Poème:Une Caverne De Saint Denis

Je regarde à travers des frontières,
Je vois une grande caverne,
Genre une explosion nucléaire,
Les banlieues font l’épicentre de manière exponentielle,
La tuberculose, mdr,
Les bâtons de Koch dans les mains de l’émeute,
La fourmilière,
Le nid de guêpes,
« Multi drug résistance » - mdr,
Le traitement administré est hasardeux,
À l’extrême on propose de vivre sans même les poumons,
Des crachats couleur rouge et verte,
La lèpre malicieuse,
L’ivraie,
À la place de sarrasin céréale bio,
Dont j’ai bien proposé,
En recevant cette fille rebeue,
Personne de sensé ne vient plus en aide,
Tellement offensé sans cesse,
Marianne la sirène,
S’est faite ce tourbillon,
L’eau de la bouche de dragon bulldog,
La fuite le samedi en hiver,
Point ne sauve,
Ont mordu ici à mort
Le meilleur enchanteur
Avec les psaumes
Et le bon samaritain bien riche en remèdes
Dans son cœur,
Tissus de bondage blanche neige sur cette plaie,
La manne dans le désert,
La digne communion en frères de Joseph,
Mais que des vaches obèses et maigres carnivores,
Sans Cendrillon de guérison,
Danse de Salomé,
La méchante passion,
Englouti toute la Plaine,
Les stades de France font l’arène,
Des gladiateurs,
Qui me tuaient,
Et se tuent maintenant eux-mêmes en Judas Iscariote,
Je regarde avec une certaine satisfaction,
Les flèches de Monte-Christo tombent,
La voix de tonnerre,
Forte,
N’obéit plus à aucune modération,
La terre s’effondre,
Comme un SDF,
Sans presque les poumons, cœur prélevé,
Le jugement est venu comme un voleur,
La plèvre enflammée -
C’est la cause,
Les mains de sirène sont plus lourdes que la meule,
L’étoile s’est levée non pas à sa place et à bonne heure,
La dame de faux bonheur fait cette samaritaine,
Sans l’eau,
À l’intérieur que le fiel et le vinaigre,
Creuse.