Poème:Les Fleurs Du Mal

Ma main, saignante, s’efforce à cueillir la dernière,
Celle qui était tout derierre, la tige en pierre,
C’était celle qui cultivait ma tristesse,
Et pour mieu m’enfoncé le venin,
Elle m’as enfoncé une épine dans la main,
Je ne serrais plus me réveillée demain,

Tu as mis un terme à mes souffrances,
Tu as mis terme à tout mes sens,
On peut dire que tu m’as « tuer »
Mais c’est à moi que tu était destinée,
Une plante sèche et morte,
Donc je ne connais pas sa sorte.
Mon corp éclairé par la lueur de la lune,

Je ne veux plus souffrir,
S’il vous plaît laissé moi mourir, je ne veux plus revenir
Laissé moi un bon souvenir,

Mais, comment est-ce possible que je revois tes lèvres ?
Dommage, ce n’était qu’un rêve ! …