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Poème:Vie Ii

Le Poème

VIE II
L’horizon pâle de mes yeux est lointain, et le long doigt du dieu Râ ne m’atteint. Je suis enfermé dans le vide, emprisonné en l’air, il n’y a que le rien qui me libère. Qu’une chose se présente et je cherche à l’atteindre, mais son corps réclamé par mes deux yeux avides ne sont que l’image de langoureux désirs qui m’enchaînent au martyr. Je cherche à l’atteindre mais ne peut que me battre dans ma cage de cristal aux transparents contours. Et plus je la vois délivrée, et plus elle se choie dans sa réalité, et plus je me noie dans ma mélancolie, l’atrabile de ma carcasse amorphe. Je m’agite, me débats et me tords pour échapper aux longs doigts filandreux, voraces morsures plongeant mon âme dans d’effroyables tortures. Le vide se dérobe sous mes pas, je manque tomber, tout devient noir et je n’ai plus d’espoir, l’affolement augmente, infernal crescendo qui me plonge en un anneau vicieux, spirale sans issue de mon esprit perdu dans les méandres sombres de Dédale, ce chacal, l’ombre de mes peurs et angoisses me torturant la nuit, les bruits effacés qui m’étouffent et me roulent dans la suie de mon cœur, hystérie de mes tourments sans fin. Et ce n’est qu’à l’éveil que m’étreint la conscience de mon immuable destin. Je ne suis qu’enserré dans la roche, emmuré dans la glace. Je scintille dans mon éternel malheur et brasille dans ma pérenne souffrance. Mais me bats et m’arrache pour exploser ma cage, fracasser ces barreaux qui violemment m’étranglent ; me dresse le visage déformé par un rictus de rage, crachant et hurlant mon défi à cet Hadès honni, les yeux embrasés par le feu de ma cause, le combat de mon âme exalté par des cieux rougeoyant, exhalant la lumière et la flamme de la liberté portées par un ouragan sur l’océan des plaines, foudre exsudant mon courroux, l’ire orageuse de mes sens bouillonnant mon désir de vengeance, je te mords et t’étripe, meurtris de mes puissantes mains ta poitrine en lambeaux et pétris de mes crocs la ruine de ta face abhorrée ! Et, là, tu me souffle, telle une déficiente bougie, et me renvoie exsangue dans mon antre de rien satinée où je sombre esseulé en un sol ensablé, m’ensevelissant en enceignant mon sein de suie, encensoir de mon âme essoufflée, accablée par la force de mon désespoir. Je reste prostré dans le vide, mes larmes de sang sillonnant de rides ma face terreuse. Je ne sens plus rien, trop élimé pour ne désirer rien, trop épuiser pour ne penser à rien. Tu t’agites devant ma glace sans que je ne te remarque en rien, miroir de ma propre impuissance à troubler la surface de ma châsse. Peu à peu je me calme faisant d’un brasier toutes mes passions entérinées, laissant le soin au vent d’éparpiller les cendres dans les failles de mon âme. Calme et sérénité, quiétude absolue, repos de mon corps, tranquillité d’esprit, pour la sensation enfin d’un bonheur atteint. Et ce sont mes murs qui tombent, béton de coton qui s’efface pour me laisser la place, je vogue dans les airs, suis libre dans ma chair. Je m’évade au hasard, plein de ma liberté, d’une puissance renouvelée. Je suis mon maître, ma force, le guide de ma destinée, dominant mes semblables par mon indépendance, douloureusement acquise mais vaillamment conquise. C’est alors qu’apparaissent dans mon vide, ton corps et tes larmes, ton sang et ta rage. Je te vois et l’indistinct souvenir me revient, instant de détresse où je me morfondais, prisonnier du cristal, enchâssé dans la roche. Et tu es là, tu es tout, je m’approche, enfonçant mon regard dans tes perles azurées, noyant mon cœur dans tes abîmes effrontées. Je chute de mon piédestal pour un astre abyssal, me retrouve enfermé dans ton corps adoré. Lacs scintillant dans la nuit en ton sein étoilé, ondulations cristallines d’une auguste citrine, topaze au milieu du granit de tes passions célestes, m’entraînant follement dans le fond de toi-même. Ta douce peau d’albâtre me maintient en extase, ta crinière vénitienne me retient en un vase, urne de langoureux désirs, d’amoureuses voluptés ; nous voilà enlacés en une étreinte ardente ; l’oubli puissant habite sur ta bouche, l’éternité latente se couche sous tes yeux, et moi, je retombe en esclave m’enchaînant à ton cœur, dévorant tes ardeurs, oubliant toutes tes sœurs. Tu es partout, ma Vénus couronnante, tu es mon tout, mon Aphrodite couchante.
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PostScriptum

on è tjs sclav. . .

Poeme de Sirian

Poète Sirian

Sirian a publié sur le site 52 écrits. Sirian est membre du site depuis l'année 2004.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Vie Iivie=ii 2
lho=ri=zon=pâ=le=de=mes=yeux=est=loin=tain=et=le=long=doigt=du=dieu=râ=ne=mat=teint=je=suis=en=fer=mé=dans=le=vide=em=pri=son=né=en=lair=il=ny=a=que=le=rien=qui=me=li=bère=quu=ne=cho=se=se=pré=sen=teet=je=cher=che=à=lat=tein=dre=mais=son=corps=ré=cla=mé=par=mes=deux=y=eux=a=vi=des=ne=sont=que=li=ma=ge=de=lan=gou=reux=dé=sirs=qui=men=chaî=nent=au=mar=tyr=je=cher=che=à=lat=tein=dre=mais=ne=peut=que=me=bat=tre=dans=ma=ca=ge=de=cris=tal=aux=trans=pa=rents=con=tours=et=plus=je=la=vois=dé=li=vrée=et=plus=elle=se=choie=dans=sa=ré=a=li=té=et=plus=je=me=noie=dans=ma=mé=lan=co=lie=la=tra=bile=de=ma=car=cas=se=a=morphe=je=ma=gi=te=me=dé=bats=et=me=tords=pour=é=chap=per=aux=longs=doigts=fi=lan=dreux=vo=ra=ces=mor=su=res=plon=geant=mon=â=me=dans=def=froya=bles=tor=tu=res=le=vi=de=se=dé=ro=be=sous=mes=pas=je=man=que=tom=ber=tout=de=vient=noir=et=je=nai=plus=des=poir=laf=fo=le=ment=aug=men=te=in=fer=nal=cres=cen=do=qui=me=plon=ge=en=un=an=neau=vi=cieux=s=pi=ra=le=sans=is=sue=de=mon=es=prit=per=du=dans=les=mé=an=dres=som=bres=de=dé=da=le=ce=cha=cal=lom=bre=de=mes=peurs=et=an=gois=ses=me=tor=tu=rant=la=nuit=les=bruits=ef=fa=cés=qui=mé=touf=fent=et=me=rou=lent=dans=la=suie=de=mon=cœur=hys=té=rie=de=mes=tour=ments=sans=fin=et=ce=nest=quà=lé=veil=que=mé=treint=la=cons=cien=ce=de=mon=im=mua=ble=des=tin=je=ne=suis=quen=ser=ré=dans=la=ro=che=em=mu=ré=dans=la=glace=je=s=cin=tille=dans=mon=é=ter=nel=malheur=et=bra=sille=dans=ma=pé=ren=ne=souf=france=mais=me=bats=et=mar=ra=che=pour=ex=plo=ser=ma=ca=ge=fra=cas=ser=ces=bar=reaux=qui=vio=lem=ment=mé=tran=glent=me=dres=se=le=vi=sa=ge=dé=for=mé=par=un=ric=tus=de=ra=ge=cra=chant=et=hur=lant=mon=dé=fi=à=cet=ha=dès=hon=ni=les=y=eux=em=bra=sés=par=le=feu=de=ma=cau=se=le=com=bat=de=mon=â=me=exal=té=par=des=cieux=rou=geoyant=ex=ha=lant=la=lu=miè=re=et=la=flam=me=de=la=li=ber=té=por=tées=par=un=ou=ra=gan=sur=lo=cé=an=des=plai=nes=fou=dre=ex=su=dant=mon=cour=roux=li=re=o=ra=geu=se=de=mes=sens=bouillon=nant=mon=dé=sir=de=ven=gean=ce=je=te=mords=et=té=tri=pe=meur=tris=de=mes=puis=san=tes=mains=ta=poi=tri=ne=en=lam=beaux=et=pé=tris=de=mes=crocs=la=rui=ne=de=ta=fa=ce=abhor=rée=et=là=tu=me=souf=fle=tel=le=u=ne=dé=fi=cien=te=bou=gie=et=me=ren=voie=ex=san=gue=dans=mon=an=tre=de=rien=sa=ti=née=où=je=som=bre=es=seu=lé=en=un=sol=en=sa=blé=men=se=ve=lis=sant=en=en=cei=gnant=mon=sein=de=suie=en=cen=soir=de=mon=â=me=es=souf=flée=ac=ca=blée=par=la=for=ce=de=mon=dé=ses=poir=je=res=te=pros=tré=dans=le=vi=de=mes=lar=mes=de=sang=sillon=nant=de=ri=des=ma=fa=ce=ter=reuse=je=ne=sens=plus=rien=trop=é=li=mé=pour=ne=dé=si=rer=rien=trop=é=pui=ser=pour=ne=pen=ser=à=rien=tu=ta=gi=tes=de=vant=ma=gla=ce=sans=que=je=ne=te=re=mar=que=en=rien=mi=roir=de=ma=pro=pre=im=puis=san=ce=à=trou=bler=la=sur=fa=ce=de=ma=châsse=peu=à=peu=je=me=cal=me=fai=sant=dun=bra=sier=tou=tes=mes=pas=sions=en=té=ri=nées=lais=sant=le=soin=au=vent=dé=par=piller=les=cen=dres=dans=les=failles=de=mon=âme=cal=me=et=sé=ré=ni=té=quié=tu=de=ab=so=lue=re=pos=de=mon=corps=tran=quilli=té=des=prit=pour=la=sen=sa=ti=on=en=fin=dun=bon=heur=at=teint=et=ce=sont=mes=murs=qui=tom=bent=bé=ton=de=co=ton=qui=sef=fa=ce=pour=me=lais=ser=la=pla=ce=je=vo=gue=dans=les=airs=suis=li=bre=dans=ma=chair=je=mé=va=de=au=ha=sard=plein=de=ma=li=ber=té=du=ne=puis=san=ce=re=nou=ve=lée=je=suis=mon=maî=tre=ma=for=ce=le=gui=de=de=ma=des=ti=née=do=mi=nant=mes=sem=bla=bles=par=mon=in=dé=pen=dan=ce=dou=lou=reu=se=ment=ac=qui=se=mais=vaillam=ment=con=quise=cest=a=lors=quap=pa=rais=sent=dans=mon=vi=de=ton=corps=et=tes=lar=mes=ton=sang=et=ta=rage=je=te=vois=et=lin=dis=tinct=sou=ve=nir=me=re=vient=ins=tant=de=dé=tres=se=où=je=me=mor=fon=dais=pri=son=nier=du=cris=tal=en=châs=sé=dans=la=roche=et=tu=es=là=tu=es=tout=je=map=pro=che=en=fon=çant=mon=re=gard=dans=tes=per=les=a=zu=rées=noy=ant=mon=cœur=dans=tes=a=bî=mes=ef=fron=tées=je=chu=te=de=mon=pi=é=des=tal=pour=un=as=tre=a=bys=sal=me=re=trou=ve=en=fer=mé=dans=ton=corps=a=do=ré=lacs=s=cin=tillant=dans=la=nuit=en=ton=sein=é=toi=lé=on=du=la=tions=cris=tal=li=nes=du=ne=au=gus=te=ci=tri=ne=to=pa=ze=au=mi=lieu=du=gra=nit=de=tes=pas=sions=cé=les=tes=men=traî=nant=fol=le=ment=dans=le=fond=de=toi=mê=me=ta=dou=ce=peau=dal=bâ=tre=me=main=tient=en=ex=ta=se=ta=cri=niè=re=vé=ni=tien=ne=me=re=ti=ent=en=un=va=se=ur=ne=de=lan=gou=reux=dé=sirs=da=mou=reu=ses=vo=lup=tés=nous=voi=là=en=la=cés=en=u=ne=é=trein=te=ar=den=te=lou=bli=puis=sant=ha=bi=te=sur=ta=bouche=lé=ter=ni=té=la=ten=te=se=cou=che=sous=tes=y=eux=et=moi=je=re=tom=be=en=es=cla=ve=men=chaî=nant=à=ton=cœur=dé=vo=rant=tes=ar=deurs=ou=bliant=tou=tes=tes=sœurs=tu=es=par=tout=ma=vé=nus=cou=ron=nan=te=tu=es=mon=tout=mon=a=phro=di=te=cou=chante 1210
Phonétique : Vie Iivi ji
lɔʁizɔ̃ palə də mεz- iøz- ε lwɛ̃tɛ̃, e lə lɔ̃ dwa dy djø ʁa nə matɛ̃. ʒə sɥiz- ɑ̃fεʁme dɑ̃ lə vidə, ɑ̃pʁizɔne ɑ̃ lεʁ, il ni a kə lə ʁjɛ̃ ki mə libεʁə. kynə ʃozə sə pʁezɑ̃tə e ʒə ʃεʁʃə a latɛ̃dʁə, mε sɔ̃ kɔʁ ʁeklame paʁ mε døz- iøz- avidə nə sɔ̃ kə limaʒə də lɑ̃ɡuʁø deziʁ ki mɑ̃ʃεne o maʁtiʁ. ʒə ʃεʁʃə a latɛ̃dʁə mε nə pø kə mə batʁə dɑ̃ ma kaʒə də kʁistal o tʁɑ̃spaʁɑ̃ kɔ̃tuʁ. e plys ʒə la vwa delivʁe, e plysz- εllə sə ʃwa dɑ̃ sa ʁealite, e plys ʒə mə nwa dɑ̃ ma melɑ̃kɔli, latʁabilə də ma kaʁkasə amɔʁfə. ʒə maʒitə, mə debaz- e mə tɔʁd puʁ eʃape o lɔ̃ɡ dwa filɑ̃dʁø, vɔʁasə mɔʁsyʁə plɔ̃ʒɑ̃ mɔ̃n- amə dɑ̃ defʁwajablə tɔʁtyʁə. lə vidə sə deʁɔbə su mε pa, ʒə mɑ̃kə tɔ̃be, tu dəvjɛ̃ nwaʁ e ʒə nε plys dεspwaʁ, lafɔləmɑ̃ oɡmɑ̃tə, ɛ̃fεʁnal kʁesɑ̃do ki mə plɔ̃ʒə ɑ̃n- œ̃n- ano visjø, spiʁalə sɑ̃z- isɥ də mɔ̃n- εspʁi pεʁdy dɑ̃ lε meɑ̃dʁə- sɔ̃bʁə- də dedalə, sə ʃakal, lɔ̃bʁə də mε pœʁz- e ɑ̃ɡwasə mə tɔʁtyʁɑ̃ la nɥi, lε bʁɥiz- efase ki metufe e mə ʁule dɑ̃ la sɥi də mɔ̃ kœʁ, isteʁi də mε tuʁmɑ̃ sɑ̃ fɛ̃. e sə nε ka levεj kə metʁɛ̃ la kɔ̃sjɑ̃sə də mɔ̃n- imɥablə dεstɛ̃. ʒə nə sɥi kɑ̃seʁe dɑ̃ la ʁoʃə, ɑ̃myʁe dɑ̃ la ɡlasə. ʒə sɛ̃tijə dɑ̃ mɔ̃n- etεʁnεl malœʁ e bʁazijə dɑ̃ ma peʁεnə sufʁɑ̃sə. mε mə baz- e maʁaʃə puʁ εksploze ma kaʒə, fʁakase sε baʁo ki vjɔlamɑ̃ metʁɑ̃ɡle, mə dʁεsə lə vizaʒə defɔʁme paʁ œ̃ ʁiktys də ʁaʒə, kʁaʃɑ̃ e yʁlɑ̃ mɔ̃ defi a sεt-adεz- ɔni, lεz- iøz- ɑ̃bʁaze paʁ lə fø də ma kozə, lə kɔ̃ba də mɔ̃n- amə εɡzalte paʁ dε sjø ʁuʒwajɑ̃, εɡzalɑ̃ la lymjεʁə e la flamə də la libεʁte pɔʁte paʁ œ̃n- uʁaɡɑ̃ syʁ lɔseɑ̃ dε plεnə, fudʁə εksydɑ̃ mɔ̃ kuʁʁu, liʁə ɔʁaʒøzə də mε sɑ̃s bujɔnɑ̃ mɔ̃ deziʁ də vɑ̃ʒɑ̃sə, ʒə tə mɔʁdz- e tetʁipə, məʁtʁi də mε pɥisɑ̃tə mɛ̃ ta pwatʁinə ɑ̃ lɑ̃boz- e petʁi də mε kʁo la ʁɥinə də ta fasə abɔʁe ! e, la, ty mə suflə, tεllə ynə defisjɑ̃tə buʒi, e mə ʁɑ̃vwa εksɑ̃ɡ dɑ̃ mɔ̃n- ɑ̃tʁə də ʁjɛ̃ satine u ʒə sɔ̃bʁə esəle ɑ̃n- œ̃ sɔl ɑ̃sable, mɑ̃səvəlisɑ̃ ɑ̃n- ɑ̃sεɲɑ̃ mɔ̃ sɛ̃ də sɥi, ɑ̃sɑ̃swaʁ də mɔ̃n- amə esufle, akable paʁ la fɔʁsə də mɔ̃ dezεspwaʁ. ʒə ʁεstə pʁɔstʁe dɑ̃ lə vidə, mε laʁmə- də sɑ̃ sijɔnɑ̃ də ʁidə ma fasə teʁøzə. ʒə nə sɑ̃s plys ʁjɛ̃, tʁo elime puʁ nə deziʁe ʁjɛ̃, tʁo epɥize puʁ nə pɑ̃se a ʁjɛ̃. ty taʒitə dəvɑ̃ ma ɡlasə sɑ̃ kə ʒə nə tə ʁəmaʁkə ɑ̃ ʁjɛ̃, miʁwaʁ də ma pʁɔpʁə ɛ̃pɥisɑ̃sə a tʁuble la syʁfasə də ma ʃasə. pø a pø ʒə mə kalmə fəzɑ̃ dœ̃ bʁazje tutə mε pasjɔ̃z- ɑ̃teʁine, lεsɑ̃ lə swɛ̃ o vɑ̃ depaʁpije lε sɑ̃dʁə- dɑ̃ lε fajə də mɔ̃n- amə. kalmə e seʁenite, kjetydə absɔlɥ, ʁəpo də mɔ̃ kɔʁ, tʁɑ̃kijite dεspʁi, puʁ la sɑ̃sasjɔ̃ ɑ̃fɛ̃ dœ̃ bɔnœʁ atɛ̃. e sə sɔ̃ mε myʁ ki tɔ̃be, betɔ̃ də kɔtɔ̃ ki sefasə puʁ mə lεse la plasə, ʒə vɔɡ dɑ̃ lεz- εʁ, sɥi libʁə dɑ̃ ma ʃεʁ. ʒə mevadə o-azaʁ, plɛ̃ də ma libεʁte, dynə pɥisɑ̃sə ʁənuvəle. ʒə sɥi mɔ̃ mεtʁə, ma fɔʁsə, lə ɡidə də ma dεstine, dɔminɑ̃ mε sɑ̃blablə paʁ mɔ̃n- ɛ̃depɑ̃dɑ̃sə, duluʁøzəmɑ̃ akizə mε vajamɑ̃ kɔ̃kizə. sεt- alɔʁ kapaʁεse dɑ̃ mɔ̃ vidə, tɔ̃ kɔʁz- e tε laʁmə, tɔ̃ sɑ̃ e ta ʁaʒə. ʒə tə vwaz- e lɛ̃distɛ̃ suvəniʁ mə ʁəvjɛ̃, ɛ̃stɑ̃ də detʁεsə u ʒə mə mɔʁfɔ̃dε, pʁizɔnje dy kʁistal, ɑ̃ʃase dɑ̃ la ʁoʃə. e ty ε la, ty ε tu, ʒə mapʁoʃə, ɑ̃fɔ̃sɑ̃ mɔ̃ ʁəɡaʁ dɑ̃ tε pεʁləz- azyʁe, nwajɑ̃ mɔ̃ kœʁ dɑ̃ tεz- abiməz- efʁɔ̃te. ʒə ʃytə də mɔ̃ pjedεstal puʁ œ̃n- astʁə abisal, mə ʁətʁuvə ɑ̃fεʁme dɑ̃ tɔ̃ kɔʁz- adɔʁe. lak sɛ̃tijɑ̃ dɑ̃ la nɥi ɑ̃ tɔ̃ sɛ̃ etwale, ɔ̃dylasjɔ̃ kʁistalinə dynə oɡystə sitʁinə, tɔpazə o miljø dy ɡʁani də tε pasjɔ̃ selεstə, mɑ̃tʁεnɑ̃ fɔlmɑ̃ dɑ̃ lə fɔ̃ də twa mεmə. ta dusə po dalbatʁə mə mɛ̃tjɛ̃ ɑ̃n- εkstazə, ta kʁinjεʁə venisjεnə mə ʁətjɛ̃ ɑ̃n- œ̃ vazə, yʁnə də lɑ̃ɡuʁø deziʁ, damuʁøzə vɔlypte, nu vwala ɑ̃lasez- ɑ̃n- ynə etʁɛ̃tə aʁdɑ̃tə, lubli pɥisɑ̃-abitə syʁ ta buʃə, letεʁnite latɑ̃tə sə kuʃə su tεz- iø, e mwa, ʒə ʁətɔ̃bə ɑ̃n- εsklavə mɑ̃ʃεnɑ̃ a tɔ̃ kœʁ, devɔʁɑ̃ tεz- aʁdœʁ, ubljɑ̃ tutə tε sœʁ. ty ε paʁtu, ma venys kuʁɔnɑ̃tə, ty ε mɔ̃ tu, mɔ̃n- afʁɔditə kuʃɑ̃tə.
Syllabes Phonétique : Vie Iivi=ji 2
lɔ=ʁi=zɔ̃=palə=də=mε=ziø=zε=lwɛ̃=tɛ̃=e=lə=lɔ̃=dwa=dy=djø=ʁa=nə=ma=tɛ̃=ʒə=sɥi=zɑ̃=fεʁ=me=dɑ̃=lə=vi=də=ɑ̃=pʁi=zɔ=ne=ɑ̃=lεʁ=il=ni=a=kə=lə=ʁjɛ̃=ki=mə=li=bε=ʁə=ky=nə=ʃo=zə=sə=pʁe=zɑ̃=təe=ʒə=ʃεʁ=ʃə=a=la=tɛ̃=dʁə=mε=sɔ̃=kɔʁ=ʁe=kla=me=paʁ=mε=dø=zi=ø=za=vi=də=nə=sɔ̃=kə=li=ma=ʒə=də=lɑ̃=ɡu=ʁø=de=ziʁ=ki=mɑ̃=ʃε=ne=o=maʁ=tiʁ=ʒə=ʃεʁ=ʃə=a=la=tɛ̃=dʁə=mε=nə=pø=kə=mə=ba=tʁə=dɑ̃=ma=ka=ʒə=də=kʁis=tal=o=tʁɑ̃s=pa=ʁɑ̃=kɔ̃=tuʁ=e=plys=ʒə=la=vwa=de=li=vʁe=e=plys=zεllə=sə=ʃwa=dɑ̃=sa=ʁe=a=li=te=e=plys=ʒə=mə=nwa=dɑ̃=ma=me=lɑ̃=kɔ=li=la=tʁa=bi=lə=də=ma=kaʁ=ka=sə=a=mɔʁ=fə=ʒə=ma=ʒi=tə=mə=de=ba=ze=mə=tɔʁd=puʁ=e=ʃa=pe=o=lɔ̃ɡ=dwa=fi=lɑ̃=dʁø=vɔ=ʁa=sə=mɔʁ=sy=ʁə=plɔ̃=ʒɑ̃=mɔ̃=na=mə=dɑ̃=de=fʁwa=ja=blə=tɔʁ=ty=ʁə=lə=vi=də=sə=de=ʁɔ=bə=su=mε=pa=ʒə=mɑ̃=kə=tɔ̃=be=tu=də=vjɛ̃=nwaʁ=e=ʒə=nε=plys=dεs=pwaʁ=la=fɔ=lə=mɑ̃=oɡ=mɑ̃=tə=ɛ̃=fεʁ=nal=kʁe=sɑ̃=do=ki=mə=plɔ̃=ʒə=ɑ̃=nœ̃=na=no=vi=sjø=spi=ʁa=lə=sɑ̃=zisɥ=də=mɔ̃=nεs=pʁi=pεʁ=dy=dɑ̃=lε=me=ɑ̃=dʁə=sɔ̃=bʁə=də=de=da=lə=sə=ʃa=kal=lɔ̃=bʁə=də=mε=pœʁ=ze=ɑ̃=ɡwa=sə=mə=tɔʁ=ty=ʁɑ̃=la=nɥi=lε=bʁɥi=ze=fa=se=ki=me=tu=fe=e=mə=ʁu=le=dɑ̃=la=sɥi=də=mɔ̃=kœʁ=is=te=ʁi=də=mε=tuʁ=mɑ̃=sɑ̃=fɛ̃=e=sə=nε=ka=le=vεj=kə=me=tʁɛ̃=la=kɔ̃=sjɑ̃=sə=də=mɔ̃=nim=ɥa=blə=dεs=tɛ̃=ʒə=nə=sɥi=kɑ̃=se=ʁe=dɑ̃=la=ʁo=ʃə=ɑ̃=my=ʁe=dɑ̃=la=ɡla=sə=ʒə=sɛ̃=ti=jə=dɑ̃=mɔ̃=ne=tεʁ=nεl=ma=lœʁ=e=bʁa=zi=jə=dɑ̃=ma=pe=ʁε=nə=su=fʁɑ̃=sə=mε=mə=ba=ze=ma=ʁa=ʃə=puʁ=εk=splo=ze=ma=ka=ʒə=fʁa=ka=se=sε=ba=ʁo=ki=vjɔ=la=mɑ̃=me=tʁɑ̃=ɡle=mə=dʁε=sə=lə=vi=za=ʒə=de=fɔʁ=me=paʁ=œ̃=ʁik=tys=də=ʁa=ʒə=kʁa=ʃɑ̃=e=yʁ=lɑ̃=mɔ̃=de=fi=a=sεt-a=dε=zɔ=ni=lε=zi=ø=zɑ̃=bʁa=ze=paʁ=lə=fø=də=ma=ko=zə=lə=kɔ̃=ba=də=mɔ̃=na=mə=εɡ=zal=te=paʁ=dε=sjø=ʁu=ʒwa=jɑ̃=εɡ=za=lɑ̃=la=ly=mjε=ʁə=e=la=fla=mə=də=la=li=bεʁ=te=pɔʁ=te=paʁ=œ̃=nu=ʁa=ɡɑ̃=syʁ=lɔ=se=ɑ̃=dε=plε=nə=fu=dʁə=εk=sy=dɑ̃=mɔ̃=kuʁ=ʁu=li=ʁə=ɔ=ʁa=ʒø=zə=də=mε=sɑ̃s=bu=jɔ=nɑ̃=mɔ̃=de=ziʁ=də=vɑ̃=ʒɑ̃=sə=ʒə=tə=mɔʁ=dze=te=tʁi=pə=məʁ=tʁi=də=mε=pɥi=sɑ̃=tə=mɛ̃=ta=pwa=tʁi=nə=ɑ̃=lɑ̃=bo=ze=pe=tʁi=də=mε=kʁo=la=ʁɥi=nə=də=ta=fa=sə=a=bɔ=ʁe=e=la=ty=mə=su=flə=tεl=lə=y=nə=de=fi=sjɑ̃=tə=bu=ʒi=e=mə=ʁɑ̃=vwa=εk=sɑ̃ɡ=dɑ̃=mɔ̃=nɑ̃=tʁə=də=ʁjɛ̃=sa=ti=ne=u=ʒə=sɔ̃=bʁə=e=sə=le=ɑ̃=nœ̃=sɔl=ɑ̃=sa=ble=mɑ̃=sə=və=li=sɑ̃=ɑ̃=nɑ̃=sε=ɲɑ̃=mɔ̃=sɛ̃=də=sɥi=ɑ̃=sɑ̃=swaʁ=də=mɔ̃=na=mə=e=su=fle=a=ka=ble=paʁ=la=fɔʁ=sə=də=mɔ̃=de=zεs=pwaʁ=ʒə=ʁεs=tə=pʁɔs=tʁe=dɑ̃=lə=vi=də=mε=laʁ=mə=də=sɑ̃=si=jɔ=nɑ̃=də=ʁi=də=ma=fa=sə=te=ʁø=zə=ʒə=nə=sɑ̃s=plys=ʁjɛ̃=tʁo=e=li=me=puʁ=nə=de=zi=ʁe=ʁjɛ̃=tʁo=ep=ɥi=ze=puʁ=nə=pɑ̃=se=a=ʁjɛ̃=ty=ta=ʒi=tə=də=vɑ̃=ma=ɡla=sə=sɑ̃=kə=ʒə=nə=tə=ʁə=maʁ=kə=ɑ̃=ʁjɛ̃=mi=ʁwaʁ=də=ma=pʁɔ=pʁə=ɛ̃p=ɥi=sɑ̃=sə=a=tʁu=ble=la=syʁ=fa=sə=də=ma=ʃa=sə=pø=a=pø=ʒə=mə=kal=mə=fə=zɑ̃=dœ̃=bʁa=zje=tu=tə=mε=pa=sjɔ̃=zɑ̃=te=ʁi=ne=lε=sɑ̃=lə=swɛ̃=o=vɑ̃=de=paʁ=pi=je=lε=sɑ̃=dʁə=dɑ̃=lε=fajə=də=mɔ̃=na=mə=kal=mə=e=se=ʁe=ni=te=kje=ty=də=ab=sɔlɥ=ʁə=po=də=mɔ̃=kɔʁ=tʁɑ̃=ki=ji=te=dεs=pʁi=puʁ=la=sɑ̃=sa=sjɔ̃=ɑ̃=fɛ̃=dœ̃=bɔ=nœʁ=a=tɛ̃=e=sə=sɔ̃=mε=myʁ=ki=tɔ̃=be=be=tɔ̃=də=kɔ=tɔ̃=ki=se=fa=sə=puʁ=mə=lε=se=la=pla=sə=ʒə=vɔɡ=dɑ̃=lε=zεʁ=sɥi=li=bʁə=dɑ̃=ma=ʃεʁ=ʒə=me=va=də=o-a=zaʁ=plɛ̃=də=ma=li=bεʁ=te=dy=nə=pɥi=sɑ̃=sə=ʁə=nu=və=le=ʒə=sɥi=mɔ̃=mε=tʁə=ma=fɔʁ=sə=lə=ɡi=də=də=ma=dεs=ti=ne=dɔ=mi=nɑ̃=mε=sɑ̃=bla=blə=paʁ=mɔ̃=nɛ̃=de=pɑ̃=dɑ̃=sə=du=lu=ʁø=zə=mɑ̃=a=ki=zə=mε=va=ja=mɑ̃=kɔ̃=ki=zə=sε=ta=lɔʁ=ka=pa=ʁε=se=dɑ̃=mɔ̃=vi=də=tɔ̃=kɔʁ=ze=tε=laʁ=mə=tɔ̃=sɑ̃=e=ta=ʁa=ʒə=ʒə=tə=vwa=ze=lɛ̃=dis=tɛ̃=su=və=niʁ=mə=ʁə=vjɛ̃=ɛ̃s=tɑ̃=də=de=tʁε=sə=u=ʒə=mə=mɔʁ=fɔ̃=dε=pʁi=zɔ=nje=dy=kʁis=tal=ɑ̃=ʃa=se=dɑ̃=la=ʁo=ʃə=e=ty=ε=la=ty=ε=tu=ʒə=ma=pʁo=ʃə=ɑ̃=fɔ̃=sɑ̃=mɔ̃=ʁə=ɡaʁ=dɑ̃=tε=pεʁ=lə=za=zy=ʁe=nwa=jɑ̃=mɔ̃=kœʁ=dɑ̃=tε=za=bi=mə=ze=fʁɔ̃=te=ʒə=ʃy=tə=də=mɔ̃=pje=dεs=tal=puʁ=œ̃=nas=tʁə=a=bi=sal=mə=ʁə=tʁu=və=ɑ̃=fεʁ=me=dɑ̃=tɔ̃=kɔʁ=za=dɔ=ʁe=lak=sɛ̃=ti=jɑ̃=dɑ̃=la=nɥi=ɑ̃=tɔ̃=sɛ̃=e=twa=le=ɔ̃=dy=la=sjɔ̃=kʁis=ta=li=nə=dy=nə=o=ɡys=tə=si=tʁi=nə=tɔ=pa=zə=o=mi=ljø=dy=ɡʁa=ni=də=tε=pa=sjɔ̃=se=lεs=tə=mɑ̃=tʁε=nɑ̃=fɔl=mɑ̃=dɑ̃=lə=fɔ̃=də=twa=mε=mə=ta=du=sə=po=dal=ba=tʁə=mə=mɛ̃=tjɛ̃=ɑ̃=nεk=sta=zə=ta=kʁi=njε=ʁə=ve=ni=sjε=nə=mə=ʁə=tjɛ̃=ɑ̃=nœ̃=va=zə=yʁ=nə=də=lɑ̃=ɡu=ʁø=de=ziʁ=da=mu=ʁø=zə=vɔ=lyp=te=nu=vwa=la=ɑ̃=la=se=zɑ̃=ny=nə=e=tʁɛ̃=tə=aʁ=dɑ̃=tə=lu=bli=pɥi=sɑ̃-a=bi=tə=syʁ=ta=bu=ʃə=le=tεʁ=ni=te=la=tɑ̃=tə=sə=ku=ʃə=su=tε=zi=ø=e=mwa=ʒə=ʁə=tɔ̃=bə=ɑ̃=nεs=kla=və=mɑ̃=ʃε=nɑ̃=a=tɔ̃=kœʁ=de=vɔ=ʁɑ̃=tε=zaʁ=dœʁ=u=bljɑ̃=tu=tə=tε=sœʁ=ty=ε=paʁ=tu=ma=ve=nys=ku=ʁɔ=nɑ̃=tə=ty=ε=mɔ̃=tu=mɔ̃=na=fʁɔ=di=tə=ku=ʃɑ̃tə 1224

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
09/08/2004 00:00Sirian

chapo !!! ta tt compri s ke j voulè dir !!!!!! on nait esclave & dépendant, puis arrive un moment ou on s’émancipe et ou on s croa libr et for, pr retomb ds l but d tte vie, l amour, ki ns ren 1 nelle foa esclav & pr tjs. . .
merci d avoar compri !!!!
biz a toa ossi, rémi

Poème - Sans Thème -
Du 20/07/2004 00:00

L'écrit contient 787 mots qui sont répartis dans 1 strophes.