Texte:L’autre

La solitude n’est pas l’ennemie
Pardonnes
Les soupirs quand il faut y trouver une réponse
Le monde tourne ensemble
Nous faisons la même boucle, sans ratures
Nous avons tracé le chemin…

J’ai fait des choses dont je n’ai plus de souvenirs
La mémoire rayée, le disque ne joue plus le même refrain
Cette musique dont j’avais l’habitude, le froid est revenu…

Le temps ne compte pas
Ce sont tes yeux, tes mains
Ces moments qui vont nous marquer, au fer rouge
De sang, celui qui coule à la racine…
Quand le cœur parle ce n’est pas la voie d’un chapitre, c’est une prière.

J’offrirai ce monde sans contrepartie
Si j’avais…
Si jamais…
Je me donne le bénéfice…
Des doutes ont ne les compte plus, des rancunes comme plaies qui te blesse, et je te vois comme mon propre reflet…
Mon reflet.

Tout est si compliqué, tout va trop vite
Je veux aller plus loin, et courir à m’en perdre
Trouver la clé des maux qui m’ont fait taire, sombrer puis laisser en épave
Te découvrir et t’apprendre l’art de l’amour…

Aimes-tu parce que tu veux combler ce que tu as peur de regarder, au fond de tes yeux. D’aimer l’autre pour s’attacher à ce qu’il pourrait y avoir, de bon… Le cœur qui s’emballe, les mains moitent, la peur…

La compassion hante les débris que le futur balaie d’un coup de cœur, un jour, celui qui doit venir taper a la porte, celui qui va venir aura ce choix. Dans les cendres, le feu ce souvient de étincelle…
La vie est choix qui se joue avec des dés et dont la survie se maintient au coup du sort, de la chance…
Je t’aime aujourd’hui.