Texte:Absence

Un de ces jours, elle m’a interpellée et au milieu de ce capharnaüm de pensée brouillonne décuplées de-ci, de-là…

Une voix sensé et calme, elle me regardait, me dévisagea et parla avec la transparence du cristal, qui laisse entrevoir la pâle lueur des rayons ensoleillé d’une journée de joie.

Le boomerang était venu pour frapper, un moi qui dors, alors…
Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? Qu’est-ce que tu veux ?
Qu’est-ce que tu cherches… ? Que veux-tu trouver ?

Je me suis vue pas aussi complètement réveillé mais presque apaiser d’une présence, qui se souvient de moi ? Et l’empreinte que laissera ma vie ou l’œuvre que son regard retiendra… ?

J’en ai entendue des notes de musique joué au piano, d’un recueil triste de larmes de ces personnes que je ne connais qu’avec ce sentiment coupable et bien partagé, notre chagrin indescriptible, dans un registre funèbre de deuil dans l’impossibilité de surpasser l’épreuve que j’endure, je me sens démunie et lasse…

Je ne connais plus le même amour avec toute sa passion qui m’a enivré pendant tant d’années, presque une vie à la recherche de l’autre. Cet être, qui me parle et que je ressens jusqu’à mes tripes, jusqu’à mon corps engourdi. Je ne réponds de la loi des hommes qu’au prix des chaînes qui entrave mon avenir, ma liberté, mon destin, l’amour.
Mes poignets en garde la marque, que jamais j’eusse si énormément regretté les choix qui m’ont été donné d’avoir pris, je les laisse égarer dans mon passé, pour ne plus ainsi les maudire plus que ne souffrir de te reconnaître sans te toucher, sans ne t’apercevoir que d’un rebord…
La foule ne reconnaît que son ombre, je suis injuste et égoïste, instable et profondément froide au temps qui passe…

Lorsque mes souvenirs débordent dans les flashs, un quelconque mélodrame qui me déleste du poids de devenir la personne que l’on voit. Moi, qui regarde dans l’invisible et à vue quelques choses d’autres…
Dans un souvenir, un rêve ou bien un mirage reviens me voir ! Je serais me fondre au silence, tapi à tes côtés pour toujours et à jamais…