Slam:Ce Soir J’ai Le Cœur En Slam

Vous avez été une maîtresse éphémère,
laissée en moi un petit gout amer !
Avez quitté trop vite ma vie, comme le grand maître Charles Baudelaire !
Que pouvais-je alors y faire ?
J’étais en vos lieux cet errant en quête constante de renaissance.
Un petit esprit maculé d’insuffisances.
Quelques lettres de l’alphabet sur les pages raturées de mon cahier !
En vos endroits j’étais l’écho de l’omission ;
Immergé dans un monde de confusions.
Un élève dyslexique en manque cruel de mémoire,
dans un univers de corrections et de devoirs.
Pour seul outil ;
une vague interprétation de la logique de l’esprit.
Scolarité éphémère,
vous qui m’avez laissé ce petit gout amer !
Vos sages paroles d’enseignements,
étaient souvent incomprises de mon esprit d’enfant.
Mes doigts alors se sont souvent donnés à vos règles de bois et d’acier.
Vous vous êtes ainsi essayer en vain à me discipliner,
à défaut de pouvoir graver dans ma tête votre savoir standardisé.
J’étais cet oisillon tombé du nid bien trop pressé de s’envoler.
Qu’aucune cage ne pouvait emprisonner.
Tant de paysages imaginaires restaient à découvrir,
pour ne pas en votre cage mourir !
Une mission certes difficile,
que de s’échiner à éduquer, un petit imbécile.
J’ai eu je dois aussi l’admettre beaucoup chance,
en mes nombreuses errances et désespérances.
j’ai pu rencontrer en votre noble corps de métier,
De riches talents portés sur la vague de l’humanité.
Vous m’avez alors offert votre souveraine confiance !
Délivrer en ma conscience,
ces acquis si précieux.
Pour faire de moi à l’aide de votre bienveillance,
un élève parfois heureux.
Avec ces lacunes qui me font encore défauts !
Je suis devenu aujourd’hui ce modeste tailleur de mots.