Poème:Mon Fardeaux

Encore un putin de matin où je me lève en manque
Encore une putin de journée, une putin de bataille qui commence
Et merde je’me suis encore endormi dehors, je me rappel pas de la veille
Juste quelque flash et l’horreur
Je tremble, j’ai froid
Putin il me faut ma dose, j’ai rien sur moi, faut que je rendre à l’hôtel prendre le matos
J’ai des crampes et du mal à marcher
Les gens me regarde bizarre et n’ose même pas me toucher
Mais je les emmerde moi
Je l’ai déteste autant qu’ils me hais, ouai je les emmerde moi
Comme ce putin de monde, cette putin de vie ou j’ai perdu le goût
Où y a que ma cam au fond qui vaut le coup

Affalé sur le lit, direct est la monté
Le produit circule en moi et je rentre dans mon univers
Dans ce monde si dur ou l’évasion oblige la réalité trop brisante
Alors j’ai choisi… de me tuer à p’tit feu
De toute facon je ne doit rien à personne nan et c’est ce que j’ai trouver de mieux
J’avoue enfin je croyais… être trop rêveuse
La vie m’a fais devenir cette jeune que les gens craigne
Mon mal être m’entraîne vers le fond chaque jour c’est la même rengaine
Ouai j’ai renoncé à me battre
Mon vice si obscur entre rouage et paysage si obscur
Nan j’ai l’impression de touché la mort mais elle veut pas me laisser rentrer
Elle me laisse toujours dehors