Univers de poésie d'un auteur

Prose:Interlude 1 : Une Vie Parmi D’autres.

La Prose

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« Bénissez-moi mon Père car j’ai péché. . Je viens me confesser à Dieu tout puissant et à vous, mon Père. » Les mots résonnèrent en ces lieux saints, désertés à cette heure. Solennellement, il fit le signe de croix avant de lever les yeux vers la petite statuette d’un homme souffrant en silence, accrochée au-dessus du bois brun de la porte. Dans ce lieux confiné où des milliers de repentant étaient venus chercher la grâce divine pour des raisons si hétérogènes qu’une vie ne saurait suffire pour toutes les répertorier, Victor était mal à l’aise et sa tension s’était fait sentir dans les fluctuations de sa voix.
« Détendez-vous, mon Fils, ici ne se trouvent que vous, moi et le Saint Esprit. A quand remonte votre dernière repentance ? » Sujet à un pincement causé par une certaine honte, il mit un temps avant de répondre que sa dernière visite datait de 1992, soit 18 ans en arrière. « Malgré tout, mon Fils, le Seigneur est heureux que vous soyez revenu vers lui et est prêt à entendre votre confession. »
Prenant une profonde inspiration, Victor commença son récit.

« J’ai commis le péché de chaire. »
Il rencontra la femme qui allait porter son enfant le lundi 15 mars 1993. Issue d’une famille noble, on la nomma Alizé. Elle aimait se rendre dans le Parc Saint Paul les après-midi ensoleillé comme ce lundi, pour échapper au protectionnisme étouffant de sa famille. Leurs précédentes rencontres furent anodines. Ils échangeaient le strict minimum que la politesse imposait, pas plus. Ils s’asseyaient néanmoins toujours sur le même banc qui avait vue sur une étendue d’eau aménagée. Chacun perdu dans ses propres pensés. Ce jour-là, le jeune homme isolé par son Walkman admirait principalement, sur sa droite, le paysage teinté de bleu, sur fond vert, sur fond bleu plus clair. Sur la rive opposée se trouvait une baraque en bois assaillie par les feuillages, autours de laquelle il regardait parfois s’affairer le gardien du parc, un vieil homme rabougri que Victor appréciait particulièrement. Quant à elle, Alizé lisait un livre sans le lire, son esprit étant plus obnubilé par tous les problèmes qu’une adolescente de son âge pouvait avoir que par les mésaventures de la Princesse de Clèves.
L’incident qui les rapprocha aurait pu être tragique si les réflexes de la jeune femme n’avaient pas été si prompts. Alors que Victor ne comprit ce qu’il se passait qu’une fois que les ondulations de l’eau aient attiré son attention, Alizé avait déjà plongé et ramenait tant bien que mal un jeune garçon inconscient sur le rebord dallé. C’est lui qui lui prodigua les premiers secours. Le garçon cracha le reste d’eau de ses poumons dans une forte toux.
Ensemble, ils avaient sauvé une vie.
Ils se revirent une fois. Puis deux. Puis trois. Jusqu’en devenir inséparables.
Ce jour où il a aimé il le su vraiment, car dans tout ce qu’il faisait il y avait du changement, dans tout ce qu’il voyait, entendait ou sentait il y avait des traces d’elle, elle le transportait. Dès qu’il voyait un film et que l’actrice était belle, il n’y avait pas de doutes, elle ressemblait à la sienne. Dès qu’il lisait un livre il idéalisait ses rêves, anticipait son avenir, ne pouvait être qu’avec elle. (1)
_____Puis deux ans passèrent et les ennuis arrivèrent, une enfant imprévue était née de leur amour, cette Romane si menue allait dérégler leur parcours. Faire des sacrifices était devenu inévitable alors qu’Alizé avait rencontré le Diable, du moins c’est ce que ses parents pensèrent, l’obligeant à quitter ses repères. Le jeune couple trouva alors un petit appartement. Ils étaient ensemble, heureux et indépendants, mais, indépendance oblige, ils durent faire face à tous les problèmes d’argent qu’élever un enfant inflige.

« J’ai été jaloux de mon prochain et ai envié sa situation. »
Alors que se nourrir avait peu à peu revêtu le costume du luxe, il ne pouvait s’empêcher, dans la rue, de remarquer à quel point les mieux lotis étaient fiers d’arborer partout sur leur personne des signes si évidents de leur bien être financier. Ça le rendit malade et, progressivement, l’atmosphère de son petit monde s’assombrit. Il n’était plus heureux d’y retourner. Bien sûr, il aimait toujours autant les deux femmes de sa vie. Malgré les confrontations toujours plus nombreuses, toujours plus douloureuses, il l’aimait. Il les aimait profondément. C’est sans doutes pour cette raison qu’un soir il entra dans ce cercle. Ce cercle si fermé qu’y entrer signifiait ne jamais en sortir.

« J’ai fait du tort à ma santé et celle de mon prochain par la drogue. »
Il rencontra l’homme qui allait amorcer sa chute le dimanche 12 janvier 1997. De son nom d’emprunt, Franck, il se présenta à lui dans la convivialité d’un bar anonyme. Un bar de plus où Victor était venu se réfugier après avoir erré sans but dans la lumière réconfortante de la lune.
Franck était un chasseur. Pas le genre de chasseur qui va en forêt armé d’un fusil pour ramener un trophée morbide à l’arrière de son truck, bien qu’on puisse penser que son activité fût fortement similaire. Il était chargé d’arpenter ruelles, squats, bars ou tout autre endroit susceptible d’accueillir une âme en dérive, afin de lui faire miroiter une meilleure situation, une situation viable. A la manière d’un agent commercial, il avait l’art de la parole et savait déceler les faiblesses de ses cibles.
« Barman, on a besoin d’un verre plein par ici ! » Annonça-t-il en indiquant Victor à la carrure imposante qui s’agitait derrière le comptoir. Il ne prit même pas la peine de lever les yeux et but d’une longue gorgée le whisky si tôt qu’il fut servi.
« Quelle descente ! J’m’appelle Franck.
- Enchanté.
- Ça fait un moment que je te vois observer ton verre vide, j’me suis dit qu’un verre plein s’imposait !
- En effet.
- Pas très bavard à ce que je vois…
- Écoute, j’sais pas c’que te m’veux, mais j’suis pas d’humeur à voir ça maintenant. Merci pour le verre. Sur ce. » Victor avait posé quelque pièces sur le comptoir et s’apprêtait à se lever mais une main le retint par l’épaule.
- Tout l’monde a remarqué ta détresse, petit, même Roc le Borgne, dit-il en faisant un signe de la main à une masse informe qui s’accrochait à l’autre bout du bar. C’que j’veux dire, c’est qu’un mec qui vient dans un bar dans ton état pour ne boire qu’un seul verre doit avoir de sacrés problèmes d’argent…
- Tourne pas autours du pot. Et pour ta santé, m’appelle pas « petit ».
- Aaah, de la hargne ! J’aime ça ! Se réjouit-il, arborant son plus beau sourire malgré le regard noir de son interlocuteur. C’que j’te propose, ça ne se compte pas en billets de dix, ni en billets de cent. J’te parle de milliers que tu peux facilement t’faire.
- Tu veux m’parler de drogue, c’est ça ? J’marche pas la d’dans, moi, désolé, annonça-t-il d’un ton résolument neutre.
- Repense-y à l’occasion. Tiens, voilà ma carte « dit-il en glissant un rectangle cartonné dans sa poche. Il remarqua alors une chaussette décorée de dentelle dépassant de cette même poche. » Et si tu le fais pas pour toi, fais le pour elles… « Secoué par un accès de rage, Victor avait empoigné le col du marchand d’illusions - qui faisait bien une tête de plus. Franck s’affaissa sous sa force surprenante mais ne fit rien. Il avait perdu son sourire. Finalement, le jeune père lâcha sa prise, et s’en alla sans un mot.
» Réfléchis bien… Pense à leur bonheur ! « clamait la voix du bonimenteur dans son dos alors qu’il passait le pas de la porte.
Ces paroles le torturèrent un mois avant qu’il ne finisse par le contacter, après un appel de son conseiller bancaire qui n’avait de cesse de le harceler ces derniers temps. C’est ainsi que son ascension débuta.



» J’ai dissimulé la vérité et ai délibérément menti à mes proches. «

Au bout d’un an d’activités mineures au sein de l’organisation, il avait fini par se faire remarquer par plus haut placé. Il se vit offrir une réelle position. Dealeur, un métier qui a de l’avenir ! avait-il pensé sarcastiquement. Il savait pertinemment que son vrai métier ne lui ouvrait aucune perspective. L’entreprise dans laquelle il occupait un poste sans importance allait finir par fermer, comme la plupart des petites usines de l’hexagone. Mais pour l’instant ce n’était pas le cas. Il s’était toujours arrangé pour faire son noir labeur à la fin de la journée, en quittant l’usine, parfois en avance pour que les retards ne soient pas trop importants. Il ne voulait pas sacrifier le temps consacré à sa famille, ni créer de doutes dans l’esprit d’Alizé. C’est pour cela qu’il refusa d’abord l’offre qu’on lui fit. Il refusa avant de découvrir que son unique option était d’accepter.
Dealer était donc devenu sa principale activité, dont il avait calqué les horaires sur ceux du métier duquel il avait dû démissionner. Victor était organisé. Mieux, il était intelligent. Il n’avait changé aucune de ses habitudes. Il ne faisait pas d’excès. Il se contentait de vivre simplement. Il avait expliqué à sa femme que son salaire avait été augmenté suite aux profits qu’avait engrangés l’usine. Ce n’était pas astronomique, juste suffisant pour qu’à la fin du mois le compte bancaire ne vire pas au rouge. Tout allait pour le mieux aux confins de sa famille. La bonne humeur était de nouveau présente. Son foyer dégageait une réelle chaleur et il était toujours plus heureux d’y retourner. Un mal pour un bien, se rassurait-il.

» J’ai gardé de la haine, haine qui me pousse à me venger et qui m’a déjà fait prendre une vie. «
Cet état de stabilité bancale dura jusqu’en 2004. Romane venait de souffler sa neuvième bougie tandis que son père avait acquis assez de renommée pour compter parmi les hommes les plus influents de son organisation. Sa fortune se comptait en millions tandis que son bonheur se cantonnait à leurs yeux. Il avait même fini par oublier que ce qu’il faisait était mal. Le sort se chargea de le lui rappeler.
En 2004, la crise qui touchait le domaine sidérurgique eut raison de l’ex-entreprise de Victor qui ferma ses portes en septembre. C’est ce qu’un régional affichait en première alors qu’Alizé passait devant un kiosque à journaux. Après cinquante deux lectures successives de l’article, elle n’en croyait toujours pas ses yeux. Une semaine qu’elle était fermée selon le journal. Une semaine entière où son conjoint n’avait pas daigné aborder le sujet. Elle acquit la certitude qu’il mentait après quelques insinuations lancées à tout hasard au milieu de futiles conversations.
Lorsqu’elle découvrit la vérité - la vrai, toute entière, pour l’avoir suivi une journée – tout sembla s’effondrer autours d’elle. Son mari qu’elle pensait connaitre mieux que quiconque menait une double vie. Pire, sa deuxième vie participait à la destruction de centaines de vies humaines. Il était devenu l’un des fondements du mal viscéral qui régnait dans la ville. Elle ne put le supporter. Elle pensa un temps parler avec lui de cette situation avant de se rendre compte qu’elle n’aurait su affronter son regard. La lettre qu’elle laissa derrière elle était pleine d’amertume amoureuse et de tendre colère. Soit il quittait tout et la rejoignait ailleurs pour recommencer de zéro, soit elle entamait une procédure de divorce, à laquelle il n’avait pas intérêt à s’opposer, et il ne les reverrait jamais.
» Tu crois que j’ai pas déjà essayé ! ? « avait-il crié à cœur brisé et âme ouverte en direction du mur. Il ne reçut pour réponse qu’un Ta gueule ! anonyme venant du cinquième étage. La colère s’inscrivait dans chacun des traits de son visage, lui volant sa beauté naturelle, et les larmes coulaient sans qu’il ne pût les contenir. C’était impossible. Il ne pouvait pas s’enfuir si simplement. Ils le retrouveraient. Ils s’en prendraient certainement à elles. Une fois engagé, on ne peut pas démissionner. Sa frustration à ce moment n’eut d’égal que la haine qu’il ressentait pour le mal qui l’avait dévoré ainsi que pour lui-même, d’avoir été assez faible pour se laisser dévorer. Pour la première fois de sa vie, il avait l’impression de ne plus rien contrôler. Il n’était plus qu’une balle aux mains des joueurs, une feuille morte emportée dans les flux et reflux d’une rivière, un radeau sans rames à la dérive.
N’écoutant aucune raison, il sortit. En chemin, il croisa Eric. Eric était au mauvais endroit, au mauvais moment. Eric lui devait de l’argent. Eric finit sa soirée à l’hôpital. Seulement Eric faisait partie d’une autre organisation. Eric ne manqua pas d’informer ses supérieurs avant d’expirer son dernier souffle. Ainsi se déclara une guerre des gangs.



» Assieds-toi. « Avait intimé calmement une voix rauque dans son dos. Devant lui se dressait une simple chaise en métal qui jurait avec le reste de la salle, un salon style baroque. Les meubles étaient d’un bois sombre, imposants. D’épais rideaux noirs étaient tirés, isolant la salle du reste du monde. Une horloge sonna majestueusement dans le fond de la pièce, il était dix huit heures trente. Deux hommes étaient assis en face de lui et le dévisageaient de l’autre coté d’une large table basse offrant alcool, billets et poudre, en libre service.
» Tu prendras bien un verre, Victor ? « L’homme qui avait pris la parole était Dante, celui dont il avait toujours entendu parler sous l’alias de Big Boss ou Le Patron. Dans son complet gris clair d’un grand tailleur, il affichait un charisme rare et malgré son âge, il semblait inébranlable. Son visage, celui d’un homme marqué par les épreuves, était coupé en deux par une épaisse cicatrice qui s’étendait de son nez jusqu’au dessous de son oreille droite. Le Patron se leva, fit le tour de la table un ballon rempli d’un vin réputé à la main et le tendit en direction de Victor. Ses yeux eurent à peine le temps de se lever et son bras de se tendre que Dante incrusta de ton son poids le verre dans la tempe du malheureux. Le verre vola en éclats dans sa main, le sang gicla sur son costume et Victor plongea, tête la première, en direction du sol. Avec un regard de mépris, Dante claqua des doigts. Deux hommes apparurent alors et remirent Victor sur sa chaise. Sur sa joue gauche, la chaleur de son sang se mêlait à la rigueur du vin tandis que plusieurs débris affutés étaient incrustés plus haut dans sa peau. Victor bouillait à l’intérieur.
» Sais-tu ce que tu as fait, idiota ? « cracha Dante, d’une voix à en faire vibrer les murs. Il s’était appuyé sur le dossier en métal froid et se tenait si près du visage ensanglanté de Victor que ce dernier pût sentir l’air chaud qui émanait de sa bouche. » Sais-tu combien tu nous as couté, en argent comme en hommes ? Mais là n’est pas le plus impardonnable, sa voix se fit plus basse et il se redressa. Sais-tu à quel point tu nous as déshonorés ? A quel point tu m’as déshonoré ? « Son regard était solennel, comme emplit d’une grande déception mais toutefois compréhensif. Puis il baissa les yeux vers ses mains, dont une était souillée d’alcool et de sang, et reprit d’un air pensif. » Mais je suppose que c’est normal, c’est dans la nature humaine. On bénit l’oppresseur et bannit le philanthrope, comme on mord la main qui nous nourrit et caresse celle qui nous bat. Je t’ai tout donné, Victor, tu n’étais rien ! Rien de plus qu’un miséreux à qui j’ai bien voulu ouvrir les bras ! Et aujourd’hui tu es quelqu’un grâce-à-moi ! « ces derniers mots avaient été sifflés, les dents si serrées qu’elles en grinçaient. » Et voilà qu’on m’apprend que par pur égoïsme, tu as déclenché l’apocalypse dans mon monde ! « Il marqua une longue pause pendant laquelle il regagna sa place initiale. Victor n’avait pas levé la tête, il n’avait pas tenté de prendre la parole ; il se contentait d’attendre, encaissant chaque mot et contenant intelligemment sa colère.
» Tu n’es pas irremplaçable. Les pauvres types dans ton genre se bousculent à ma porte pour être là où tu es. C’est pour cela que je n’aurai pas de peine à te voir disparaitre. « De nouveau, il claqua des doigts. De nouveau, deux hommes apparurent et prirent chacun un de ses bras pour le mener hors de la pièce. » Requiescat in pace, Victor. «



Réfléchis. Chacun de ses gestes serait important, et il le savait. Réfléchis. Les deux armoires qui l’encadraient l’avaient emmené deux étages plus bas, dans une pièce vide et mal éclairée. Ils n’avaient pas pris la peine d’entraver mes mains car Victor n’affichait pas une carrure très impressionnante, juste banale. A sa droite, sbire numéro un, un mètre quatre-vingts cinq, un peu bedonnant mais tout de même solide, la crosse d’un 9mm dépassait de la droite de sa veste. A sa gauche, sbire numéro deux, presque deux mètres, taillé par la salle de musculation, un couteau à la ceinture. Je peux le faire.
____D’une prise de judo parfaitement exécutée, il mit sbire #1 au sol sans que son coéquipier ait le temps de réagir. D’une main agile, il empoigna le 9mm et tira dans la cheville de sbire #2. Mais rien. Putain de sécurité. Par derrière, sbire #1 en profita pour immobiliser ses bras. Le pistolet glissa sur le sol. Sbire #2 était plus lent mais plus puissant. Il marqua de ses premières phalanges les cotes de Victor, en cassant une. Loin d’être découragé, il attendit que sbire #2 reprenne son élan pour, d’un coup de pied sec et précis, écraser le tibia gauche de sbire #1. Après un crac horripilant, sa jambe faisait maintenant un angle droit sur la gauche. Il lâcha prise immédiatement et s’effondra sur le sol, hurlant de douleur. Victor eut le temps d’éviter le crochet de son assaillant et, passant sous son bras, subtilisa son couteau. Dans son élan, sbire #2 fit deux pas déséquilibrés, laissant juste le temps à Victor de le rattraper et de lui taillader d’un geste de chirurgien le tendon rotulien. Sa jambe se plia instantanément. Pas de sécurité sur les couteaux. Ses deux adversaires gisaient au sol tandis que le sang commençait à s’y répandre. Ne perdant une seconde, il ramassa l’arme à feu et sortit de la pièce en verrouillant la porte.
C’est ainsi que débuta une chasse à l’homme sans précédents. Dante usa de ses relations et offrit à la police de multiples preuves pour appréhender Victor. Plus tard, il tenta d’appeler Alizé mais la police était déjà passée et elle obtint facilement une injonction du juge, l’interdisant de les approcher, elle est sa fille, avait-elle dit.
_____Victor avait joué avec le feu et avait fini par se brûler. La dépression entrava son esprit.



» A l’heure où je vous parle, mon Père, j’ai réuni assez de preuves pour les faire tomber, tous. Je vais me rendre à la police. Je ne sais pas ce qu’il adviendra. Je finirai peut être en prison. Ou bien je réussirai à négocier ma libération sous caution contre ces nombreuses informations. Toujours est-il que je viens chercher ici l’absolution pour avoir péché. Je m’en repends car j’ai compris à travers toutes ces épreuves, que seul Dieu possède le pouvoir absolu sur Terre, et que son amour est l’une des seules choses qui aurait dû guider mes pas toutes ces années. « Le clocher de l’église somma six coups, comme pour donner un point final au récit de Victor.
» Eh bien, mon Fils, je dois avouer que c’est une histoire… assez surprenante que vous me contez là. Et je. . " Il n’eut pas le temps de commencer sa phrase qu’une alarme assourdissante retentit à l’extérieur et résonna dans l’église, suivi d’une voix métallique.
_____A l’attention de tous les habitants, suivez le plan Envol. Ceci n’est pas un exercice. A l’attention de tous les habitants…
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PostScriptum

Cet interlude est assez long et sa non-lecture n’a aucun impact sur le déroulement de l’histoire. Le style est lui aussi un peu différent : Plus d’action. : )
(1) Parole de L. O. V. E par Disiz. (http : //www. youtube. com/watch ? v=kDxk3WGADpA)

Poeme de Thedissident

Poète Thedissident

Thedissident a publié sur le site 10 écrits. Thedissident est membre du site depuis l'année 2010.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Interlude 1 : Une Vie Parmi D’autres..
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe

suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe « benise mwa mɔ̃ pεʁə kaʁ ʒε peʃe. ʒə vjɛ̃ mə kɔ̃fese a djø tu pɥisɑ̃ e a vu, mɔ̃ pεʁə. » ləs mo ʁezɔnεʁe ɑ̃ sε ljø sɛ̃, dezεʁtez- a sεtə œʁ. sɔlεnεllmɑ̃, il fi lə siɲə də kʁwa avɑ̃ də ləve lεz- iø vεʁ la pətitə statɥεtə dœ̃n- ɔmə sufʁɑ̃ ɑ̃ silɑ̃sə, akʁoʃe o dəsy dy bwa bʁœ̃ də la pɔʁtə. dɑ̃ sə ljø kɔ̃fine u dε milje də ʁəpɑ̃tɑ̃ etε vənys ʃεʁʃe la ɡʁasə divinə puʁ dε ʁεzɔ̃ si eteʁɔʒεnə kynə vi nə soʁε syfiʁə puʁ tutə lε ʁepεʁtɔʁje, viktɔʁ etε mal a lεzə e sa tɑ̃sjɔ̃ setε fε sɑ̃tiʁ dɑ̃ lε flyktɥasjɔ̃ də sa vwa.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe « detɑ̃de vu, mɔ̃ fis, isi nə sə tʁuve kə vu, mwa e lə sɛ̃ εspʁi. a kɑ̃ ʁəmɔ̃tə vɔtʁə dεʁnjεʁə ʁəpɑ̃tɑ̃sə ? » syʒε a œ̃ pɛ̃səmɑ̃ koze paʁ ynə sεʁtεnə ɔ̃tə, il mit œ̃ tɑ̃z- avɑ̃ də ʁepɔ̃dʁə kə sa dεʁnjεʁə vizitə datε də milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- duzə, swa diz- ɥit ɑ̃ ɑ̃n- aʁjεʁə. « malɡʁe tu, mɔ̃ fis, lə sεɲœʁ ε œʁø kə vu swaje ʁəvəny vεʁ lɥi e ε pʁε a ɑ̃tɑ̃dʁə vɔtʁə kɔ̃fesjɔ̃. »
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe pʁənɑ̃ ynə pʁɔfɔ̃də ɛ̃spiʁasjɔ̃, viktɔʁ kɔmɑ̃sa sɔ̃ ʁesi.
asteʁiskə
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe « ʒε kɔmi lə peʃe də ʃεʁə. »
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe il ʁɑ̃kɔ̃tʁa la famə ki alε pɔʁte sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ lə lœ̃di kɛ̃zə maʁs milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- tʁεzə. isɥ dynə famijə nɔblə, ɔ̃ la nɔma alize. εllə εmε sə ʁɑ̃dʁə dɑ̃ lə paʁk sɛ̃ pɔl lεz- apʁε midi ɑ̃sɔlεje kɔmə sə lœ̃di, puʁ eʃape o pʁɔtεksjɔnismə etufɑ̃ də sa famijə. lœʁ pʁesedɑ̃tə ʁɑ̃kɔ̃tʁə- fyʁe anɔdinə. ilz- eʃɑ̃ʒε lə stʁikt minimɔm kə la pɔlitεsə ɛ̃pozε, pa plys. il sasεjε neɑ̃mwɛ̃ tuʒuʁ syʁ lə mεmə bɑ̃ ki avε vɥ syʁ ynə etɑ̃dɥ do amenaʒe. ʃakœ̃ pεʁdy dɑ̃ sε pʁɔpʁə- pɑ̃se. sə ʒuʁ la, lə ʒənə ɔmə izɔle paʁ sɔ̃ walkmɑ̃ admiʁε pʁɛ̃sipaləmɑ̃, syʁ sa dʁwatə, lə pεizaʒə tɛ̃te də blø, syʁ fɔ̃ vεʁ, syʁ fɔ̃ blø plys klεʁ. syʁ la ʁivə ɔpoze sə tʁuvε ynə baʁakə ɑ̃ bwaz- asaji paʁ lε fœjaʒə, otuʁ də lakεllə il ʁəɡaʁdε paʁfwa safεʁe lə ɡaʁdjɛ̃ dy paʁk, œ̃ vjεj ɔmə ʁabuɡʁi kə viktɔʁ apʁesjε paʁtikyljεʁəmɑ̃. kɑ̃ a εllə, alize lizε œ̃ livʁə sɑ̃ lə liʁə, sɔ̃n- εspʁi etɑ̃ plysz- ɔbnybile paʁ tus lε pʁɔblεmə kynə adɔlesɑ̃tə də sɔ̃n- aʒə puvε avwaʁ kə paʁ lε mezavɑ̃tyʁə də la pʁɛ̃sεsə də klεvə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe lɛ̃sidɑ̃ ki lε ʁapʁoʃa oʁε py εtʁə tʁaʒikə si lε ʁeflεksə də la ʒənə famə navε pa ete si pʁɔ̃. alɔʁ kə viktɔʁ nə kɔ̃pʁi sə kil sə pasε kynə fwa kə lεz- ɔ̃dylasjɔ̃ də lo ε atiʁe sɔ̃n- atɑ̃sjɔ̃, alize avε deʒa plɔ̃ʒe e ʁamənε tɑ̃ bjɛ̃ kə mal œ̃ ʒənə ɡaʁsɔ̃ ɛ̃kɔ̃sjɑ̃ syʁ lə ʁəbɔʁ dale. sε lɥi ki lɥi pʁɔdiɡa lε pʁəmje səkuʁ. lə ɡaʁsɔ̃ kʁaʃa lə ʁεstə do də sε pumɔ̃ dɑ̃z- ynə fɔʁtə tu.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe ɑ̃sɑ̃blə, ilz- avε sove ynə vi.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe il sə ʁəviʁe ynə fwa. pɥi dø. pɥi tʁwa. ʒyskɑ̃ dəvəniʁ ɛ̃sepaʁablə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe sə ʒuʁ u il a εme il lə sy vʁεmɑ̃, kaʁ dɑ̃ tu sə kil fəzε il i avε dy ʃɑ̃ʒəmɑ̃, dɑ̃ tu sə kil vwajε, ɑ̃tɑ̃dε u sɑ̃tε il i avε dε tʁasə dεllə, εllə lə tʁɑ̃spɔʁtε. dε kil vwajε œ̃ film e kə laktʁisə etε bεllə, il ni avε pa də dutə, εllə ʁəsɑ̃blε a la sjεnə. dε kil lizε œ̃ livʁə il idealizε sε ʁεvə, ɑ̃tisipε sɔ̃n- avəniʁ, nə puvε εtʁə kavεk εllə. (yn)
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe pɥi døz- ɑ̃ pasεʁe e lεz- ɑ̃nɥiz- aʁivεʁe, ynə ɑ̃fɑ̃ ɛ̃pʁevɥ etε ne də lœʁ amuʁ, sεtə ʁɔmanə si mənɥ alε deʁeɡle lœʁ paʁkuʁ. fεʁə dε sakʁifisəz- etε dəvəny inevitablə alɔʁ kalize avε ʁɑ̃kɔ̃tʁe lə djablə, dy mwɛ̃ sε sə kə sε paʁɑ̃ pɑ̃sεʁe, lɔbliʒɑ̃ a kite sε ʁəpεʁə. lə ʒənə kuplə tʁuva alɔʁz- œ̃ pəti apaʁtəmɑ̃. ilz- etε ɑ̃sɑ̃blə, œʁøz- e ɛ̃depɑ̃dɑ̃, mε, ɛ̃depɑ̃dɑ̃sə ɔbliʒə, il dyʁe fεʁə fasə a tus lε pʁɔblεmə daʁʒe keləve œ̃n- ɑ̃fɑ̃ ɛ̃fliʒə.
asteʁiskə
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe « ʒε ete ʒalu də mɔ̃ pʁoʃɛ̃ e ε ɑ̃vje sa sitɥasjɔ̃. »
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe alɔʁ kə sə nuʁʁiʁ avε pø a pø ʁəvεty lə kɔstymə dy lyksə, il nə puvε sɑ̃pεʃe, dɑ̃ la ʁy, də ʁəmaʁke a kεl pwɛ̃ lε mjø lɔtiz- etε fje daʁbɔʁe paʁtu syʁ lœʁ pεʁsɔnə dε siɲə si evidɑ̃ də lœʁ bjɛ̃ εtʁə finɑ̃sje. sa lə ʁɑ̃di maladə e, pʁɔɡʁesivəmɑ̃, latmɔsfεʁə də sɔ̃ pəti mɔ̃də sasɔ̃bʁi. il netε plysz- œʁø di ʁətuʁne. bjɛ̃ syʁ, il εmε tuʒuʁz- otɑ̃ lε dø famə də sa vi. malɡʁe lε kɔ̃fʁɔ̃tasjɔ̃ tuʒuʁ plys nɔ̃bʁøzə, tuʒuʁ plys duluʁøzə, il lεmε. il lεz- εmε pʁɔfɔ̃demɑ̃. sε sɑ̃ dutə puʁ sεtə ʁεzɔ̃ kœ̃ swaʁ il ɑ̃tʁa dɑ̃ sə sεʁklə. sə sεʁklə si fεʁme ki ɑ̃tʁe siɲifjε nə ʒamεz- ɑ̃ sɔʁtiʁ.
asteʁiskə
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe « ʒε fε dy tɔʁ a ma sɑ̃te e sεllə də mɔ̃ pʁoʃɛ̃ paʁ la dʁɔɡ. »
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe il ʁɑ̃kɔ̃tʁa lɔmə ki alε amɔʁse sa ʃytə lə dimɑ̃ʃə duzə ʒɑ̃vje milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- di- sεt. də sɔ̃ nɔ̃ dɑ̃pʁœ̃, fʁɑ̃k, il sə pʁezɑ̃ta a lɥi dɑ̃ la kɔ̃vivjalite dœ̃ baʁ anɔnimə. œ̃ baʁ də plysz- u viktɔʁ etε vəny sə ʁefyʒje apʁεz- avwaʁ eʁe sɑ̃ byt dɑ̃ la lymjεʁə ʁekɔ̃fɔʁtɑ̃tə də la lynə.
fʁɑ̃k etε œ̃ ʃasœʁ. pa lə ʒɑ̃ʁə də ʃasœʁ ki va ɑ̃ fɔʁε aʁme dœ̃ fyzil puʁ ʁaməne œ̃ tʁɔfe mɔʁbidə a laʁjεʁə də sɔ̃ tʁyk, bjɛ̃ kɔ̃ pɥisə pɑ̃se kə sɔ̃n- aktivite fy fɔʁtəmɑ̃ similεʁə. il etε ʃaʁʒe daʁpɑ̃te ʁyεllə, ska, baʁz- u tut- otʁə ɑ̃dʁwa sysεptiblə dakœjiʁ ynə amə ɑ̃ deʁivə, afɛ̃ də lɥi fεʁə miʁwate ynə mεjəʁə sitɥasjɔ̃, ynə sitɥasjɔ̃ vjablə. a la manjεʁə dœ̃n- aʒe kɔmεʁsjal, il avε laʁ də la paʁɔlə e savε desəle lε fεblesə də sε siblə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe « baʁmɑ̃, ɔ̃n- a bəzwɛ̃ dœ̃ veʁə plɛ̃ paʁ isi ! » anɔ̃sa til ɑ̃n- ɛ̃dikɑ̃ viktɔʁ a la kaʁyʁə ɛ̃pozɑ̃tə ki saʒitε dəʁjεʁə lə kɔ̃twaʁ. il nə pʁi mεmə pa la pεnə də ləve lεz- iøz- e byt dynə lɔ̃ɡ ɡɔʁʒe lə wiski si to kil fy sεʁvi.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe « kεllə desɑ̃tə ! ʒmapεllə fʁɑ̃k.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe ɑ̃ʃɑ̃te.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe sa fε œ̃ mɔmɑ̃ kə ʒə tə vwaz- ɔpsεʁve tɔ̃ veʁə vidə, ʒmə sɥi di kœ̃ veʁə plɛ̃ sɛ̃pozε !
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe ɑ̃n- efε.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe pa tʁε bavaʁ a sə kə ʒə vwa…
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe ekutə, ʒsε pa skə tə mvø, mε ʒsɥi pa dymœʁ a vwaʁ sa mɛ̃tənɑ̃. mεʁsi puʁ lə veʁə. syʁ sə. » viktɔʁ avε poze kεlkə pjεsə syʁ lə kɔ̃twaʁ e sapʁεtε a sə ləve mεz- ynə mɛ̃ lə ʁətɛ̃ paʁ lepolə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe tu lmɔ̃də a ʁəmaʁke ta detʁεsə, pəti, mεmə ʁɔk lə bɔʁɲə, di til ɑ̃ fəzɑ̃ œ̃ siɲə də la mɛ̃ a ynə masə ɛ̃fɔʁmə ki sakʁoʃε a lotʁə bu dy baʁ. skə ʒvø diʁə, sε kœ̃ mεk ki vjɛ̃ dɑ̃z- œ̃ baʁ dɑ̃ tɔ̃n- eta puʁ nə bwaʁə kœ̃ səl veʁə dwa avwaʁ də sakʁe pʁɔblεmə daʁʒe…
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe tuʁnə pa otuʁ dy po. e puʁ ta sɑ̃te, mapεllə pas « pətit ».
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe aaa, də la-aʁɲə ! ʒεmə sa ! sə ʁeʒui til, aʁbɔʁɑ̃ sɔ̃ plys bo suʁiʁə malɡʁe lə ʁəɡaʁ nwaʁ də sɔ̃n- ɛ̃tεʁlɔkytœʁ. skə ʒtə pʁɔpozə, sa nə sə kɔ̃tə pa ɑ̃ bijε də dis, ni ɑ̃ bijε də sɑ̃. ʒtə paʁlə də milje kə ty pø fasiləmɑ̃ tfεʁə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe ty vø mpaʁle də dʁɔɡ, sε sa ? ʒmaʁʃə pa la ddɑ̃, mwa, dezɔle, anɔ̃sa til dœ̃ tɔ̃ ʁezɔlymɑ̃ nøtʁə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe ʁəpɑ̃sə i a lɔkazjɔ̃. tjɛ̃, vwala ma kaʁtə « dit til ɑ̃ ɡlisɑ̃ œ̃ ʁεktɑ̃ɡlə kaʁtɔne dɑ̃ sa poʃə. il ʁəmaʁka alɔʁz- ynə ʃosεtə dekɔʁe də dɑ̃tεllə depasɑ̃ də sεtə mεmə poʃə. » εt si ty lə fε pa puʁ twa, fε lə puʁ εllə… « səkue paʁ œ̃n- aksε də ʁaʒə, viktɔʁ avε ɑ̃pwaɲe lə kɔl dy maʁʃɑ̃ dilyzjɔ̃ ki fəzε bjɛ̃ ynə tεtə də plys. fʁɑ̃k safεsa su sa fɔʁsə syʁpʁənɑ̃tə mε nə fi ʁjɛ̃. il avε pεʁdy sɔ̃ suʁiʁə. finaləmɑ̃, lə ʒənə pεʁə laʃa sa pʁizə, e sɑ̃n- ala sɑ̃z- œ̃ mo.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » ʁefleʃi bjɛ̃… pɑ̃sə a lœʁ bɔnœʁ ! « klamε la vwa dy bɔnimɑ̃tœʁ dɑ̃ sɔ̃ doz- alɔʁ kil pasε lə pa də la pɔʁtə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe sε paʁɔlə lə tɔʁtyʁεʁe œ̃ mwaz- avɑ̃ kil nə finisə paʁ lə kɔ̃takte, apʁεz- œ̃n- apεl də sɔ̃ kɔ̃sεje bɑ̃kεʁə ki navε də sεsə də lə-aʁsəle sε dεʁnje tɑ̃. sεt- ɛ̃si kə sɔ̃n- asɑ̃sjɔ̃ debyta.

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suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » ʒε disimyle la veʁite e ε delibeʁemɑ̃ mɑ̃ti a mε pʁoʃə. «

suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe o bu dœ̃n- ɑ̃ daktivite minəʁəz- o sɛ̃ də lɔʁɡanizasjɔ̃, il avε fini paʁ sə fεʁə ʁəmaʁke paʁ plys-o plase. il sə vit ɔfʁiʁ ynə ʁeεllə pozisjɔ̃. dəalœʁ, œ̃ metje ki a də lavəniʁ ! avε til pɑ̃se saʁkastikəmɑ̃. il savε pεʁtinamɑ̃ kə sɔ̃ vʁε metje nə lɥi uvʁε okynə pεʁspεktivə. lɑ̃tʁəpʁizə dɑ̃ lakεllə il ɔkypε œ̃ pɔstə sɑ̃z- ɛ̃pɔʁtɑ̃sə alε finiʁ paʁ fεʁme, kɔmə la plypaʁ dε pətitəz- yzinə də lεksaɡɔnə. mε puʁ lɛ̃stɑ̃ sə netε pa lə ka. il setε tuʒuʁz- aʁɑ̃ʒe puʁ fεʁə sɔ̃ nwaʁ labœʁ a la fɛ̃ də la ʒuʁne, ɑ̃ kitɑ̃ lyzinə, paʁfwaz- ɑ̃n- avɑ̃sə puʁ kə lε ʁətaʁd nə swae pa tʁo ɛ̃pɔʁtɑ̃. il nə vulε pa sakʁifje lə tɑ̃ kɔ̃sakʁe a sa famijə, ni kʁee də dutə dɑ̃ lεspʁi dalize. sε puʁ səla kil ʁəfyza dabɔʁ lɔfʁə kɔ̃ lɥi fi. il ʁəfyza avɑ̃ də dekuvʁiʁ kə sɔ̃n- ynikə ɔpsjɔ̃ etε daksεpte.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe dəale etε dɔ̃k dəvəny sa pʁɛ̃sipalə aktivite, dɔ̃ il avε kalke lεz- ɔʁεʁə syʁ sø dy metje dykεl il avε dy demisjɔne. viktɔʁ etε ɔʁɡanize. mjø, il etε ɛ̃tεlliʒe. il navε ʃɑ̃ʒe okynə də sεz- abitydə. il nə fəzε pa dεksε. il sə kɔ̃tɑ̃tε də vivʁə sɛ̃pləmɑ̃. il avε εksplike a sa famə kə sɔ̃ salεʁə avε ete oɡmɑ̃te sɥitə o pʁɔfi kavε ɑ̃ɡʁɑ̃ʒe lyzinə. sə netε pa astʁonomikə, ʒystə syfizɑ̃ puʁ ka la fɛ̃ dy mwa lə kɔ̃tə bɑ̃kεʁə nə viʁə pa o ʁuʒə. tut- alε puʁ lə mjøz- o kɔ̃fɛ̃ də sa famijə. la bɔnə ymœʁ etε də nuvo pʁezɑ̃tə. sɔ̃ fwaje deɡaʒε ynə ʁeεllə ʃalœʁ e il etε tuʒuʁ plysz- œʁø di ʁətuʁne. œ̃ mal puʁ œ̃ bjɛ̃, sə ʁasyʁε til.
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suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » ʒε ɡaʁde də la-εnə, εnə ki mə pusə a mə vɑ̃ʒe e ki ma deʒa fε pʁɑ̃dʁə ynə vi. «
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe sεt eta də stabilite bɑ̃kalə dyʁa ʒyskɑ̃ dø milə katʁə. ʁɔmanə vənε də sufle sa nəvjεmə buʒi tɑ̃di kə sɔ̃ pεʁə avε akiz- ase də ʁənɔme puʁ kɔ̃te paʁmi lεz- ɔmə lε plysz- ɛ̃flɥɑ̃ də sɔ̃n- ɔʁɡanizasjɔ̃. sa fɔʁtynə sə kɔ̃tε ɑ̃ miljɔ̃ tɑ̃di kə sɔ̃ bɔnœʁ sə kɑ̃tɔnε a lœʁz- iø. il avε mεmə fini paʁ ublje kə sə kil fəzε etε mal. lə sɔʁ sə ʃaʁʒa də lə lɥi ʁapəle.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe ɑ̃ dø milə katʁə, la kʁizə ki tuʃε lə dɔmεnə sideʁyʁʒikə y ʁεzɔ̃ də lεks ɑ̃tʁəpʁizə də viktɔʁ ki fεʁma sε pɔʁtəz- ɑ̃ sεptɑ̃bʁə. sε sə kœ̃ ʁeʒjɔnal afiʃε ɑ̃ pʁəmjεʁə alɔʁ kalize pasε dəvɑ̃ œ̃ kjɔskə a ʒuʁno. apʁε sɛ̃kɑ̃tə dø lεktyʁə syksesivə də laʁtiklə, εllə nɑ̃ kʁwajε tuʒuʁ pa sεz- iø. ynə səmεnə kεllə etε fεʁme səlɔ̃ lə ʒuʁnal. ynə səmεnə ɑ̃tjεʁə u sɔ̃ kɔ̃ʒwɛ̃ navε pa dεɲe abɔʁde lə syʒε. εllə aki la sεʁtitydə kil mɑ̃tε apʁε kεlkz- ɛ̃sinɥasjɔ̃ lɑ̃sez- a tu-azaʁ o miljø də fytilə kɔ̃vεʁsasjɔ̃.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe lɔʁskεllə dekuvʁi la veʁite la vʁε, tutə ɑ̃tjεʁə, puʁ lavwaʁ sɥivi ynə ʒuʁne tu sɑ̃bla sefɔ̃dʁe otuʁ dεllə. sɔ̃ maʁi kεllə pɑ̃sε kɔnεtʁə mjø kə kikɔ̃kə mənε ynə dublə vi. piʁə, sa døzjεmə vi paʁtisipε a la dεstʁyksjɔ̃ də sɑ̃tεnə də viz- ymεnə. il etε dəvəny lœ̃ dε fɔ̃dəmɑ̃ dy mal viseʁal ki ʁeɲε dɑ̃ la vilə. εllə nə pyt lə sypɔʁte. εllə pɑ̃sa œ̃ tɑ̃ paʁle avεk lɥi də sεtə sitɥasjɔ̃ avɑ̃ də sə ʁɑ̃dʁə kɔ̃tə kεllə noʁε sy afʁɔ̃te sɔ̃ ʁəɡaʁ. la lεtʁə kεllə lεsa dəʁjεʁə εllə etε plεnə damεʁtymə amuʁøzə e də tɑ̃dʁə kɔlεʁə. swa il kitε tut- e la ʁəʒwaɲε ajœʁ puʁ ʁəkɔmɑ̃se də zeʁo, swa εllə ɑ̃tamε ynə pʁɔsedyʁə də divɔʁsə, a lakεllə il navε pa ɛ̃teʁε a sɔpoze, e il nə lε ʁəveʁε ʒamε.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » ty kʁwa kə ʒε pa deʒa esεje ! ? « avε til kʁje a kœʁ bʁize e amə uvεʁtə ɑ̃ diʁεksjɔ̃ dy myʁ. il nə ʁəsy puʁ ʁepɔ̃sə kœ̃ ta ɡələ ! anɔnimə vənɑ̃ dy sɛ̃kjεmə etaʒə. la kɔlεʁə sɛ̃skʁivε dɑ̃ ʃakœ̃ dε tʁε də sɔ̃ vizaʒə, lɥi vɔlɑ̃ sa bote natyʁεllə, e lε laʁmə- kulε sɑ̃ kil nə py lε kɔ̃təniʁ. setε ɛ̃pɔsiblə. il nə puvε pa sɑ̃fɥiʁ si sɛ̃pləmɑ̃. il lə ʁətʁuvəʁε. il sɑ̃ pʁɑ̃dʁε sεʁtεnəmɑ̃ a εllə. ynə fwaz- ɑ̃ɡaʒe, ɔ̃ nə pø pa demisjɔne. sa fʁystʁasjɔ̃ a sə mɔmɑ̃ ny deɡal kə la-εnə kil ʁəsɑ̃tε puʁ lə mal ki lavε devɔʁe ɛ̃si kə puʁ lɥi mεmə, davwaʁ ete ase fεblə puʁ sə lεse devɔʁe. puʁ la pʁəmjεʁə fwa də sa vi, il avε lɛ̃pʁesjɔ̃ də nə plys ʁjɛ̃ kɔ̃tʁole. il netε plys kynə balə o mɛ̃ dε ʒuœʁ, ynə fœjə mɔʁtə ɑ̃pɔʁte dɑ̃ lε flyks e ʁəflyks dynə ʁivjεʁə, œ̃ ʁado sɑ̃ ʁaməz- a la deʁivə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe nekutɑ̃ okynə ʁεzɔ̃, il sɔʁti. ɑ̃ ʃəmɛ̃, il kʁwaza əʁik. əʁik etε o movεz- ɑ̃dʁwa, o movε mɔmɑ̃. əʁik lɥi dəvε də laʁʒe. əʁik fini sa swaʁe a lopital. sələmɑ̃ əʁik fəzε paʁti dynə otʁə ɔʁɡanizasjɔ̃. əʁik nə mɑ̃ka pa dɛ̃fɔʁme sε sypeʁjœʁz- avɑ̃ dεkspiʁe sɔ̃ dεʁnje suflə. ɛ̃si sə deklaʁa ynə ɡeʁə dε ɡɑ̃ɡ.

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suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » asjε twa. « avε ɛ̃time kalməmɑ̃ ynə vwa ʁokə dɑ̃ sɔ̃ do. dəvɑ̃ lɥi sə dʁesε ynə sɛ̃plə ʃεzə ɑ̃ metal ki ʒyʁε avεk lə ʁεstə də la salə, œ̃ salɔ̃ stilə baʁɔkə. lε məbləz- etε dœ̃ bwa sɔ̃bʁə, ɛ̃pozɑ̃. depε ʁido nwaʁz- etε tiʁe, izɔlɑ̃ la salə dy ʁεstə dy mɔ̃də. ynə ɔʁlɔʒə sɔna maʒεstɥøzəmɑ̃ dɑ̃ lə fɔ̃ də la pjεsə, il etε diz- ɥi œʁ tʁɑ̃tə. dø ɔməz- etε asiz- ɑ̃ fasə də lɥi e lə devizaʒε də lotʁə kɔte dynə laʁʒə tablə basə ɔfʁɑ̃ alkɔl, bijεz- e pudʁə, ɑ̃ libʁə sεʁvisə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » ty pʁɑ̃dʁa bjɛ̃ œ̃ veʁə, viktɔʁ ? « lɔmə ki avε pʁi la paʁɔlə etε dɑ̃tə, səlɥi dɔ̃ il avε tuʒuʁz- ɑ̃tɑ̃dy paʁle su lalja də biɡ bɔsz- u lə patʁɔ̃. dɑ̃ sɔ̃ kɔ̃plε ɡʁi klεʁ dœ̃ ɡʁɑ̃ tajœʁ, il afiʃε œ̃ ʃaʁismə ʁaʁə e malɡʁe sɔ̃n- aʒə, il sɑ̃blε inebʁɑ̃lablə. sɔ̃ vizaʒə, səlɥi dœ̃n- ɔmə maʁke paʁ lεz- epʁəvə, etε kupe ɑ̃ dø paʁ ynə epεsə sikatʁisə ki setɑ̃dε də sɔ̃ ne ʒysko dəsu də sɔ̃n- ɔʁεjə dʁwatə. lə patʁɔ̃ sə ləva, fi lə tuʁ də la tablə œ̃ balɔ̃ ʁɑ̃pli dœ̃ vɛ̃ ʁepyte a la mɛ̃ e lə tɑ̃di ɑ̃ diʁεksjɔ̃ də viktɔʁ. sεz- iøz- əʁe a pεnə lə tɑ̃ də sə ləve e sɔ̃ bʁa də sə tɑ̃dʁə kə dɑ̃tə ɛ̃kʁysta də tɔ̃ sɔ̃ pwa lə veʁə dɑ̃ la tɑ̃pə dy maləʁø. lə veʁə vɔla ɑ̃n- ekla dɑ̃ sa mɛ̃, lə sɑ̃ ʒikla syʁ sɔ̃ kɔstymə e viktɔʁ plɔ̃ʒa, tεtə la pʁəmjεʁə, ɑ̃ diʁεksjɔ̃ dy sɔl. avεk œ̃ ʁəɡaʁ də mepʁi, dɑ̃tə klaka dε dwa. dø ɔməz- apaʁyʁe alɔʁz- e ʁəmiʁe viktɔʁ syʁ sa ʃεzə. syʁ sa ʒu ɡoʃə, la ʃalœʁ də sɔ̃ sɑ̃ sə mεlε a la ʁiɡœʁ dy vɛ̃ tɑ̃di kə plyzjœʁ debʁiz- afytez- etε ɛ̃kʁyste plys-o dɑ̃ sa po. viktɔʁ bujε a lɛ̃teʁjœʁ.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » sε ty sə kə ty a fε, idjɔta ? « kʁaʃa dɑ̃tə, dynə vwa a ɑ̃ fεʁə vibʁe lε myʁ. il setε apyie syʁ lə dɔsje ɑ̃ metal fʁwa e sə tənε si pʁε dy vizaʒə ɑ̃sɑ̃ɡlɑ̃te də viktɔʁ kə sə dεʁnje py sɑ̃tiʁ lεʁ ʃo ki emanε də sa buʃə. » sε ty kɔ̃bjɛ̃ ty nuz- a kute, ɑ̃n- aʁʒe kɔmə ɑ̃n- ɔmə ? mε la nε pa lə plysz- ɛ̃paʁdɔnablə, sa vwa sə fi plys basə e il sə ʁədʁesa. sε ty a kεl pwɛ̃ ty nuz- a dezonoʁe ? a kεl pwɛ̃ ty ma dezonoʁe ? « sɔ̃ ʁəɡaʁ etε sɔlεnεl, kɔmə ɑ̃pli dynə ɡʁɑ̃də desεpsjɔ̃ mε tutəfwa kɔ̃pʁeɑ̃sif. pɥiz- il bεsa lεz- iø vεʁ sε mɛ̃, dɔ̃ ynə etε suje dalkɔl e də sɑ̃, e ʁəpʁi dœ̃n- εʁ pɑ̃sif. » mε ʒə sypozə kə sε nɔʁmal, sε dɑ̃ la natyʁə ymεnə. ɔ̃ beni lɔpʁesœʁ e bani lə filɑ̃tʁɔpə, kɔmə ɔ̃ mɔʁ la mɛ̃ ki nu nuʁʁi e kaʁεsə sεllə ki nu ba. ʒə tε tu dɔne, viktɔʁ, ty netε ʁjɛ̃ ! ʁjɛ̃ də plys kœ̃ mizeʁøz- a ki ʒε bjɛ̃ vuly uvʁiʁ lε bʁa ! e oʒuʁdɥi ty ε kεlkœ̃ ɡʁasə a mwa ! « səs dεʁnje moz- avε ete sifle, lε dɑ̃ si seʁe kεlləz- ɑ̃ ɡʁɛ̃sε. » εt vwala kɔ̃ mapʁɑ̃ kə paʁ pyʁ eɡɔismə, ty a deklɑ̃ʃe lapɔkalipsə dɑ̃ mɔ̃ mɔ̃də ! « il maʁka ynə lɔ̃ɡ pozə pɑ̃dɑ̃ lakεllə il ʁəɡaɲa sa plasə inisjalə. viktɔʁ navε pa ləve la tεtə, il navε pa tɑ̃te də pʁɑ̃dʁə la paʁɔlə, il sə kɔ̃tɑ̃tε datɑ̃dʁə, ɑ̃kεsɑ̃ ʃakə mo e kɔ̃tənɑ̃ ɛ̃tεlliʒamɑ̃ sa kɔlεʁə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » ty nε pa iʁɑ̃plasablə. lε povʁə- tipə dɑ̃ tɔ̃ ʒɑ̃ʁə sə buskyle a ma pɔʁtə puʁ εtʁə la u ty ε. sε puʁ səla kə ʒə noʁε pa də pεnə a tə vwaʁ dispaʁεtʁə. « də nuvo, il klaka dε dwa. də nuvo, dø ɔməz- apaʁyʁe e pʁiʁe ʃakœ̃ œ̃ də sε bʁa puʁ lə məne ɔʁ də la pjεsə. » ʁəkjεska ɛ̃ pasə, viktɔʁ. «

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suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe ʁefleʃi. ʃakœ̃ də sε ʒεstə səʁε ɛ̃pɔʁtɑ̃, e il lə savε. ʁefleʃi. lε døz- aʁmwaʁə ki lɑ̃kadʁε lavε aməne døz- etaʒə plys ba, dɑ̃z- ynə pjεsə vidə e mal eklεʁe. il navε pa pʁi la pεnə dɑ̃tʁave mε mɛ̃ kaʁ viktɔʁ nafiʃε pa ynə kaʁyʁə tʁεz- ɛ̃pʁesjɔnɑ̃tə, ʒystə banalə. a sa dʁwatə, zbiʁə nymeʁo œ̃, œ̃ mεtʁə katʁə vɛ̃ sɛ̃k, œ̃ pø bədɔnɑ̃ mε tu də mεmə sɔlidə, la kʁɔsə dœ̃ nəf εm εm depasε də la dʁwatə də sa vεstə. a sa ɡoʃə, zbiʁə nymeʁo dø, pʁεskə dø mεtʁə, taje paʁ la salə də myskylasjɔ̃, œ̃ kuto a la sɛ̃tyʁə. ʒə pø lə fεʁə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe dynə pʁizə də ʒydo paʁfεtəmɑ̃ εɡzekyte, il mit zbiʁə djεzə œ̃n- o sɔl sɑ̃ kə sɔ̃ kɔekipje ε lə tɑ̃ də ʁeaʒiʁ. dynə mɛ̃ aʒilə, il ɑ̃pwaɲa lə nəf εm εm e tiʁa dɑ̃ la ʃəvilə də zbiʁə djεzə dø. mε ʁjɛ̃. pytɛ̃ də sekyʁite. paʁ dəʁjεʁə, zbiʁə djεzə œ̃n- ɑ̃ pʁɔfita puʁ imɔbilize sε bʁa. lə pistɔlε ɡlisa syʁ lə sɔl. zbiʁə djεzə døz- etε plys lɑ̃ mε plys pɥisɑ̃. il maʁka də sε pʁəmjεʁə falɑ̃ʒə lε kɔtə də viktɔʁ, ɑ̃ kasɑ̃ ynə. lwɛ̃ dεtʁə dekuʁaʒe, il atɑ̃di kə zbiʁə djεzə dø ʁəpʁεnə sɔ̃n- elɑ̃ puʁ, dœ̃ ku də pje sεk e pʁesi, ekʁaze lə tibja ɡoʃə də zbiʁə djεzə œ̃. apʁεz- œ̃ kʁak ɔʁipilɑ̃, sa ʒɑ̃bə fəzε mɛ̃tənɑ̃ œ̃n- ɑ̃ɡlə dʁwa syʁ la ɡoʃə. il laʃa pʁizə imedjatəmɑ̃ e sefɔ̃dʁa syʁ lə sɔl, yʁlɑ̃ də dulœʁ. viktɔʁ y lə tɑ̃ devite lə kʁoʃε də sɔ̃n- asajɑ̃ e, pasɑ̃ su sɔ̃ bʁa, sybtiliza sɔ̃ kuto. dɑ̃ sɔ̃n- elɑ̃, zbiʁə djεzə dø fi dø pa dezekilibʁe, lεsɑ̃ ʒystə lə tɑ̃z- a viktɔʁ də lə ʁatʁape e də lɥi tajade dœ̃ ʒεstə də ʃiʁyʁʒjɛ̃ lə tɑ̃dɔ̃ ʁɔtyljɛ̃. sa ʒɑ̃bə sə plja ɛ̃stɑ̃tanemɑ̃. pa də sekyʁite syʁ lε kuto. sε døz- advεʁsεʁə ʒizε o sɔl tɑ̃di kə lə sɑ̃ kɔmɑ̃sε a si ʁepɑ̃dʁə. nə pεʁdɑ̃ ynə səɡɔ̃də, il ʁamasa laʁmə a fø e sɔʁti də la pjεsə ɑ̃ veʁujɑ̃ la pɔʁtə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe sεt- ɛ̃si kə debyta ynə ʃasə a lɔmə sɑ̃ pʁesedɑ̃. dɑ̃tə yza də sε ʁəlasjɔ̃z- e ɔfʁi a la pɔlisə də myltiplə pʁəvə puʁ apʁeɑ̃de viktɔʁ. plys taʁ, il tɑ̃ta dapəle alize mε la pɔlisə etε deʒa pase e εllə ɔptɛ̃ fasiləmɑ̃ ynə ɛ̃ʒɔ̃ksjɔ̃ dy ʒyʒə, lɛ̃tεʁdizɑ̃ də lεz- apʁoʃe, εllə ε sa fijə, avε tεllə di.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe viktɔʁ avε ʒue avεk lə fø e avε fini paʁ sə bʁyle. la depʁesjɔ̃ ɑ̃tʁava sɔ̃n- εspʁi.

asteʁiskə

suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » a lœʁ u ʒə vu paʁlə, mɔ̃ pεʁə, ʒε ʁeyni ase də pʁəvə puʁ lε fεʁə tɔ̃be, tus. ʒə vε mə ʁɑ̃dʁə a la pɔlisə. ʒə nə sε pa sə kil advjɛ̃dʁa. ʒə finiʁε pø εtʁə ɑ̃ pʁizɔ̃. u bjɛ̃ ʒə ʁeysiʁε a neɡɔsje ma libeʁasjɔ̃ su kosjɔ̃ kɔ̃tʁə sε nɔ̃bʁøzəz- ɛ̃fɔʁmasjɔ̃. tuʒuʁz- εt- il kə ʒə vjɛ̃ ʃεʁʃe isi labsɔlysjɔ̃ puʁ avwaʁ peʃe. ʒə mɑ̃ ʁəpɑ̃ kaʁ ʒε kɔ̃pʁiz- a tʁavεʁ tutə sεz- epʁəvə, kə səl djø pɔsεdə lə puvwaʁ absɔly syʁ teʁə, e kə sɔ̃n- amuʁ ε lynə dε sələ ʃozə ki oʁε dy ɡide mε pa tutə sεz- ane. « lə kloʃe də leɡlizə sɔma si- ku, kɔmə puʁ dɔne œ̃ pwɛ̃ final o ʁesi də viktɔʁ.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe » ε bjɛ̃, mɔ̃ fis, ʒə dwaz- avue kə sεt- ynə istwaʁə… ase syʁpʁənɑ̃tə kə vu mə kɔ̃te la. e ʒə. ɡjmε il ny pa lə tɑ̃ də kɔmɑ̃se sa fʁazə kynə alaʁmə asuʁdisɑ̃tə ʁətɑ̃ti a lεksteʁjœʁ e ʁezɔna dɑ̃ leɡlizə, sɥivi dynə vwa metalikə.
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe a latɑ̃sjɔ̃ də tus lεz- abitɑ̃, sɥive lə plɑ̃ ɑ̃vɔl. səsi nε pa œ̃n- εɡzεʁsisə. a latɑ̃sjɔ̃ də tus lεz- abitɑ̃…

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Commentaire poème
28/03/2024Poeme-France
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Prose Fiction
Du 19/07/2012 20:58

L'écrit contient 3553 mots qui sont répartis dans 21 strophes.