Texte:La Star

Par le passer, je n’étais personne.
Les néons des rues (d’antan) se confondent aux feux d’artifice
Ma vie est désormais bien rempli, avec un carnet d’adresses longue comme le bras

Ce sont des paillettes que je mets dans les yeux des gens qui viennent pour me voir,
De somptueux vêtements, qu’aucuns avec un salaire moyen, ne pourrait se le permette.
Le champagne en cascade, et la fête ne s’arrête qu’a l’aube…

J’en ai fait du chemin, depuis l’époque ou il n’y avait rien.
De paroles, en actes.
Les décisions cruciales, qu’il m’a fallu choisir,

Je ne pourrais n’être fier/fière que de moi-même
L’alarme de mon réveil, sonne toujours à la même heure…
Un quotidien à la fois précis et rythmé, au son de mes déplacements.

Toujours partis, mais invités à chacune de leurs party
Jamais le même hôtel, seuls les répétitions ne change pas.
Je chante, je danses, je tourne dans des films

Aucunes limite, un vrai self service,
Montrés sur tous les écrans, petits et grands.
Dans vos discussions

En symbole populaire, je me garde inaccessible
Fantasme éphémère, se rapprochant des idées que tu te fais de moi…
Aucunes rencontre n’est autorisé, seule la caméra me révèle à toi

Le lit dans lequel je pose ma tête pour m’y reposer,
Scruter dans la review people, tu l’as déjà commandé, n’est-ce pas ?
Il est fait sur mesure pourtant, j’en ai dessiné les plans.

Pourtant je ne m’en sers pas vraiment,
Dans les moments ou je peux côtoyer une sorte de calme, de stabilité,
Je me rapproche du canapé, m’assis par terre, poses ma tête sur l’oreiller

La TV n’est pas allumée, mes yeux regardent simplement le vide
Rien, il n’y a rien…
Célèbres au-dehors et rien en dedans…

Être aimés, c’est une part de toi que tu désires,
Devenir adulés, c’est se voir en icône,
Être soi-même et plus dur que ce que l’on ne croit…