Poème:Balade Printanière

Ma petite déesse, aprés toutes ces émotions,
Rien de tel pour se faire une sortie en parfaite communion,
Avec la nature printanière, qui spécialement aujourd’hui, est toute en fête,
Les papillons aux ailes poudrées, survolent au dessus de nos têtes,
Ils vont deux par deux, en couple, pour s’aimer, animés d’une belle volonté,
Les arbres se sont parés de leurs jeunes feuilles vert tendre,
Et les bourgeons vont s’éclater tant ils sont gonflés, il suffit d’attendre,
Quelques jours, pour voir arriver dans le ciel, nos jolies hirondelles,
Douces messagères du printemps, aux ventres noir et blanc,
Amenant des pays chauds, avec elles, le beau temps…

Ma grande sœur, après tous ces mots que nous avons fait rimer,
Il est temps d’aller nous détendre dans une promenade enchantée,
Nous frôlons les ailes aux plumes douces des oiseaux de nos régions
Nous nous envolons parmis les libellules, frelons, abeilles et bourdons,
Allons réparer le soleil et ses rayons, chez moi il est en panne de lumière,
Viens vite près des astres, allons-nous en rééclairer notre belle terre
Promenons nous dans les forêts, les bois, les prairies et les champs,
Au parfum de fleurs séchées, ou d’orage passé, en chantant,
Viens, viens, c’est le retour du printemps !
Notre promenade printanière,
Avec des plantes et des fleurs, quelle belle saison si claire ! ! ! !

Le cœur est lèger, l’Ame illuminée, par tous ces parfums sucrés
Qui planent dans l’air, et le ciel bleuté, c’est le paradis assuré,
J’ai dans le nez, les douces fragrances du lilas mauve et blanc
Me rappelant la vieille maison et le jardin de grand-maman,
Les forsythias, perdent leurs fleurs jaunes pour se couvrir de feuilles,
Et prés du portail rouillé, les dame-de-onze-heures, je cueille,
Perdues, dans la mousse étoilée, de timides violettes cachées,
Et dans le creux de l’arbre au tronc craquelé, une fougère aigle a poussé,
La luminosité de l’air, n’est pas la même qu’hier,
Tu vois, petite sœur, quelque chose a changé, c’est la saison annoncée, sur la terre…

Le soleil se montre, s’en est fini de l’ombre froide et triste
Toutes les fleurs que je trouve, je les mets dans ma liste,
Vient, ma sœur, emmène moi dans l’printemps, ch’ui p’tite
Apprend moi, à confectionner des bouquets de roses et de marguerittes ;
Les jolies odeurs fanées de violette,
Les feuilles et fleurettes,
Apprend-moi,
A tresser de belles couronnes fleuries
Apprend moi le bon côté de la vie…

Viens, j’t’emmène dans le printemps !
Oublie les passages nuageux, les gens stupides et arrogants,
Les pétales des fleurs de cerisiers, font un beau tapis enneigé,
Boutonnent les rosiers et les iris germanica pointent leur nez,
Au bord du ruisseau, j’ai aperçu des capillaires, « cheveux de Vénus,
Tu vois, ma Chérie, la vie, il faut la prendre comme un cadeau, un bonus,
C’est pourquoi, ne te tracasse plus, pour ces détestables coups bas,
Chaque moment, que l’on passe, est comme un combat,
Regarde, la Nature se réveille, elle est si belle,
Rien que pour toi, » Petit arc en ciel «, » rayon de soleil, elle devient merveille…