Poème:Le Psychotique Pensant

1) Pour moi, psychotique, cela n’existe pas vraiment. On l’est tous plus ou moins. La psychose est un déplacement vers l’onirique, vers une autre réalité. Dans ce sens, tu écris des poèmes, tu es aussi psychotique. Ensuite, tant qu’on est conscient du monde dans lequel on le vit, qu’on peut le décrire assez bien pour y évoluer, sans faire de mal, et sans se faire de mal, pour moi, c’est bon.
2) Certains grands de ce monde, artistes ou dirigeants, étaient qualifiés de soi-disant, psychotiques, mais avait juste beaucoup d’imagination (j’ai du mal à faire la différence). Il y en a aussi des tous petits de ce monde, souvent dans la rue, et pas méchant. Et aussi entre les deux, mais on en fait tout un plat. Et c’est souvent des gens droits dans leurs bottes, pleins de morales, qui font du mal.
3) ... Ce poème m’afflige. Pas pour les mots, mais pour le sens. Il me met mal à l’aise... En plus, tu promets une mort. Y en a tellement sur ce site, qui promettent le pire. Mais quels oiseaux de mauvais augures! Même avec des jolis mots, c’est une horreur.
4) Avec quelques vers de vin, beaucoup se rapprochent de la psychose chaque jour, et ont des propos délirants. On ne les condamne pas pour autant. Je trouve l’opprobre jeté sur les fous aujourd’hui, délirant. A mon avis, il y a plus de fous bien casés, hors des hôpitaux, que dedans. Enfin, c’est un sujet, qui me touche. Et qui me pique...

Non, évidemment, je n’aime pas.

Bonsoir.
Bien que tu fais l’oreille sourde à tous les auteurs et tu ne commentes jamais ni répondre à tous le commentateurs, tu vis dans ta tour de Bronze, je suis d’accord avec toi sur tous ce que tu venais d’écrire, c’est mon domaine les malades mentaux et les malades qui vivent isolés du monde et chaque jour je me déplace pour les voir et c’est un autre monde que si j’allais te parler de lui , il me faut deux ou trois pages
alors l’ami, soit un peu modeste et descendez de votre tour et répondez aux autres.....

Tulipe, tu m’interpelles moi ou Modepoete?
Je connais bien aussi, la psychose. Même si ce n’est pas mon métier. Et j’ai bien plus qu’une petite idée sur la psychiatrie et la pyschanalyse d’aujourd’hui.

Non l’ami je parle à modepoete, qui n’est pas là, je n’ai rien avec toi, que l’amitié.

Encore une chose, vouloir borner, encadre, cerner... C’est pour moi, faire preuve de sagesse. C’est celui qui ne le fait pas pour moi, le fou...

Sur la borne d’encerclement de "l’énergie" :

Il faut n’exister que juste ce qu’il faut. Une fois
qu’on se laisse aller, on ne sait plus où ça s’arrête.
Voyez Napoléon.
Félicien MARCEAU
,
L’
Œ
uf

...

chers amis
merci de vos lectures
et de tous vos pertinents commentaires
avant tout je voudrai dire que le poète n’est pas médecin, psychologue ou psychiatre il est tout simplement un être qui relate selon son inspiration son monde à lui et en fonction de son éducation, de son savoir, de son vécu pour tout vous dire je ne suis qu’un petit autodidacte qui tente de comprendre le monde réel dans lequel il vit sans plus
tout autant aussi sa vie réelle côtoie des espaces de vie pour lequel il s’interroge et ne dit on pas de partout que le monde est fou
folie dans le monde du travail , dans le monde de la justice , folie dans le monde amoureux , folie dans le monde économique, folie dans le monde religieux, folie dans le monde politique, folie dans le monde scientfique il est ainsi pour ma part que je pense qu’à de divers degré chacun de nous tous a son grain de folie
combien de dérapages, combien de suicides, combien de maltraitances, etc
dans le monde réel d’aujourd’hui nous n’entendons que des appels aux psychologues
attentats, viols, rapts d’enfants, meurtres, atteintes par des incivilités, etc
de nos jours de plus en plus où on fait la course à tout et à rien on file vers un monde individualiste car l’on veut fuir les contrainte du vivre ensemble , les séparations, divorces n’ont jamais été aussi nombreux , combien de gens souffrent dans leur solitude et ne parlons pas du psychodrame pour les enfants qui se replis sur eux mêmes et ne posent plus de questions car on les empêchent de le faire ceux la non plus les spécialistes ne les verront jamais
mais la vie individuelle est perverse quand vous vous trouvez seul pour échanger, ce que ressente les personnes agées de nos jours, et l’on bascule sans s’en rendre compte vers des instants de paranoia, de schizophrénie , fussent-ils fugitifs, mais on fait la bascule on se parle à soi, on se répond à soi.
Dans cet écrit je ne parle pas de ces malades , ceux qui sont reconnus malades , ceux que vous soignez cher ami Tulipe noire, mais ceux que vous ne verrez jamais car leur seule plainte c’est de se parler à eux mêmes, de se répondre à eux mêmes et ainsi d’avoir à s’enfermer dans leur folie
parce que la société qui galope, qui coure,qui ne pense que profit, qui voudrait voir chacun travailler encore plus en gagnant le moins, société qui ne sait plus prendre le temps de regarder l’autre
on nous fait croire qu’elle le fait comme par exemple dans le monde du travail mais il y a toujours une contrepartie à donner pour mieux vous asservir cela est une réalité
alors oui peut être cher ami Tulipe noire peut être que l’on ne côtoie pas le même monde vous et moi
A la fin de ma carrière professionnelle j’ai volontairement fait l’expérience du monde social, et des cas j’en ai rencontré et beaucoup de ces cas ont pu être résorbés en sortant les gens de leur individualisme mental aussi je vous parle de cela avec grande modestie, humilité car on a aucune gloire à faire ce quel’on à faire et tout autant que l’on a aucune gloire aussi à exprimer son ressenti pour ce monde réel qui nous entoure
pour finir je viens d’en bas, je suis d’en bas, et je resterai en bas pour finir ma vie en bas ,sans honneur mais avec regret de devoir la quitter, car on ne naît pas pour vivre mais pour participer à un cycle de génération dont le final est la mort qui est en tout point la logique d’ un acte naturel et bien entendu dans son contraire anormal quand elle est causée par toutes formes de malversation humaine
amitié poétique

modepoete