Prose : Episode 4 : Souris.
Episode 4 : Souris.
Affublé d’un tee-shirt représentant la célèbre tête jaune en forme de pizza mangé au quart sur un fond noir des plus simples et d’un blazer fin mais néanmoins chaud, il eut vite fait de repérer Victor qui s’était fièrement posté au centre de la place St Hélène, adossé à son onéreuse berline.
« Je sais pas si j’préférais pas la chemise ! » Cria de loin Victor en riant.
« Et je ne pense pas que vous ayez le droit de vous garer ici ! » Répondit-il avec un grand sourire. Retrouver Victor le rassura considérablement, il existe encore des êtres bons sur Terre, se dit-il. Dans une situation comme celle-là, combien se seraient ne serait-ce qu’intéressé à un pauvre gamin évanoui au milieu d’une rue déserte alors que d’ici peu, ces lieux allaient être le théâtre d’un cataclysme incommensurable ? La plupart aurait sauvé leur peau avant celle d’un inconnu d’ores et déjà dans un sale état.
« Eh bien appelle donc la police, j’suis sûr qu’il s’feront une joie de m’embarquer !
- Je ne vous ferai pas ce plaisir, Vic’ ! » Ce sentiment de familiarité réconfortante qui s’était installé malgré lui le perturba un moment. Depuis ses dix ans, il s’était persuadé qu’il avait perdu pour toujours quelconque attrait pour les adultes. Ses familles d’accueil ne l’avaient jamais satisfait. Toutes leurs mises en scène pour qu’il se sente à nouveau chez lui n’avaient réussi à créer qu’un fort rejet. Il sentait que tout ceci n’était qu’une façade et, qu’au fond, ils ne cherchaient qu’à satisfaire leur petite voix intérieur qui les mettait au défi d’être de véritables parents.
Il se trouvait à l’arrière de la voiture. Victor avait ouvert le coffre pour que le plus jeune puisse y déposer son sac à dos. Quel chaos ! Pensa-t-il en découvrant le brouillamini qui avait envahi le coffre de cette citadine en apparence si propre. Sachets plastiques, boite à outils, emballages vides, balles de tennis, livres cornés et trousse de survie entrouverte sont autant d’exemples de babioles que l’ont pouvait y trouver. Cependant, parmi ce fatras, une mallette noire jurait. Elle semblait nouvelle en ces lieux, cachée dans le coin intérieur droit. Une voix le sortit de ses rêveries : « Tu comptes camper là, Pac-man ? ». Son esprit vif se risqua un instant à vouloir demander à Victor son contenu, mais cesse d’être si curieux, c’est un vilain défaut était l’une des conditions de sa présence ici. Il se contenta de jeter son sac, fermer le coffre et rejoindre la place du passager.
« On devrait pas en avoir pour plus d’une heure et demi de route, dit Victor en démarrant le moteur qui vrombit sourdement à l’avant du véhicule, t’as de quoi t’occuper ?
- Je pensais qu’on pourrait discuter. . » Voyant son regard empli d’un doux blâme, il s’empressa de se justifier : « Vous avez parlé de curiosité, pas de bavardise !
- Là tu m’as bien eu, p’tit ! » Lança joyeusement l’homme après que la gaieté ait atteint toutes les parties de son visage. En s’inclinant pour observer un peu mieux l’intérieur de la voiture, le jeune homme vit derrière son siège, négligemment abandonné au sol, un rehausseur pour enfant d’une couleur rose pâle. Se retournant vers Victor, il remarqua à coté du compteur de vitesse un petit bout de papier sur lequel était dessiné sans prétention une coquette fleur jaune accompagnée d’un petit papillon fantaisiste portant un millier de couleur délavées sur chacune de ses ailes. Le papier était jaunis et froissé.
« Comment s’appelle-t-elle ? » Chuchota-t-il, redoutant un nouveau reproche. Victor fronça les sourcils. « Oubliez ç. .
- Romane.
- Pourquoi n’êt. .
- Elle approche la quinzaine, mais ça, je n’pourrai pas le voir, arrêté du Juge. » Il avait anticipé sa question. Ils étaient deux à froncer les sourcils. Pac-man faisait maintenant face à la fenêtre tandis que son porteur se torturait l’esprit à savoir quelle situation était la plus douloureuse. Affronter une perte définitive ou bien être tenu éloigné de sa chair et de son sang. Aucune, sans doute. Victor décida que son tour était venu. « Pourquoi étais-tu seul ? » Blotti contre son siège, il voulu d’abord répondre qu’il ne s’était pas réveillé, mais lorsque son regard croisa l’intense sollicitude que lui transmettait les yeux de Victor, il comprit la portée de ces paroles. Il baissa la tête. « Mes parents sont morts il y a huit ans. » furent ses mots tandis qu’une larme se créait un chemin sur sa joue gauche. Il n’avait pas l’habitude d’aborder le sujet, et quand cela arrivait, il assistait chaque fois à la même réaction. Il s’attendait donc au sempiternel mes condoléances qui l’avait suivi toutes ces années.
« Dans ce cas, lève la tête et fais leur honneur, souris comme jamais auparavant ! Ils ne t’ont certainement pas donné la vie pour que tu la passes à les pleurer. »
Une vague de chaleur intense monta de son estomac et finit par rougir ses joues. Ce qui se créa à cet instant entre les deux générations ne pouvait être décrit par de simples mots. Un timide sourire naquit sur son jeune visage, illuminant ses yeux.
Souris comme jamais auparavant ! Ses pensées se perdirent peu à peu dans le sombre paysage qui défilait derrière la fenêtre. La tempête qui s’annonçait avait assombri la forêt environnante, la rendant plus inquiétante qu’elle ne l’était déjà. A tout moment on pouvait s’attendre à ce que quelque chose, un loup enragé, un ours affamé ou tout autre bête monstrueuse surgisse des bois, cependant il se savait en sécurité. Il finit par s’endormir.
Ils avaient tranquillement parcouru la moitié du chemin quand une lumière blanchâtre attira son attention vers les bois avant de s’éteindre presque aussitôt. C’était la deuxième fois qu’il remarquait ces phares, le droit était plus faible que le gauche et leur couleur était singulière. Pas déjà ! ? Pensa-t-il tandis que ses traits trahissait son inquiétude. Il allait devoir le réveiller.
« Je sais pas si j’préférais pas la chemise ! » Cria de loin Victor en riant.
« Et je ne pense pas que vous ayez le droit de vous garer ici ! » Répondit-il avec un grand sourire. Retrouver Victor le rassura considérablement, il existe encore des êtres bons sur Terre, se dit-il. Dans une situation comme celle-là, combien se seraient ne serait-ce qu’intéressé à un pauvre gamin évanoui au milieu d’une rue déserte alors que d’ici peu, ces lieux allaient être le théâtre d’un cataclysme incommensurable ? La plupart aurait sauvé leur peau avant celle d’un inconnu d’ores et déjà dans un sale état.
« Eh bien appelle donc la police, j’suis sûr qu’il s’feront une joie de m’embarquer !
- Je ne vous ferai pas ce plaisir, Vic’ ! » Ce sentiment de familiarité réconfortante qui s’était installé malgré lui le perturba un moment. Depuis ses dix ans, il s’était persuadé qu’il avait perdu pour toujours quelconque attrait pour les adultes. Ses familles d’accueil ne l’avaient jamais satisfait. Toutes leurs mises en scène pour qu’il se sente à nouveau chez lui n’avaient réussi à créer qu’un fort rejet. Il sentait que tout ceci n’était qu’une façade et, qu’au fond, ils ne cherchaient qu’à satisfaire leur petite voix intérieur qui les mettait au défi d’être de véritables parents.
Il se trouvait à l’arrière de la voiture. Victor avait ouvert le coffre pour que le plus jeune puisse y déposer son sac à dos. Quel chaos ! Pensa-t-il en découvrant le brouillamini qui avait envahi le coffre de cette citadine en apparence si propre. Sachets plastiques, boite à outils, emballages vides, balles de tennis, livres cornés et trousse de survie entrouverte sont autant d’exemples de babioles que l’ont pouvait y trouver. Cependant, parmi ce fatras, une mallette noire jurait. Elle semblait nouvelle en ces lieux, cachée dans le coin intérieur droit. Une voix le sortit de ses rêveries : « Tu comptes camper là, Pac-man ? ». Son esprit vif se risqua un instant à vouloir demander à Victor son contenu, mais cesse d’être si curieux, c’est un vilain défaut était l’une des conditions de sa présence ici. Il se contenta de jeter son sac, fermer le coffre et rejoindre la place du passager.
« On devrait pas en avoir pour plus d’une heure et demi de route, dit Victor en démarrant le moteur qui vrombit sourdement à l’avant du véhicule, t’as de quoi t’occuper ?
- Je pensais qu’on pourrait discuter. . » Voyant son regard empli d’un doux blâme, il s’empressa de se justifier : « Vous avez parlé de curiosité, pas de bavardise !
- Là tu m’as bien eu, p’tit ! » Lança joyeusement l’homme après que la gaieté ait atteint toutes les parties de son visage. En s’inclinant pour observer un peu mieux l’intérieur de la voiture, le jeune homme vit derrière son siège, négligemment abandonné au sol, un rehausseur pour enfant d’une couleur rose pâle. Se retournant vers Victor, il remarqua à coté du compteur de vitesse un petit bout de papier sur lequel était dessiné sans prétention une coquette fleur jaune accompagnée d’un petit papillon fantaisiste portant un millier de couleur délavées sur chacune de ses ailes. Le papier était jaunis et froissé.
« Comment s’appelle-t-elle ? » Chuchota-t-il, redoutant un nouveau reproche. Victor fronça les sourcils. « Oubliez ç. .
- Romane.
- Pourquoi n’êt. .
- Elle approche la quinzaine, mais ça, je n’pourrai pas le voir, arrêté du Juge. » Il avait anticipé sa question. Ils étaient deux à froncer les sourcils. Pac-man faisait maintenant face à la fenêtre tandis que son porteur se torturait l’esprit à savoir quelle situation était la plus douloureuse. Affronter une perte définitive ou bien être tenu éloigné de sa chair et de son sang. Aucune, sans doute. Victor décida que son tour était venu. « Pourquoi étais-tu seul ? » Blotti contre son siège, il voulu d’abord répondre qu’il ne s’était pas réveillé, mais lorsque son regard croisa l’intense sollicitude que lui transmettait les yeux de Victor, il comprit la portée de ces paroles. Il baissa la tête. « Mes parents sont morts il y a huit ans. » furent ses mots tandis qu’une larme se créait un chemin sur sa joue gauche. Il n’avait pas l’habitude d’aborder le sujet, et quand cela arrivait, il assistait chaque fois à la même réaction. Il s’attendait donc au sempiternel mes condoléances qui l’avait suivi toutes ces années.
« Dans ce cas, lève la tête et fais leur honneur, souris comme jamais auparavant ! Ils ne t’ont certainement pas donné la vie pour que tu la passes à les pleurer. »
Une vague de chaleur intense monta de son estomac et finit par rougir ses joues. Ce qui se créa à cet instant entre les deux générations ne pouvait être décrit par de simples mots. Un timide sourire naquit sur son jeune visage, illuminant ses yeux.
Souris comme jamais auparavant ! Ses pensées se perdirent peu à peu dans le sombre paysage qui défilait derrière la fenêtre. La tempête qui s’annonçait avait assombri la forêt environnante, la rendant plus inquiétante qu’elle ne l’était déjà. A tout moment on pouvait s’attendre à ce que quelque chose, un loup enragé, un ours affamé ou tout autre bête monstrueuse surgisse des bois, cependant il se savait en sécurité. Il finit par s’endormir.
Ils avaient tranquillement parcouru la moitié du chemin quand une lumière blanchâtre attira son attention vers les bois avant de s’éteindre presque aussitôt. C’était la deuxième fois qu’il remarquait ces phares, le droit était plus faible que le gauche et leur couleur était singulière. Pas déjà ! ? Pensa-t-il tandis que ses traits trahissait son inquiétude. Il allait devoir le réveiller.
Thedissident
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Poème en Phonétique
afyble dœ̃ ti ʃiʁ ʁəpʁezɑ̃tɑ̃ la selεbʁə tεtə ʒonə ɑ̃ fɔʁmə də piza mɑ̃ʒe o kaʁ syʁ œ̃ fɔ̃ nwaʁ dε plys sɛ̃pləz- e dœ̃ blaze fɛ̃ mε neɑ̃mwɛ̃ ʃo, il y vitə fε də ʁəpeʁe viktɔʁ ki setε fjεʁəmɑ̃ pɔste o sɑ̃tʁə də la plasə εs te elεnə, adɔse a sɔ̃n- ɔneʁøzə bεʁlinə.
« ʒə sε pa si ʒpʁefeʁε pa la ʃəmizə ! » kʁja də lwɛ̃ viktɔʁ ɑ̃ ʁjɑ̃.
« εt ʒə nə pɑ̃sə pa kə vuz- εje lə dʁwa də vu ɡaʁe isi ! » ʁepɔ̃di til avεk œ̃ ɡʁɑ̃ suʁiʁə. ʁətʁuve viktɔʁ lə ʁasyʁa kɔ̃sideʁabləmɑ̃, il εɡzistə ɑ̃kɔʁə dεz- εtʁə- bɔ̃ syʁ teʁə, sə di til. dɑ̃z- ynə sitɥasjɔ̃ kɔmə sεllə la, kɔ̃bjɛ̃ sə səʁε nə səʁε sə kɛ̃teʁese a œ̃ povʁə ɡamɛ̃ evanui o miljø dynə ʁy dezεʁtə alɔʁ kə disi pø, sε ljøz- alε εtʁə lə teatʁə dœ̃ kataklismə ɛ̃kɔmɑ̃syʁablə ? la plypaʁ oʁε sove lœʁ po avɑ̃ sεllə dœ̃n- ɛ̃kɔny dɔʁəz- e deʒa dɑ̃z- œ̃ salə eta.
« ε bjɛ̃ apεllə dɔ̃k la pɔlisə, ʒsɥi syʁ kil sfəʁɔ̃ ynə ʒwa də mɑ̃baʁke !
ʒə nə vu fəʁε pa sə plεziʁ, vis ! » sə sɑ̃timɑ̃ də familjaʁite ʁekɔ̃fɔʁtɑ̃tə ki setε ɛ̃stale malɡʁe lɥi lə pεʁtyʁba œ̃ mɔmɑ̃. dəpɥi sε diz- ɑ̃, il setε pεʁsɥade kil avε pεʁdy puʁ tuʒuʁ kεlkɔ̃kə atʁε puʁ lεz- adyltə. sε famijə dakœj nə lavε ʒamε satisfε. tutə lœʁ mizəz- ɑ̃ sεnə puʁ kil sə sɑ̃tə a nuvo ʃe lɥi navε ʁeysi a kʁee kœ̃ fɔʁ ʁəʒε. il sɑ̃tε kə tu səsi netε kynə fasadə e, ko fɔ̃, il nə ʃεʁʃε ka satisfεʁə lœʁ pətitə vwa ɛ̃teʁjœʁ ki lε mεtε o defi dεtʁə də veʁitablə paʁɑ̃.
il sə tʁuvε a laʁjεʁə də la vwatyʁə. viktɔʁ avε uvεʁ lə kɔfʁə puʁ kə lə plys ʒənə pɥisə i depoze sɔ̃ sak a do. kεl ʃao ! pɑ̃sa til ɑ̃ dekuvʁɑ̃ lə bʁujamini ki avε ɑ̃vai lə kɔfʁə də sεtə sitadinə ɑ̃n- apaʁɑ̃sə si pʁɔpʁə. saʃε plastik, bwatə a uti, ɑ̃balaʒə vidə, balə də tεni, livʁə- kɔʁnez- e tʁusə də syʁvi ɑ̃tʁuvεʁtə sɔ̃t- otɑ̃ dεɡzɑ̃plə də babjɔlə kə lɔ̃ puvε i tʁuve. səpɑ̃dɑ̃, paʁmi sə fatʁa, ynə malεtə nwaʁə ʒyʁε. εllə sɑ̃blε nuvεllə ɑ̃ sε ljø, kaʃe dɑ̃ lə kwɛ̃ ɛ̃teʁjœʁ dʁwa. ynə vwa lə sɔʁti də sε ʁεvəʁi : « ty kɔ̃tə kɑ̃pe la, pak mɑ̃ ? ». sɔ̃n- εspʁi vif sə ʁiska œ̃n- ɛ̃stɑ̃ a vulwaʁ dəmɑ̃de a viktɔʁ sɔ̃ kɔ̃təny, mε sεsə dεtʁə si kyʁjø, sεt- œ̃ vilɛ̃ defo etε lynə dε kɔ̃disjɔ̃ də sa pʁezɑ̃sə isi. il sə kɔ̃tɑ̃ta də ʒəte sɔ̃ sak, fεʁme lə kɔfʁə e ʁəʒwɛ̃dʁə la plasə dy pasaʒe.
« ɔ̃ dəvʁε pa ɑ̃n- avwaʁ puʁ plys dynə œʁ e dəmi də ʁutə, di viktɔʁ ɑ̃ demaʁɑ̃ lə mɔtœʁ ki vʁɔ̃bi suʁdəmɑ̃ a lavɑ̃ dy veikylə, ta də kwa tɔkype ?
ʒə pɑ̃sε kɔ̃ puʁʁε diskyte. » vwajɑ̃ sɔ̃ ʁəɡaʁ ɑ̃pli dœ̃ du blamə, il sɑ̃pʁesa də sə ʒystifje : « vusz- ave paʁle də kyʁjozite, pa də bavaʁdizə !
la ty ma bjɛ̃ y, ptit ! » lɑ̃sa ʒwajøzəmɑ̃ lɔmə apʁε kə la ɡεəte ε atɛ̃ tutə lε paʁti də sɔ̃ vizaʒə. ɑ̃ sɛ̃klinɑ̃ puʁ ɔpsεʁve œ̃ pø mjø lɛ̃teʁjœʁ də la vwatyʁə, lə ʒənə ɔmə vit dəʁjεʁə sɔ̃ sjεʒə, neɡliʒamɑ̃ abɑ̃dɔne o sɔl, œ̃ ʁəosœʁ puʁ ɑ̃fɑ̃ dynə kulœʁ ʁozə palə. sə ʁətuʁnɑ̃ vεʁ viktɔʁ, il ʁəmaʁka a kɔte dy kɔ̃tœʁ də vitεsə œ̃ pəti bu də papje syʁ ləkεl etε desine sɑ̃ pʁetɑ̃sjɔ̃ ynə kɔkεtə flœʁ ʒonə akɔ̃paɲe dœ̃ pəti papijɔ̃ fɑ̃tεzistə pɔʁtɑ̃ œ̃ milje də kulœʁ delave syʁ ʃakynə də sεz- εlə. lə papje etε ʒoniz- e fʁwase.
« kɔmɑ̃ sapεllə tεllə ? » ʃyʃɔta til, ʁədutɑ̃ œ̃ nuvo ʁəpʁoʃə. viktɔʁ fʁɔ̃sa lε suʁsil. « ublje s.
ʁɔmanə.
puʁkwa nεt.
εllə apʁoʃə la kɛ̃zεnə, mε sa, ʒə npuʁʁε pa lə vwaʁ, aʁεte dy ʒyʒə. » il avε ɑ̃tisipe sa kεstjɔ̃. ilz- etε døz- a fʁɔ̃se lε suʁsil. pak mɑ̃ fəzε mɛ̃tənɑ̃ fasə a la fənεtʁə tɑ̃di kə sɔ̃ pɔʁtœʁ sə tɔʁtyʁε lεspʁi a savwaʁ kεllə sitɥasjɔ̃ etε la plys duluʁøzə. afʁɔ̃te ynə pεʁtə definitivə u bjɛ̃ εtʁə təny elwaɲe də sa ʃεʁ e də sɔ̃ sɑ̃. okynə, sɑ̃ dutə. viktɔʁ desida kə sɔ̃ tuʁ etε vəny. « puʁkwa etε ty səl ? » blɔti kɔ̃tʁə sɔ̃ sjεʒə, il vuly dabɔʁ ʁepɔ̃dʁə kil nə setε pa ʁevεje, mε lɔʁskə sɔ̃ ʁəɡaʁ kʁwaza lɛ̃tɑ̃sə sɔlisitydə kə lɥi tʁɑ̃smεtε lεz- iø də viktɔʁ, il kɔ̃pʁi la pɔʁte də sε paʁɔlə. il bεsa la tεtə. « məs paʁɑ̃ sɔ̃ mɔʁz- il i a ɥit ɑ̃. » fyʁe sε mo tɑ̃di kynə laʁmə sə kʁeε œ̃ ʃəmɛ̃ syʁ sa ʒu ɡoʃə. il navε pa labitydə dabɔʁde lə syʒε, e kɑ̃ səla aʁivε, il asistε ʃakə fwaz- a la mεmə ʁeaksjɔ̃. il satɑ̃dε dɔ̃k o sɑ̃pitεʁnεl mε kɔ̃dɔleɑ̃sə ki lavε sɥivi tutə sεz- ane.
« dɑ̃ sə ka, lεvə la tεtə e fε lœʁ ɔnœʁ, suʁi kɔmə ʒamεz- opaʁavɑ̃ ! il nə tɔ̃ sεʁtεnəmɑ̃ pa dɔne la vi puʁ kə ty la pasəz- a lε pləʁe. »
ynə vaɡ də ʃalœʁ ɛ̃tɑ̃sə mɔ̃ta də sɔ̃n- εstɔmak e fini paʁ ʁuʒiʁ sε ʒu. sə ki sə kʁea a sεt ɛ̃stɑ̃ ɑ̃tʁə lε dø ʒeneʁasjɔ̃ nə puvε εtʁə dekʁi paʁ də sɛ̃plə mo. œ̃ timidə suʁiʁə naki syʁ sɔ̃ ʒənə vizaʒə, ilyminɑ̃ sεz- iø.
suʁi kɔmə ʒamεz- opaʁavɑ̃ ! sε pɑ̃se sə pεʁdiʁe pø a pø dɑ̃ lə sɔ̃bʁə pεizaʒə ki defilε dəʁjεʁə la fənεtʁə. la tɑ̃pεtə ki sanɔ̃sε avε asɔ̃bʁi la fɔʁε ɑ̃viʁɔnɑ̃tə, la ʁɑ̃dɑ̃ plysz- ɛ̃kjetɑ̃tə kεllə nə letε deʒa. a tu mɔmɑ̃ ɔ̃ puvε satɑ̃dʁə a sə kə kεlkə ʃozə, œ̃ lu ɑ̃ʁaʒe, œ̃n- uʁz- afame u tut- otʁə bεtə mɔ̃stʁyøzə syʁʒisə dε bwa, səpɑ̃dɑ̃ il sə savε ɑ̃ sekyʁite. il fini paʁ sɑ̃dɔʁmiʁ.
ilz- avε tʁɑ̃kjmɑ̃ paʁkuʁy la mwatje dy ʃəmɛ̃ kɑ̃t- ynə lymjεʁə blɑ̃ʃatʁə atiʁa sɔ̃n- atɑ̃sjɔ̃ vεʁ lε bwaz- avɑ̃ də setɛ̃dʁə pʁεskə osito. setε la døzjεmə fwa kil ʁəmaʁkε sε faʁə, lə dʁwa etε plys fεblə kə lə ɡoʃə e lœʁ kulœʁ etε sɛ̃ɡyljεʁə. pa deʒa ! ? pɑ̃sa til tɑ̃di kə sε tʁε tʁaisε sɔ̃n- ɛ̃kjetydə. il alε dəvwaʁ lə ʁevεje.
« ʒə sε pa si ʒpʁefeʁε pa la ʃəmizə ! » kʁja də lwɛ̃ viktɔʁ ɑ̃ ʁjɑ̃.
« εt ʒə nə pɑ̃sə pa kə vuz- εje lə dʁwa də vu ɡaʁe isi ! » ʁepɔ̃di til avεk œ̃ ɡʁɑ̃ suʁiʁə. ʁətʁuve viktɔʁ lə ʁasyʁa kɔ̃sideʁabləmɑ̃, il εɡzistə ɑ̃kɔʁə dεz- εtʁə- bɔ̃ syʁ teʁə, sə di til. dɑ̃z- ynə sitɥasjɔ̃ kɔmə sεllə la, kɔ̃bjɛ̃ sə səʁε nə səʁε sə kɛ̃teʁese a œ̃ povʁə ɡamɛ̃ evanui o miljø dynə ʁy dezεʁtə alɔʁ kə disi pø, sε ljøz- alε εtʁə lə teatʁə dœ̃ kataklismə ɛ̃kɔmɑ̃syʁablə ? la plypaʁ oʁε sove lœʁ po avɑ̃ sεllə dœ̃n- ɛ̃kɔny dɔʁəz- e deʒa dɑ̃z- œ̃ salə eta.
« ε bjɛ̃ apεllə dɔ̃k la pɔlisə, ʒsɥi syʁ kil sfəʁɔ̃ ynə ʒwa də mɑ̃baʁke !
ʒə nə vu fəʁε pa sə plεziʁ, vis ! » sə sɑ̃timɑ̃ də familjaʁite ʁekɔ̃fɔʁtɑ̃tə ki setε ɛ̃stale malɡʁe lɥi lə pεʁtyʁba œ̃ mɔmɑ̃. dəpɥi sε diz- ɑ̃, il setε pεʁsɥade kil avε pεʁdy puʁ tuʒuʁ kεlkɔ̃kə atʁε puʁ lεz- adyltə. sε famijə dakœj nə lavε ʒamε satisfε. tutə lœʁ mizəz- ɑ̃ sεnə puʁ kil sə sɑ̃tə a nuvo ʃe lɥi navε ʁeysi a kʁee kœ̃ fɔʁ ʁəʒε. il sɑ̃tε kə tu səsi netε kynə fasadə e, ko fɔ̃, il nə ʃεʁʃε ka satisfεʁə lœʁ pətitə vwa ɛ̃teʁjœʁ ki lε mεtε o defi dεtʁə də veʁitablə paʁɑ̃.
il sə tʁuvε a laʁjεʁə də la vwatyʁə. viktɔʁ avε uvεʁ lə kɔfʁə puʁ kə lə plys ʒənə pɥisə i depoze sɔ̃ sak a do. kεl ʃao ! pɑ̃sa til ɑ̃ dekuvʁɑ̃ lə bʁujamini ki avε ɑ̃vai lə kɔfʁə də sεtə sitadinə ɑ̃n- apaʁɑ̃sə si pʁɔpʁə. saʃε plastik, bwatə a uti, ɑ̃balaʒə vidə, balə də tεni, livʁə- kɔʁnez- e tʁusə də syʁvi ɑ̃tʁuvεʁtə sɔ̃t- otɑ̃ dεɡzɑ̃plə də babjɔlə kə lɔ̃ puvε i tʁuve. səpɑ̃dɑ̃, paʁmi sə fatʁa, ynə malεtə nwaʁə ʒyʁε. εllə sɑ̃blε nuvεllə ɑ̃ sε ljø, kaʃe dɑ̃ lə kwɛ̃ ɛ̃teʁjœʁ dʁwa. ynə vwa lə sɔʁti də sε ʁεvəʁi : « ty kɔ̃tə kɑ̃pe la, pak mɑ̃ ? ». sɔ̃n- εspʁi vif sə ʁiska œ̃n- ɛ̃stɑ̃ a vulwaʁ dəmɑ̃de a viktɔʁ sɔ̃ kɔ̃təny, mε sεsə dεtʁə si kyʁjø, sεt- œ̃ vilɛ̃ defo etε lynə dε kɔ̃disjɔ̃ də sa pʁezɑ̃sə isi. il sə kɔ̃tɑ̃ta də ʒəte sɔ̃ sak, fεʁme lə kɔfʁə e ʁəʒwɛ̃dʁə la plasə dy pasaʒe.
« ɔ̃ dəvʁε pa ɑ̃n- avwaʁ puʁ plys dynə œʁ e dəmi də ʁutə, di viktɔʁ ɑ̃ demaʁɑ̃ lə mɔtœʁ ki vʁɔ̃bi suʁdəmɑ̃ a lavɑ̃ dy veikylə, ta də kwa tɔkype ?
ʒə pɑ̃sε kɔ̃ puʁʁε diskyte. » vwajɑ̃ sɔ̃ ʁəɡaʁ ɑ̃pli dœ̃ du blamə, il sɑ̃pʁesa də sə ʒystifje : « vusz- ave paʁle də kyʁjozite, pa də bavaʁdizə !
la ty ma bjɛ̃ y, ptit ! » lɑ̃sa ʒwajøzəmɑ̃ lɔmə apʁε kə la ɡεəte ε atɛ̃ tutə lε paʁti də sɔ̃ vizaʒə. ɑ̃ sɛ̃klinɑ̃ puʁ ɔpsεʁve œ̃ pø mjø lɛ̃teʁjœʁ də la vwatyʁə, lə ʒənə ɔmə vit dəʁjεʁə sɔ̃ sjεʒə, neɡliʒamɑ̃ abɑ̃dɔne o sɔl, œ̃ ʁəosœʁ puʁ ɑ̃fɑ̃ dynə kulœʁ ʁozə palə. sə ʁətuʁnɑ̃ vεʁ viktɔʁ, il ʁəmaʁka a kɔte dy kɔ̃tœʁ də vitεsə œ̃ pəti bu də papje syʁ ləkεl etε desine sɑ̃ pʁetɑ̃sjɔ̃ ynə kɔkεtə flœʁ ʒonə akɔ̃paɲe dœ̃ pəti papijɔ̃ fɑ̃tεzistə pɔʁtɑ̃ œ̃ milje də kulœʁ delave syʁ ʃakynə də sεz- εlə. lə papje etε ʒoniz- e fʁwase.
« kɔmɑ̃ sapεllə tεllə ? » ʃyʃɔta til, ʁədutɑ̃ œ̃ nuvo ʁəpʁoʃə. viktɔʁ fʁɔ̃sa lε suʁsil. « ublje s.
ʁɔmanə.
puʁkwa nεt.
εllə apʁoʃə la kɛ̃zεnə, mε sa, ʒə npuʁʁε pa lə vwaʁ, aʁεte dy ʒyʒə. » il avε ɑ̃tisipe sa kεstjɔ̃. ilz- etε døz- a fʁɔ̃se lε suʁsil. pak mɑ̃ fəzε mɛ̃tənɑ̃ fasə a la fənεtʁə tɑ̃di kə sɔ̃ pɔʁtœʁ sə tɔʁtyʁε lεspʁi a savwaʁ kεllə sitɥasjɔ̃ etε la plys duluʁøzə. afʁɔ̃te ynə pεʁtə definitivə u bjɛ̃ εtʁə təny elwaɲe də sa ʃεʁ e də sɔ̃ sɑ̃. okynə, sɑ̃ dutə. viktɔʁ desida kə sɔ̃ tuʁ etε vəny. « puʁkwa etε ty səl ? » blɔti kɔ̃tʁə sɔ̃ sjεʒə, il vuly dabɔʁ ʁepɔ̃dʁə kil nə setε pa ʁevεje, mε lɔʁskə sɔ̃ ʁəɡaʁ kʁwaza lɛ̃tɑ̃sə sɔlisitydə kə lɥi tʁɑ̃smεtε lεz- iø də viktɔʁ, il kɔ̃pʁi la pɔʁte də sε paʁɔlə. il bεsa la tεtə. « məs paʁɑ̃ sɔ̃ mɔʁz- il i a ɥit ɑ̃. » fyʁe sε mo tɑ̃di kynə laʁmə sə kʁeε œ̃ ʃəmɛ̃ syʁ sa ʒu ɡoʃə. il navε pa labitydə dabɔʁde lə syʒε, e kɑ̃ səla aʁivε, il asistε ʃakə fwaz- a la mεmə ʁeaksjɔ̃. il satɑ̃dε dɔ̃k o sɑ̃pitεʁnεl mε kɔ̃dɔleɑ̃sə ki lavε sɥivi tutə sεz- ane.
« dɑ̃ sə ka, lεvə la tεtə e fε lœʁ ɔnœʁ, suʁi kɔmə ʒamεz- opaʁavɑ̃ ! il nə tɔ̃ sεʁtεnəmɑ̃ pa dɔne la vi puʁ kə ty la pasəz- a lε pləʁe. »
ynə vaɡ də ʃalœʁ ɛ̃tɑ̃sə mɔ̃ta də sɔ̃n- εstɔmak e fini paʁ ʁuʒiʁ sε ʒu. sə ki sə kʁea a sεt ɛ̃stɑ̃ ɑ̃tʁə lε dø ʒeneʁasjɔ̃ nə puvε εtʁə dekʁi paʁ də sɛ̃plə mo. œ̃ timidə suʁiʁə naki syʁ sɔ̃ ʒənə vizaʒə, ilyminɑ̃ sεz- iø.
suʁi kɔmə ʒamεz- opaʁavɑ̃ ! sε pɑ̃se sə pεʁdiʁe pø a pø dɑ̃ lə sɔ̃bʁə pεizaʒə ki defilε dəʁjεʁə la fənεtʁə. la tɑ̃pεtə ki sanɔ̃sε avε asɔ̃bʁi la fɔʁε ɑ̃viʁɔnɑ̃tə, la ʁɑ̃dɑ̃ plysz- ɛ̃kjetɑ̃tə kεllə nə letε deʒa. a tu mɔmɑ̃ ɔ̃ puvε satɑ̃dʁə a sə kə kεlkə ʃozə, œ̃ lu ɑ̃ʁaʒe, œ̃n- uʁz- afame u tut- otʁə bεtə mɔ̃stʁyøzə syʁʒisə dε bwa, səpɑ̃dɑ̃ il sə savε ɑ̃ sekyʁite. il fini paʁ sɑ̃dɔʁmiʁ.
ilz- avε tʁɑ̃kjmɑ̃ paʁkuʁy la mwatje dy ʃəmɛ̃ kɑ̃t- ynə lymjεʁə blɑ̃ʃatʁə atiʁa sɔ̃n- atɑ̃sjɔ̃ vεʁ lε bwaz- avɑ̃ də setɛ̃dʁə pʁεskə osito. setε la døzjεmə fwa kil ʁəmaʁkε sε faʁə, lə dʁwa etε plys fεblə kə lə ɡoʃə e lœʁ kulœʁ etε sɛ̃ɡyljεʁə. pa deʒa ! ? pɑ̃sa til tɑ̃di kə sε tʁε tʁaisε sɔ̃n- ɛ̃kjetydə. il alε dəvwaʁ lə ʁevεje.