Univers de poésie d'un auteur

Prose:La Divine Comédie Du Tarot

La Prose

La divine comédie du tarot divinatoire

Le chant du Bateleur

J’arrive où je suis étranger
Un jour j’ai passé la frontière
la ligne de démarcation de l’éther
Demain qu’importe et qu’importe hier
Me voilà voyageur des sentiers
Pour une nouvelle destinée.
Je reviens très fier plein volonté
Avec agilité et grande habilité
Pour Participer à l’unité
Coiffés d’une lemniscate dorée.
Avec libre pensée, et dextérité.
Tel un saltimbanque je vais marcher
Sur les chemins de ma destinée.
Me mouvoir dans la passion
Entrevoir dans l’action ma résurrection
Laisser éclore la fleur de l’érudit
et jouer la symphonie de la vie.

Le chant de la Papesse

Va, petit frère, la terre est grande.
C’est un joli jardin et donne-moi la main
Me dit un ange sous le portique du temple
Tes Souvenirs voilés
Tes Souvenirs cachés
Vont se dévoiler
Et tu verras luire la vérité
Ton esprit va s’éclairer
La science du vrai te sera donnée
Le vent va souffler
Dans les mots de la lumière.
L’inconnu te sera révélé.
Le voile sera soulevé

Le chant de L’Impératrice
Va, petit frère, la terre est grande
C’est un joli jardin
donne-moi la main
Et tu y verras
Belle Isis Uranie
l’Âme de la vie
Son chant de compassion.
Aux notes de tes vibrations,
Seront ta belle Partition.
Dans le sillon de la réflexion
Assis au centre du soleil rayonnant
Tombera la poussière du temps
D’année en année
tu traverseras
Les douze étoiles couronnées
Au nom de la fécondité
Le chant de l’Empereur
C’est long d’être un Homme, une chose
C’est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier
Que jamais Tu ne dois à nouveau fouler
Alors Marche dans le couloir de la vie.
De ton être tu vas oser sortir
Pour ne pas craindre le pire.
Te construire.
Affronter la lumière de la réalité
Avec une inébranlable volonté
Pour exister, te réaliser, évoluer
t’éduquer t’élever tel un bon ouvrier
Pour toucher les hauteurs éthérées
Brandir le spectre fleurdelysé
Par l’intelligence et le cœur
Sortir de ta torpeur par le labeur
Être l’Empereur réalisateur.
Le Chant du Pape
En ton moi obscur habite un Dieu caché ;
Et, comme un œil naissant couvert pas ses paupières,
ton esprit s’accroît sous l’écorce des pierres.
Dans cette Quête absolue,
Recherche la perfection
Dans l’expansion l’Irradiation
De la latine bénédiction.
Sculpte ton âme.
Le mercure coulera dans ta raison
le quaternaire se conjuguera
Tu construiras ta sérénité
Pour aplanir les difficultés
De tes sentiers.
Une voix intérieure te parlera
ta conscience lui répondra
Le Chant de l’Amoureux
Va, petit frère
la terre est grande
c’est un joli jardin
quand il est midi plein.
Il va falloir faire un choix
Regardez devant toi
Deux routes sont bien là
Dans les méandres du mystère d’Eleusis
Tu Choisiras le bon calice
et Boiras à la bonne source
Dans la demeure d’Hadès
Envahie d’une mortelle ivresse.
Tu sentiras que l’amour peut être haut.
Que lui seul rend léger le fardeau.
Il veut être libre.
Libre, rien ne te retient.
Vol, Vogue
Sur la vague d’amour qui éveille à la vie.
Tu croiseras la Fatale bifurcation
Celle qui mène à la divinisation
Encore un Instant d’hésitation
Mais Soleil te lancera ses rayons.
Les Flèches de Cupidon.

Le Chant du Chariot

Va, petit frère
la terre est grande
Tu fais un pas et c’est la liberté,
tu fais deux pas et c’est l’égalité,
tu fais trois pas et le monde a changé.
Spectre à la main
Plus rien ne te retient
Coiffé d’un dais étoilé
Te voici un Guerrier cuirassé
Qui va décider de sa destinée
Tes chevaux attelés
Aux rênes invisibles te conduisent
Où tu le décides
Sur ta route tracée
Sur ton Char triomphal
Droit devant toi
D’un cœur ferme
Tu pars explorer le subliminaire
Rechercher l’influence solaire
Dans le Vivat Semper
En te soumettant à l’équerre
Pour posséder la lumière

Sens-tu petit frère les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
Le chant de la Justice
Va, petit frère
la terre est grande
c’est un joli jardin
Ne regarde pas en arrière
Tu dompteras les forces contraires
Dans l’harmonie et la lumière
Pour ton humaine carrière
Tu seras un bon ouvrier
Dans un désir équilibré
Entre le bien et le mal
Tu marcheras sur un fil
La route est difficile
Habite dans la prudence
Pèse tes exubérances
ton avenir est en balance
Le Chant de l’ermite
Tu es pour moitié ce que tu es
Et pour moitié ce que tu penses être.
Sache que dans le torrent pour survivre,
Une moitié parvient à la rive,
L’autre se noie.
Ta conscience,
Prendra le temps de s’éveiller
En relisant tes silences
Silence écoutera dans ton cœur
Le cœur du temps
Pour découvrir les secrets
De leurs jours et de leurs nuits
Dans l’alphabet de l’infini
A L’angélus
Tu revêtiras le manteau d’Apollonius
Une lampe voilée
Te donnera sa vérité
Tu n’auras pas à reculer
Le Chant de la roue de la fortune
Va, petit frère
la terre est grande
c’est un joli astre
Suspendu à ton axe
Ta roue vient de tourner
Tu te relèves changé
Réveil de la vitalité
Révolution de ton âme
Alternative du sort
Tourbillonnement de la vie
Dans la roue astrée
Tu es tombé
Vas-tu en sortir grandi
Ou amoindri
De tes naissances et de tes morts
Sous le sceau du hasard
De nouvelles séries de Kalpas
Te tendront les bras
Le Chant de la Force
Va, petit frère
la terre est grande
c’est une jolie fleur
Tu dompteras tes fantômes intérieurs
Sans fureur, ni rancœur
Puiser la force des sages
Sera ton apanage
Dans le rayonnement de la pensée
Avançant avec foi
Tu maîtriseras ton intrépidité
Avec grande subtilité
Le Chant du Pendu
Va, petit frère
La terre est grande
Même en la regardant à l’envers
Tu pardonnes, Tu Pardonneras
Douze branches seront coupées
Dévoué tu détacheras tes pied
Les cordes seront coupées
Tes mains seront déliées
La vie tu vas l’aimer
Détacher de la matérialité
Vas-tu y arriver
Pourras-tu continuer
A donner à la collectivité
Pour ne pas éteindre ta lumière astrée
Le chant sans nom
Comme toi, petit frère
Qui, les jours de tourmente,
t’enfonces sous terre
La fin est nécessaire
Le renoncement est salutaire
La faux continuera son œuvre
Tu vas faire peau neuve
et embrassera ta renaissance
Dans le domaine du temps
La mort n’est que l’enfantement

Le Chant de la Tempérance
Va, petit frère
la terre est grande
On dirait une belle fontaine
Anael belle reine du ciel
Te donnera des ailes
Pour engendrer ta tempérance
Forces d’en haut feront alliance
Dans une sublime transmutation.
Les essences de ta vie construiront
De belles réalisations
Par la réflexion sans précipitation
Le chant du Diable
Ton chemin Petit frère
Est semblable à la vie,
Et les efforts tu fais
Sont semblable aux actes
Des hommes sur la terre.
Avec le Diable tu simuleras un pacte
Dans la prévoyance de ses attaques
Fatalité traversera les ténèbres de l’inconnu
Tu sortiras du gouffre embrasé qui te sera tendu
Par ce démon prétendu

Le chant de la maison de Dieu
Sens-tu petit frère les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
Du Fruit de ton imprudence
Tombera Pluie de débris de ton arrogance
Châtiment et Ruine des tes espérances
L’Orgueil en sera l’écueil ;
De tes ambitions foudroyées
Les créneaux de ton temple seront brisés
Par le feu du ciel, tu seras terrassé
Décapité par le fluide astral
Tu tomberas de ton piédestal
Tu marcheras sur une ile déserte
où tout contribuera à ta perte
Le chant des Etoiles et De la lune
Ne craint rien petit frère
La terre est grande
C’est une divine lumière
L’éclaircie de l’étoile des mages
Sera ta rose et ta croix
Un rayon de divine lumière jaillira
Il te montrera la voie
Pour ton avenir, Ténèbres il dissipera
Et tu cueilleras les fruits de la foi
Rappel toi
Tu es pour moitié ce que tu es
Et pour moitié ce que tu penses être.
Sache que dans le torrent pour survivre,
Une moitié parvient à la rive,
L’autre se noie.
Tes chemins enveloppés de nuages
Seront le crépuscule de la Lune
Assiégée par les périls ténébreux
D’esprits hostiles et paresseux
Tout conspire à ta perte
Dans la pénombre d’un discernement hasardeux
Le chant du Soleil - du Jugement- du Monde
Sens-tu petit frère les métamorphoses
C’est long d’être un Homme une chose
Le cercle émaillé de fleurs
Te sortira de la noirceur
Nul ne te ravira ton bonheur
Orné de rayons radieux,
Gardés dans le secret de ton cœur
Une lumière resplendissante,
Répondra à tes attentes
Le Souffle de mon réveil
Te fera entendre le son du clairon
Sonorité de ton inspiration
Ainsi se Tranchera l’indécision
L’Incontournable changement,
Des décrets divins
Sera l’Enfantement d’un nouveau temps
Une couronne d’or fleuronné
De sept étoiles
Récompensera ta volonté
Tes obstacles s’effaceront
Devant ton ascension
et tu atteindras la plus haute élévation
Sans la science du bien et du mal
Dieu t’a permis de cueillir
Le fruit de l’arbre central
L’arbre d’Eden t’a été donné
Le Chant du Fou
Tu arriveras de nouveau ou tu es étranger
Petit frère
Ta besace pleine des erreurs passées
Du vide, du néant
Tu repartiras dans le vent
Reconstruire ton temple intérieur
Ta main cueillera la fleur
Ton cœur trouvera son matin, et sa fraîcheur.
Tu t’échapperas de l’inconséquence insouciante
De l’abîme des tes absences
Pour redescende dans l’arène de l’existence.
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
Va, petit frère
la terre est grande
c’est un joli jardin

La divine comédie du tarot Samiel
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Poeme de Samiel

Poète Samiel

Samiel a publié sur le site 56 écrits. Samiel est membre du site depuis l'année 2011.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Divine Comédie Du Tarotla divinə kɔmedi dy taʁo divinatwaʁə

lə ʃɑ̃ dy batəlœʁ

ʒaʁivə u ʒə sɥiz- etʁɑ̃ʒe
œ̃ ʒuʁ ʒε pase la fʁɔ̃tjεʁə
la liɲə də demaʁkasjɔ̃ də letœʁ
dəmɛ̃ kɛ̃pɔʁtə e kɛ̃pɔʁtə jεʁ
mə vwala vwajaʒœʁ dε sɑ̃tje
puʁ ynə nuvεllə dεstine.
ʒə ʁəvjɛ̃ tʁε fje plɛ̃ vɔlɔ̃te
avεk aʒilite e ɡʁɑ̃də-abilite
puʁ paʁtisipe a lynite
kwafe dynə lεmniskatə dɔʁe.
avεk libʁə pɑ̃se, e dεksteʁite.
tεl œ̃ saltɛ̃bɑ̃kə ʒə vε maʁʃe
syʁ lε ʃəmɛ̃ də ma dεstine.
mə muvwaʁ dɑ̃ la pasjɔ̃
ɑ̃tʁəvwaʁ dɑ̃ laksjɔ̃ ma ʁezyʁεksjɔ̃
lεse eklɔʁə la flœʁ də leʁydi
e ʒue la sɛ̃fɔni də la vi.

lə ʃɑ̃ də la papεsə

va, pəti fʁεʁə, la teʁə ε ɡʁɑ̃də.
sεt- œ̃ ʒɔli ʒaʁdɛ̃ e dɔnə mwa la mɛ̃
mə di œ̃n- ɑ̃ʒə su lə pɔʁtikə dy tɑ̃plə
tε suvəniʁ vwale
tε suvəniʁ kaʃe
vɔ̃ sə devwale
e ty veʁa lɥiʁə la veʁite
tɔ̃n- εspʁi va seklεʁe
la sjɑ̃sə dy vʁε tə səʁa dɔne
lə vɑ̃ va sufle
dɑ̃ lε mo də la lymjεʁə.
lɛ̃kɔny tə səʁa ʁevele.
lə vwalə səʁa suləve

lə ʃɑ̃ də lɛ̃peʁatʁisə
va, pəti fʁεʁə, la teʁə ε ɡʁɑ̃də
sεt- œ̃ ʒɔli ʒaʁdɛ̃
dɔnə mwa la mɛ̃
e ty i veʁa
bεllə iziz- yʁani
lamə də la vi
sɔ̃ ʃɑ̃ də kɔ̃pasjɔ̃.
o nɔtə də tε vibʁasjɔ̃,
səʁɔ̃ ta bεllə paʁtisjɔ̃.
dɑ̃ lə sijɔ̃ də la ʁeflεksjɔ̃
asiz- o sɑ̃tʁə dy sɔlεj ʁεjɔnɑ̃
tɔ̃bəʁa la pusjεʁə dy tɑ̃
dane ɑ̃n- ane
ty tʁavεʁsəʁa
lε duzə etwalə kuʁɔne
o nɔ̃ də la fekɔ̃dite
lə ʃɑ̃ də lɑ̃pəʁœʁ
sε lɔ̃ dεtʁə œ̃n- ɔmə, ynə ʃozə
sε lɔ̃ də ʁənɔ̃se a tu
e sɑ̃s ty lε metamɔʁfozə
ki sə fɔ̃ o dədɑ̃ də nu
lə ʃəmɛ̃ sə fε ɑ̃ maʁʃɑ̃
e kɑ̃ ty ʁəɡaʁdəz- ɑ̃n- aʁjεʁə
ty vwa lə sɑ̃tje
kə ʒamε ty nə dwaz- a nuvo fule
alɔʁ maʁʃə dɑ̃ lə kulwaʁ də la vi.
də tɔ̃n- εtʁə ty va oze sɔʁtiʁ
puʁ nə pa kʁɛ̃dʁə lə piʁə.
tə kɔ̃stʁɥiʁə.
afʁɔ̃te la lymjεʁə də la ʁealite
avεk ynə inebʁɑ̃lablə vɔlɔ̃te
puʁ εɡziste, tə ʁealize, evɔlɥe
tedyke teləve tεl œ̃ bɔ̃ uvʁje
puʁ tuʃe lεz- otœʁz- eteʁe
bʁɑ̃diʁ lə spεktʁə fləʁdəlize
paʁ lɛ̃tεlliʒɑ̃sə e lə kœʁ
sɔʁtiʁ də ta tɔʁpœʁ paʁ lə labœʁ
εtʁə lɑ̃pəʁœʁ ʁealizatœʁ.
lə ʃɑ̃ dy papə
ɑ̃ tɔ̃ mwa ɔpskyʁ-abitə œ̃ djø kaʃe,
e, kɔmə œ̃n- œj nεsɑ̃ kuvεʁ pa sε popjεʁə,
tɔ̃n- εspʁi sakʁwa su lekɔʁsə dε pjeʁə.
dɑ̃ sεtə kεtə absɔlɥ,
ʁəʃεʁʃə la pεʁfεksjɔ̃
dɑ̃ lεkspɑ̃zjɔ̃ liʁadjasjɔ̃
də la latinə benediksjɔ̃.
skylptə tɔ̃n- amə.
lə mεʁkyʁə kuləʁa dɑ̃ ta ʁεzɔ̃
lə katεʁnεʁə sə kɔ̃ʒyɡəʁa
ty kɔ̃stʁɥiʁa ta seʁenite
puʁ aplaniʁ lε difikylte
də tε sɑ̃tje.
ynə vwa ɛ̃teʁjəʁə tə paʁləʁa
ta kɔ̃sjɑ̃sə lɥi ʁepɔ̃dʁa
lə ʃɑ̃ də lamuʁø
va, pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
sεt- œ̃ ʒɔli ʒaʁdɛ̃
kɑ̃t- il ε midi plɛ̃.
il va falwaʁ fεʁə œ̃ ʃwa
ʁəɡaʁde dəvɑ̃ twa
dø ʁutə sɔ̃ bjɛ̃ la
dɑ̃ lε meɑ̃dʁə- dy mistεʁə dəløzi
ty ʃwaziʁa lə bɔ̃ kalisə
e bwaʁaz- a la bɔnə suʁsə
dɑ̃ la dəməʁə dadε
ɑ̃vai dynə mɔʁtεllə ivʁεsə.
ty sɑ̃tiʁa kə lamuʁ pø εtʁə-o.
kə lɥi səl ʁɑ̃ leʒe lə faʁdo.
il vø εtʁə libʁə.
libʁə, ʁjɛ̃ nə tə ʁətjɛ̃.
vɔl, vɔɡ
syʁ la vaɡ damuʁ ki evεjə a la vi.
ty kʁwazəʁa la fatalə bifyʁkasjɔ̃
sεllə ki mεnə a la divinizasjɔ̃
ɑ̃kɔʁə œ̃n- ɛ̃stɑ̃ dezitasjɔ̃
mε sɔlεj tə lɑ̃səʁa sε ʁεjɔ̃.
lε flεʃə də kypidɔ̃.

lə ʃɑ̃ dy ʃaʁjo

va, pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
ty fεz- œ̃ pa e sε la libεʁte,
ty fε dø pa e sε leɡalite,
ty fε tʁwa pa e lə mɔ̃də a ʃɑ̃ʒe.
spεktʁə a la mɛ̃
plys ʁjɛ̃ nə tə ʁətjɛ̃
kwafe dœ̃ dεz- etwale
tə vwasi œ̃ ɡeʁje kɥiʁase
ki va deside də sa dεstine
tε ʃəvoz- atəle
o ʁεnəz- ɛ̃viziblə tə kɔ̃dɥize
u ty lə desidə
syʁ ta ʁutə tʁase
syʁ tɔ̃ ʃaʁ tʁjɔ̃fal
dʁwa dəvɑ̃ twa
dœ̃ kœʁ fεʁmə
ty paʁz- εksplɔʁe lə sybliminεʁə
ʁəʃεʁʃe lɛ̃flɥɑ̃sə sɔlεʁə
dɑ̃ lə viva sɑ̃pe
ɑ̃ tə sumεtɑ̃ a lekeʁə
puʁ pɔsede la lymjεʁə

sɑ̃s ty pəti fʁεʁə lε metamɔʁfozə
ki sə fɔ̃ o dədɑ̃ də nu
lɑ̃təmɑ̃ plje no ʒənu
lə ʃɑ̃ də la ʒystisə
va, pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
sεt- œ̃ ʒɔli ʒaʁdɛ̃
nə ʁəɡaʁdə pa ɑ̃n- aʁjεʁə
ty dɔ̃ptəʁa lε fɔʁsə- kɔ̃tʁεʁə
dɑ̃ laʁmɔni e la lymjεʁə
puʁ tɔ̃n- ymεnə kaʁjεʁə
ty səʁaz- œ̃ bɔ̃ uvʁje
dɑ̃z- œ̃ deziʁ ekilibʁe
ɑ̃tʁə lə bjɛ̃ e lə mal
ty maʁʃəʁa syʁ œ̃ fil
la ʁutə ε difisilə
abitə dɑ̃ la pʁydɑ̃sə
pεzə tεz- εɡzybeʁɑ̃sə
tɔ̃n- avəniʁ εt- ɑ̃ balɑ̃sə
lə ʃɑ̃ də lεʁmitə
ty ε puʁ mwatje sə kə ty ε
e puʁ mwatje sə kə ty pɑ̃səz- εtʁə.
saʃə kə dɑ̃ lə tɔʁe puʁ syʁvivʁə,
ynə mwatje paʁvjɛ̃ a la ʁivə,
lotʁə sə nwa.
ta kɔ̃sjɑ̃sə,
pʁɑ̃dʁa lə tɑ̃ də sevεje
ɑ̃ ʁəlizɑ̃ tε silɑ̃sə
silɑ̃sə ekutəʁa dɑ̃ tɔ̃ kœʁ
lə kœʁ dy tɑ̃
puʁ dekuvʁiʁ lε sεkʁε
də lœʁ ʒuʁz- e də lœʁ nɥi
dɑ̃ lalfabε də lɛ̃fini
a lɑ̃ʒelys
ty ʁəvεtiʁa lə mɑ̃to dapɔlɔnjys
ynə lɑ̃pə vwale
tə dɔnəʁa sa veʁite
ty noʁa pa a ʁəkyle
lə ʃɑ̃ də la ʁu də la fɔʁtynə
va, pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
sεt- œ̃ ʒɔli astʁə
syspɑ̃dy a tɔ̃n- aksə
ta ʁu vjɛ̃ də tuʁne
ty tə ʁəlεvə ʃɑ̃ʒe
ʁevεj də la vitalite
ʁevɔlysjɔ̃ də tɔ̃n- amə
altεʁnativə dy sɔʁ
tuʁbijɔnəmɑ̃ də la vi
dɑ̃ la ʁu astʁe
ty ε tɔ̃be
va ty ɑ̃ sɔʁtiʁ ɡʁɑ̃di
u amwɛ̃dʁi
də tε nεsɑ̃səz- e də tε mɔʁ
su lə so dy-azaʁ
də nuvεllə seʁi də kalpa
tə tɑ̃dʁɔ̃ lε bʁa
lə ʃɑ̃ də la fɔʁsə
va, pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
sεt- ynə ʒɔli flœʁ
ty dɔ̃ptəʁa tε fɑ̃toməz- ɛ̃teʁjœʁ
sɑ̃ fyʁœʁ, ni ʁɑ̃kœʁ
pɥize la fɔʁsə dε saʒə
səʁa tɔ̃n- apanaʒə
dɑ̃ lə ʁεjɔnəmɑ̃ də la pɑ̃se
avɑ̃sɑ̃ avεk fwa
ty mεtʁizəʁa tɔ̃n- ɛ̃tʁepidite
avεk ɡʁɑ̃də sybtilite
lə ʃɑ̃ dy pɑ̃dy
va, pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
mεmə ɑ̃ la ʁəɡaʁdɑ̃ a lɑ̃vεʁ
ty paʁdɔnə, ty paʁdɔnəʁa
duzə bʁɑ̃ʃə səʁɔ̃ kupe
devue ty detaʃəʁa tε pje
lε kɔʁdə- səʁɔ̃ kupe
tε mɛ̃ səʁɔ̃ delje
la vi ty va lεme
detaʃe də la mateʁjalite
va ty i aʁive
puʁʁa ty kɔ̃tinɥe
a dɔne a la kɔlεktivite
puʁ nə pa etɛ̃dʁə ta lymjεʁə astʁe
lə ʃɑ̃ sɑ̃ nɔ̃
kɔmə twa, pəti fʁεʁə
ki, lε ʒuʁ də tuʁmɑ̃tə,
tɑ̃fɔ̃sə su teʁə
la fɛ̃ ε nesesεʁə
lə ʁənɔ̃səmɑ̃ ε salytεʁə
la fo kɔ̃tinɥəʁa sɔ̃n- œvʁə
ty va fεʁə po nəvə
e ɑ̃bʁasəʁa ta ʁənεsɑ̃sə
dɑ̃ lə dɔmεnə dy tɑ̃
la mɔʁ nε kə lɑ̃fɑ̃təmɑ̃

lə ʃɑ̃ də la tɑ̃peʁɑ̃sə
va, pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
ɔ̃ diʁε ynə bεllə fɔ̃tεnə
anael bεllə ʁεnə dy sjεl
tə dɔnəʁa dεz- εlə
puʁ ɑ̃ʒɑ̃dʁe ta tɑ̃peʁɑ̃sə
fɔʁsə- dɑ̃-o fəʁɔ̃ aljɑ̃sə
dɑ̃z- ynə syblimə tʁɑ̃smytasjɔ̃.
lεz- esɑ̃sə də ta vi kɔ̃stʁɥiʁɔ̃
də bεllə ʁealizasjɔ̃
paʁ la ʁeflεksjɔ̃ sɑ̃ pʁesipitasjɔ̃
lə ʃɑ̃ dy djablə
tɔ̃ ʃəmɛ̃ pəti fʁεʁə
ε sɑ̃blablə a la vi,
e lεz- efɔʁ ty fε
sɔ̃ sɑ̃blablə oz- aktə
dεz- ɔmə syʁ la teʁə.
avεk lə djablə ty simyləʁaz- œ̃ paktə
dɑ̃ la pʁevwajɑ̃sə də sεz- atak
fatalite tʁavεʁsəʁa lε tenεbʁə- də lɛ̃kɔny
ty sɔʁtiʁa dy ɡufʁə ɑ̃bʁaze ki tə səʁa tɑ̃dy
paʁ sə demɔ̃ pʁetɑ̃dy

lə ʃɑ̃ də la mεzɔ̃ də djø
sɑ̃s ty pəti fʁεʁə lε metamɔʁfozə
ki sə fɔ̃ o dədɑ̃ də nu
lɑ̃təmɑ̃ plje no ʒənu
dy fʁɥi də tɔ̃n- ɛ̃pʁydɑ̃sə
tɔ̃bəʁa plɥi də debʁi də tɔ̃n- aʁɔɡɑ̃sə
ʃatime e ʁɥinə dε tεz- εspeʁɑ̃sə
lɔʁɡœj ɑ̃ səʁa lekœj,
də tεz- ɑ̃bisjɔ̃ fudʁwaje
lε kʁeno də tɔ̃ tɑ̃plə səʁɔ̃ bʁize
paʁ lə fø dy sjεl, ty səʁa teʁase
dekapite paʁ lə flɥidə astʁal
ty tɔ̃bəʁa də tɔ̃ pjedεstal
ty maʁʃəʁa syʁ ynə ilə dezεʁtə
u tu kɔ̃tʁibɥəʁa a ta pεʁtə
lə ʃɑ̃ dεz- ətwaləz- e də la lynə
nə kʁɛ̃ ʁjɛ̃ pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
sεt- ynə divinə lymjεʁə
leklεʁsi də letwalə dε maʒə
səʁa ta ʁozə e ta kʁwa
œ̃ ʁεjɔ̃ də divinə lymjεʁə ʒajiʁa
il tə mɔ̃tʁəʁa la vwa
puʁ tɔ̃n- avəniʁ, tenεbʁəz- il disipəʁa
e ty kœjʁa lε fʁɥi də la fwa
ʁapεl twa
ty ε puʁ mwatje sə kə ty ε
e puʁ mwatje sə kə ty pɑ̃səz- εtʁə.
saʃə kə dɑ̃ lə tɔʁe puʁ syʁvivʁə,
ynə mwatje paʁvjɛ̃ a la ʁivə,
lotʁə sə nwa.
tε ʃəmɛ̃z- ɑ̃vəlɔpe də nɥaʒə
səʁɔ̃ lə kʁepyskylə də la lynə
asjeʒe paʁ lε peʁil tenebʁø
dεspʁiz- ɔstiləz- e paʁesø
tu kɔ̃spiʁə a ta pεʁtə
dɑ̃ la penɔ̃bʁə dœ̃ disεʁnəmɑ̃-azaʁdø
lə ʃɑ̃ dy sɔlεj dy ʒyʒəmɑ̃ dy mɔ̃də
sɑ̃s ty pəti fʁεʁə lε metamɔʁfozə
sε lɔ̃ dεtʁə œ̃n- ɔmə ynə ʃozə
lə sεʁklə emaje də flœʁ
tə sɔʁtiʁa də la nwaʁsœʁ
nyl nə tə ʁaviʁa tɔ̃ bɔnœʁ
ɔʁne də ʁεjɔ̃ ʁadjø,
ɡaʁde dɑ̃ lə sεkʁε də tɔ̃ kœʁ
ynə lymjεʁə ʁεsplɑ̃disɑ̃tə,
ʁepɔ̃dʁa a tεz- atɑ̃tə
lə suflə də mɔ̃ ʁevεj
tə fəʁa ɑ̃tɑ̃dʁə lə sɔ̃ dy klεʁɔ̃
sonoʁite də tɔ̃n- ɛ̃spiʁasjɔ̃
ɛ̃si sə tʁɑ̃ʃəʁa lɛ̃desizjɔ̃
lɛ̃kɔ̃tuʁnablə ʃɑ̃ʒəmɑ̃,
dε dekʁε divɛ̃
səʁa lɑ̃fɑ̃təmɑ̃ dœ̃ nuvo tɑ̃
ynə kuʁɔnə dɔʁ fləʁɔne
də sεt etwalə
ʁekɔ̃pɑ̃səʁa ta vɔlɔ̃te
tεz- ɔpstaklə sefasəʁɔ̃
dəvɑ̃ tɔ̃n- asɑ̃sjɔ̃
e ty atɛ̃dʁa la plys-otə elevasjɔ̃
sɑ̃ la sjɑ̃sə dy bjɛ̃ e dy mal
djø ta pεʁmi də kœjiʁ
lə fʁɥi də laʁbʁə sɑ̃tʁal
laʁbʁə dədɛ̃ ta ete dɔne
lə ʃɑ̃ dy fu
ty aʁivəʁa də nuvo u ty ε etʁɑ̃ʒe
pəti fʁεʁə
ta bəzasə plεnə dεz- eʁœʁ pase
dy vidə, dy neɑ̃
ty ʁəpaʁtiʁa dɑ̃ lə vɑ̃
ʁəkɔ̃stʁɥiʁə tɔ̃ tɑ̃plə ɛ̃teʁjœʁ
ta mɛ̃ kœjʁa la flœʁ
tɔ̃ kœʁ tʁuvəʁa sɔ̃ matɛ̃, e sa fʁεʃœʁ.
ty teʃapəʁa də lɛ̃kɔ̃sekɑ̃sə ɛ̃susjɑ̃tə
də labimə dε tεz- absɑ̃sə
puʁ ʁədesɑ̃də dɑ̃ laʁεnə də lεɡzistɑ̃sə.
e sɑ̃s ty lε metamɔʁfozə
ki sə fɔ̃ o dədɑ̃ də nu
lɑ̃təmɑ̃ plje no ʒənu
va, pəti fʁεʁə
la teʁə ε ɡʁɑ̃də
sεt- œ̃ ʒɔli ʒaʁdɛ̃

la divinə kɔmedi dy taʁo samjεl

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
20/04/2024Poeme-France
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Prose Secret
Du 27/08/2011 19:21

L'écrit contient 1727 mots qui sont répartis dans 12 strophes.