Slam:Comptes, A 3 On Saute

Vrai la réalité est comme ça
L’on va moins bien que de le dire,
Fuis, car je veux rester dans ton monde
A mon image, je pars comme je vis.
Ne t’imagine pas entre une sorte d’amitié,
Je le sens chaque pas me rapproche du bord
Cette limite qui une fois franchie, ne laisse que des larmes de regrets.

Demain, peut vouloir dire un autre jour
Du soleil, lever au matin
En ressentir ces nuances, ces paillettes
La lumière me laisse une douleur indifférente,
Cru pouvoir m’en sortir et bien des fois
Je me suis accroché de toutes mes forces
Ne me dis quoi faire, ne me dis pas de le faire
A cette heure les volets de mon âme sont clos
En roue libre avec mon amie, l’ombre est une part qui ressemble, embrase mon esprit…

Il est trop tard pour reculer.
Laisser les dire puisent t’il parler avec liberté…
N’embrasser la haine…
Ils peuvent aller tous se faire voir, entre ciel et terre je n’y ai trouver aucun repos…
Ma tête explose, la vie est une mascarades
Désolé en ce moment c’est plutôt un make up naturelle…

Laisse le silence nous englober
Encore une fois, ce soir espère…
Comme nous tous en chœur des verres
La main haut vers le ciel, un toast a notre santé
Besoin de toi, besoin de toi, désespérément dans le besoin…
Seul·e et palier au manque, ouais y a toujours pire, n’est-ce pas…

Si tu m’approches je m’enfuis, attention je mords.
Mais, en ressentant le manque
Toujours avec mon fantôme, j’enlace les vêtements d’mon armoire, triste ouais mais éteignant dans mes mains la froideur du tissu, je sens un semblant de chaleur, ça me réchauffe, alors que tournes déjà les heures…
Le cadran qui viendra un jour, pour nous balaiera devant la porte.