Texte:L’état Dépressif

Beaucoup de numéros se bousculent… à coup de SOS…
Quand bien même l’a appellerais-je, que croyait me dire de plus appart percer un peu plus mes plus gros secrets. Tous, le monde est pressé et ne peut entendre résonner que son propre mal à travers des micros connectés.

Comment allez-vous, bien d’accord et vous mal, ah d’accord…

Les problèmes et les joies font partie de la vie, seulement s’il n’y a plus rien pour nous retenir, à quoi sert alors de continuer à lutter, en y pensant, les mains serrant ma tasse de chocolat tout juste sorti du micro-ondes. Seule sa chaleur me laisse une impression, et beaucoup disent à travers les réseaux que si une connaissance, un ami, de la famille que sais-je montrer des signes de détresse alors en parler…
Mais voilà, et je me dis d’ailleurs que tout est assez ironique, parce que personne de mieux que toi ne comprendra ta douleur, pourquoi tu ne dors plus, pourquoi tu ne rigoles plus, ne manges plus… , etc. etc.
Que pourront-on dire fasse à cette souffrance, ce mal oppressant qui tente à en finir coute que coute.
Puisque ceux-ci te diront, que c’est normal, un simple passage à vide et que d’autres s’en sortent…
Et puis les statistiques des chiffres en hausse qui affole les bien pensants… ah que la vie doit leur être finalement plus dur… comprendre demandes deux fois plus d’énergie et ils ne regardes pas plus loin que le bout de leurs nez.

Ceux pour les suicidaires, ceux pour les alcooliques, ceux en recherches d’amitié, ceux qui se font harceler, les numéros verts, rose etc etc.
Mais on est vraiment dans un moment de lutte, trop fatigué de même en finir il n’y a personne au bout du fil et les gens continueront de répondre que ça va, tout passe… eux-mêmes n’ont pas trouvés de solutions.