parfois, sur mes peines de cœur, ou encore les éraflures apparaissant sur mes bras,
Les sentiments que l’on a vécus, pourrait-il se doter de couleurs, sans pour autant se parer de mots pour les décrire…

Les choses qui se sont passées, avec le recul,
Je ne sais, si j’ai ou pas bien agis…
Le reproche mêlé au mépris,
La pitié, berceau hypocrite.
L’amour qu’on croyait plus fort…
Ou bien, les heures assommantes d’interrogations nous laissant agar.

Me laisser aller au vent,
Fermer, une porte que je méritais d’ouvrir.
Le temps assassin nous pousse à demander des explications…
Je n’ai rien dit, car ma bouche se refuser à moi.
Profondément, meurtris,
Ce poignard qui me porte le coup fatal, vient sceller l’organe rouge sang qui me sert pour vivre.
Je t’ai ressenti bien avant que tu me sois porté.

Il n’y a rien à y redire.
Je t’ai aimé en sachant que le jeu était perdant dès le début.
Je t’ai laissée, ou nos amours avait grandi,
Je suis reparti, en sachant que c’était nos derniers instants…
Ni l’oublie n’atteint mon âme, que je protège derrière mes souvenirs blindés.

Mes jours se ressemble,
Quand le noir de la nuit, m’intéresse
La lune, portes mes espoirs déchus, mes pensées coupables et mon amour déjoué.
Je m’oublie à ton image,
Elle ressemble au mirage du désert,

L’histoire m’ayant atteint au cœur, je rembobine le fil d’Ariane, et le replace dans sa boite de pandore.