Univers de poésie d'un auteur

Prose:Lettre À D.

La Prose

Mon amour,
Nous sommes aujourd’hui exactement le 709ème jour depuis notre premier baiser. Ce jour où tu me volas un baiser dans ta chambre. Ce même soir, où, après avoir tourné la tête, je t’embrassais. Je veux te remémorer ces 709 jours. Ils auront étaient plus ou moins difficiles, avec des hauts et des bas, quelques disputes, trop souvent inutiles : des jours un peu moins beaux, avec des larmes et des déceptions ; des journées qui nous ont séparées ; des journées qui nous ont réunies ; des journées à s’attendre ; quelques secondes pour se dire au revoir, surement les plus douloureuses ; mais aussi quelques secondes pour se retrouver après si longtemps, et apprendre à se redécouvrir, comme si c’était la première fois ; des jours à ne rien faire, des journées à rire ; de merveilleux moments.
Tu te souviens, il y a quelques semaines quand j’ai retrouvé cette lettre d’au revoir que tu m’avais écrite ? Je t’avais dit que peut être un jour j’aurai compris ce que je ressentais ces 4 premiers mois. Je crois être capable de l’expliquer. C’est vrai, ces quatre premiers mois de notre relation, je n’étais surement pas aussi investie que toi. J’avais peur de tomber amoureuse, sachant que tu partirais bientôt. J’avais peur d’avoir mal. J’essayer de toutes mes forces de ne pas me laisser aller et de ne pas t’aimer. C’est pour ça que j’ai une première fois tourné la tête, puis après quelques heures n’ayant eu que toi en tête, je t’ai offert ta chance, de me séduire et d’effacer ces peurs. Mais tu avais beau tout me donner, tout ça continuait à m’effrayait. Je me demandais si je te connaissais vraiment. Qui étais-tu au Mexique ? Est-ce que ce David que je connais en France est le même que celui qui sera reparti dans quelques mois ? Et puis il y a eu ce voyage. Rien n’était volontaire. Mais peut être qu’avec « ce truc » que j’ai fait, je voulais me prouver que je pouvais réussir à ne pas trop m’attacher à toi. Peut être que j’avais aussi, inconsciemment, peur de la façon dont tu t’attachais à moi, et que j’ai voulu limiter tout ça. J’ai eu peur de découvrir ce sentiment nouveau. Peur de la place que je prenais dans ce cœur. Ton cœur. C’était la première fois que j’avais autant d’importance. Au final, je t’ai fait souffrir, je me suis faite souffrir, je nous ai fait souffrir. Ca nous a tellement fragilisés. Toute une confiance à reconstruire. Je ne me suis pas reconnue. Moi qui m’étais dite que jamais je ne ferai du mal comme on m’en avait fait. J’ai fait encore pire. Mais tu as été si fort. Je t’admire. Et tu nous as sauvés. Tu as reconstruit ce que j’avais brisé et tu l’as rendu encore plus fort.
Et puis j’ai continué à aller à l’encontre de ce qui me faisait du bien. Toi. Tu es resté un mois de plus. Pendant ce quatrième mois je me suis peut être un peu plus laissée porter vers toi. Et tu as commencé à dire que l’on resterait ensemble même après ton départ. Alors ma tête repris peur et elle me répétait : « comment tu vas faire pour vraiment rester en contact avec lui, et puis tu n’as que 17 ans… c’est un peu jeune pour tout ce qui t’arrive, tu veux pas profiter de ce qu’ils appellent ’les plus belles années ’ ? ». Et m’a tête continua à me le répéter jusqu’à ce qu’on soit sur le quai de gare. C’était la peur d’essayer mais que ça ne fonctionne pas, cette fois. Peur que tu trouves une mexicaine mieux que moi, peur que ce soit plus facile pour toi avec une autre là bas. Mais tu sais ce que tu veux, et tu atteints toujours ce que tu veux. Au fur et à mesure que Jojo et Momo partaient, mon cœur cette fois, pas dans ma tête, avait mal en se disant que c’était bientôt « ton tour ». Ma tête parlait plus fort que mon cœur jusqu’à cette journée de début juillet. Et quand tu es monté dans ce TGV, que les portes ce sont fermées et que tu as commencé à rouler au loin, là mon cœur a hurlé et s’est déchiré, et je me suis rendu compte que, oui, pour de vrai, et non pas comme une gamine que je suis encore : je t’aimais. Je t’aime. De ce même Amour que les grands s’aiment, peut être même d’un Amour encore plus beau et plus fort, parce que le notre est innocent. Alors oui, quand tu n’étais plus dans mes bras j’ai eu envie de continuer, d’essayer. Je ferai tout mon possible pour que « m&d 4ever » fonctionne. Je jurai que la promesse de découvrir ta vie au Mexique l’été prochain, après avoir passé mon bac, 12 mois plus tard, que cette promesse je la tiendrai.
En attendant j’ai beaucoup pleuré. J’avais ce manque immense. Je ne pouvais plus aller nulle part sans t’imaginer à mes côtés, au début nostalgique, me rappelant de tout ce qu’on faisait. Puis, tu m’as dit que tu serais là dans 6mois, un mois tout entier pour Noël. Cette fois je ne pouvais plus aller nulle part sans sentir ta présence à mes côtés, imaginant ce que l’on allait faire. On continuait à se parler et s’appeler tous les jours. Le soir je veillais tard pour te parler le plus longtemps possible. Je comptais le décalage horaire pour savoir à quelle heure tu arriverais et tous les jours j’attendais qu’il soit environ 22h avec impatience. Et je comptais le nombre de jours et d’heures que je devais encore t’attendre.
Ce fut tant de stress et de bonheur quand le jour de nos retrouvailles arriva. « Est-ce que tout va-être pareil entre nous ? Est-ce que j’ai changé ? Est-ce qu’il a changé ? » Je me suis imaginer tellement souvent te voir arriver et te courir dans les bras, où bien peut être hystérique. Non, j’ai eu une réaction que je n’avais pas imaginée. Je t’ai regardé droit dans les yeux et tout en marchant lentement vers toi je retenais mais larmes et sentais mon cœur de plus en plus fort à travers ma poitrine. Tu m’as serré fort, et j’ai pleuré de soulagement, de bonheur. J’étais bien. Au chaud, en sécurité au creux de tes bras, bien comme je n’avais pas été depuis 6 mois. Rien n’avait changé, ou peut- être, si, c’était encore mieux, je n’avais plus peur d’être amoureuse. Et tu es reparti. A moi d’acheter les billets d’avion.
Peu après ton départ encore une merveilleuse surprise. Tu m’annonce que tu quittes tout et tu viens étudier en France. Pour moi ! Quel pays et quelle vie magnifiques que tu as quitté ! Merci !
Mes révisions du bac ont été un peu légères. Avec Lili, on passait plus de temps au bord de la piscine à faire tous nos plans pour cet été et à manger nos tartines de Nutella, tout en se disant qu’on allait être trop grosse à la plage à Cancun, mais bon, le Nutella c’est trop bon. Toujours cette anxiété dans l’avion, bien qu’on ait été en contact tous les jours : « Est-ce que tout va-être pareil entre nous ? Est-ce que j’ai changé ? Est-ce qu’il a changé ? ». Mais cette fois ci, en plus, l’appréhension de découvrir le David mexicain, ton chez toi, tes parents, tes ami (e) s. Tout ce que je peux dire c’est que je n’ai en rien été déçue par ce que j’ai appris à connaitre. Tu as commencé à me parlé du futur sur l’oreiller. Tu me disais des phrases d’amour sous les étoiles. Et puis les Burittos et les Panuchos… quels délices.
Presque 2 ans maintenant que tu prends soin de moi. J’adore cette façon que tu as de me connaître, de faire attention à moi, de me prendre dans tes bras, de toujours savoir si je vais bien ou pas, de toujours réussir à me faire rire même si tu dois d’abord sécher mes larmes, de savoir même à travers le téléphone, si je suis entrain de sourire en te parlant. Tu es encore plus protectionniste que mon papa, j’aime tellement savoir que je compte autant pour toi. J’adore cette façon que tu as d’être si fort et en même temps si sensible. Tu me laisses lire en toi tous ces sentiments, ou peut être que tu ne me laisses pas ? mais que j’y arrive quand même ! Tu veux que je fasse la cuisine comme tu le ferais toi et ça m’énerve, résultat c’est toi qui me prépare à manger. Tu me donnes des papillons dans le ventre juste en me prenant dans te bras. Ton rire me fait rire. Ton regard me fait fondre. Tes caresses me donnent la chair de poule. Tes baisers me font frissonner. Tu sais comment me faire plaisir. Tu es tellement généreux. Tu me donnes tout. Je te donne tout. Tu rigoles pour me faire plaisir même si tu dois parfois te forcer vraiment très fort tellement que ce que j’ai dit était nul. Tu veux toujours avoir raison et moi aussi. Tu es d’une jalousie détestable, mais moi aussi. Je t’admire et je t’aime aussi un peu pour ce que tu es et que je ne suis pas. Tu es beaucoup plus communicatif que moi, pas timide du tout, même si toi « tu connais la honte » que parfois tu aimerais me la présenter. Ce n’est pas facile de te dire « pourquoi » j’ai ce sentiment en moi. Juste parce que tu es toi et parce que tu essayeras toujours de me donner plus que ce que je te donne. Tu es « mi perfecto novio » et je suis heureuse et fière que tu m’ais choisi moi.
Alors voilà, ça n’a pas tous les jours été facile d’être loin de toi. Surtout que la séparation a eu lieu alors qu’on était entrain d’apprendre à se connaitre, qu’on commençait tout juste à construire notre « nous ». Mais tu m’as donné la force de tenir. Et je te remercie de m’avoir permise de vivre cette expérience de relation très longue distance. Souvent les gens m’ont demandé comment je faisais pour toujours être avec toi malgré cette distance et ce temps. Je n’ai jamais vraiment su quoi répondre, à part « il faut avoir confiance et se donner à fond pour avoir un contact au moins une fois par jour avec lui ». Aujourd’hui je crois que je leur répondrais « il faut être amoureux ». On se connaît mieux que tout, et je remercie la distance qui a permis que cette relation soit si spéciale et que mes sentiments se révèlent si forts. A chaque fois que tu t’en vas, ou que je rentre chez moi, que ce soit pour 1 mois, quelques semaines ou juste quelques heures, j’ai besoin de courage pour retenir mes larmes. A chaque fois que tu me lâches la main, je repense à ce quai de gare qui t’a éloigné pendant si longtemps de moi. Mais au final je crois que malgré la douleur de la séparation, ces 7 mois passés loin de toi auront fait que notre relation soit si belle aujourd’hui, ils nous rappellent de profiter et vivre à fond les moments que l’on a ensemble.
Tu continues à me parler de nous au futur. Et en faisant de moi ta Promise Girl il a quelques mois, tu as fait de moi la fille la plus heureuse au monde. Je veux faire vivre « nous » au futur.
Aujourd’hui, même si ça ne sera pas très conventionnel, que je ne sois pas certaine que ça existe, que je n’ai pas de bague pour toi (je ne crois pas que tu en veuilles une, je me trompe ? ) , et puis, que tu le sois déjà depuis que tu m’as passé cette bague au doigt ; c’est moi qui m’agenouille devant toi et qui te le demande officiellement :
Cela fait 1 an 11 mois et 7 jours, que notre premier baiser fut échangé,
Veux-tu être mon Promise Boy ?
Je ferai tout pour faire de toi l’homme le plus heureux du monde. Saches que quoi qu’il arrive, tu seras à jamais l’homme de ma vie. Celui que j’aimerai jusqu’à la fin de mes jours.

Te amo, je t’aime.
M. P.
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Poeme de Famous

Poète Famous

Famous a publié sur le site 1 écrit. Famous est membre du site depuis l'année 2005.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Lettre À D.mɔ̃n- amuʁ,
nu sɔməz- oʒuʁdɥi εɡzaktəmɑ̃ lə sεt sɑ̃ nəf εmə ʒuʁ dəpɥi nɔtʁə pʁəmje bεze. sə ʒuʁ u ty mə vɔlaz- œ̃ bεze dɑ̃ ta ʃɑ̃bʁə. sə mεmə swaʁ, u, apʁεz- avwaʁ tuʁne la tεtə, ʒə tɑ̃bʁasε. ʒə vø tə ʁəmemɔʁe sε sεt sɑ̃ nəf ʒuʁ. ilz- oʁɔ̃ etε plysz- u mwɛ̃ difisilə, avεk dεz- oz- e dε ba, kεlk dispytə, tʁo suvɑ̃ inytilə : dε ʒuʁz- œ̃ pø mwɛ̃ bo, avεk dε laʁməz- e dε desεpsjɔ̃, dε ʒuʁne ki nuz- ɔ̃ sepaʁe, dε ʒuʁne ki nuz- ɔ̃ ʁeyni, dε ʒuʁnez- a satɑ̃dʁə, kεlk səɡɔ̃də puʁ sə diʁə o ʁəvwaʁ, syʁəmɑ̃ lε plys duluʁøzə, mεz- osi kεlk səɡɔ̃də puʁ sə ʁətʁuve apʁε si lɔ̃tɑ̃, e apʁɑ̃dʁə a sə ʁədekuvʁiʁ, kɔmə si setε la pʁəmjεʁə fwa, dε ʒuʁz- a nə ʁjɛ̃ fεʁə, dε ʒuʁnez- a ʁiʁə, də mεʁvεjø mɔmɑ̃.
ty tə suvjɛ̃, il i a kεlk səmεnə kɑ̃ ʒε ʁətʁuve sεtə lεtʁə do ʁəvwaʁ kə ty mavεz- ekʁitə ? ʒə tavε di kə pø εtʁə œ̃ ʒuʁ ʒoʁε kɔ̃pʁi sə kə ʒə ʁəsɑ̃tε sε katʁə pʁəmje mwa. ʒə kʁwaz- εtʁə kapablə də lεksplike. sε vʁε, sε katʁə pʁəmje mwa də nɔtʁə ʁəlasjɔ̃, ʒə netε syʁəmɑ̃ pa osi ɛ̃vεsti kə twa. ʒavε pœʁ də tɔ̃be amuʁøzə, saʃɑ̃ kə ty paʁtiʁε bjɛ̃to. ʒavε pœʁ davwaʁ mal. ʒesεje də tutə mε fɔʁsə- də nə pa mə lεse ale e də nə pa tεme. sε puʁ sa kə ʒε ynə pʁəmjεʁə fwa tuʁne la tεtə, pɥiz- apʁε kεlkz- œʁ nεjɑ̃ y kə twa ɑ̃ tεtə, ʒə tε ɔfεʁ ta ʃɑ̃sə, də mə sedɥiʁə e defase sε pœʁ. mε ty avε bo tu mə dɔne, tu sa kɔ̃tinɥε a mefʁεjε. ʒə mə dəmɑ̃dε si ʒə tə kɔnεsε vʁεmɑ̃. ki etε ty o mεksikə ? ε sə kə sə david kə ʒə kɔnεz- ɑ̃ fʁɑ̃sə ε lə mεmə kə səlɥi ki səʁa ʁəpaʁti dɑ̃ kεlk mwa ? e pɥiz- il i a y sə vwajaʒə. ʁjɛ̃ netε vɔlɔ̃tεʁə. mε pø εtʁə kavək « sə tʁyk » kə ʒε fε, ʒə vulε mə pʁuve kə ʒə puvε ʁeysiʁ a nə pa tʁo mataʃe a twa. pø εtʁə kə ʒavεz- osi, ɛ̃kɔ̃sjamɑ̃, pœʁ də la fasɔ̃ dɔ̃ ty tataʃεz- a mwa, e kə ʒε vuly limite tu sa. ʒε y pœʁ də dekuvʁiʁ sə sɑ̃timɑ̃ nuvo. pœʁ də la plasə kə ʒə pʁənε dɑ̃ sə kœʁ. tɔ̃ kœʁ. setε la pʁəmjεʁə fwa kə ʒavεz- otɑ̃ dɛ̃pɔʁtɑ̃sə. o final, ʒə tε fε sufʁiʁ, ʒə mə sɥi fεtə sufʁiʁ, ʒə nuz- ε fε sufʁiʁ. ka nuz- a tεllmɑ̃ fʁaʒilize. tutə ynə kɔ̃fjɑ̃sə a ʁəkɔ̃stʁɥiʁə. ʒə nə mə sɥi pa ʁəkɔnɥ. mwa ki metε ditə kə ʒamε ʒə nə fəʁε dy mal kɔmə ɔ̃ mɑ̃n- avε fε. ʒε fε ɑ̃kɔʁə piʁə. mε ty a ete si fɔʁ. ʒə tadmiʁə. e ty nuz- a sove. ty a ʁəkɔ̃stʁɥi sə kə ʒavε bʁize e ty la ʁɑ̃dy ɑ̃kɔʁə plys fɔʁ.
e pɥi ʒε kɔ̃tinye a ale a lɑ̃kɔ̃tʁə də sə ki mə fəzε dy bjɛ̃. twa. ty ε ʁεste œ̃ mwa də plys. pɑ̃dɑ̃ sə katʁjεmə mwa ʒə mə sɥi pø εtʁə œ̃ pø plys lεse pɔʁte vεʁ twa. e ty a kɔmɑ̃se a diʁə kə lɔ̃ ʁεstəʁε ɑ̃sɑ̃blə mεmə apʁε tɔ̃ depaʁ. alɔʁ ma tεtə ʁəpʁi pœʁ e εllə mə ʁepetε : « kɔmɑ̃ ty va fεʁə puʁ vʁεmɑ̃ ʁεste ɑ̃ kɔ̃takt avεk lɥi, e pɥi ty na kə di- sεt ɑ̃… sεt- œ̃ pø ʒənə puʁ tu sə ki taʁivə, ty vø pa pʁɔfite də sə kilz- apεllεntlε plys bεlləz- aneəs ? ». e ma tεtə kɔ̃tinɥa a mə lə ʁepete ʒyska sə kɔ̃ swa syʁ lə kε də ɡaʁə. setε la pœʁ desεje mε kə sa nə fɔ̃ksjɔnə pa, sεtə fwa. pœʁ kə ty tʁuvəz- ynə mεksikεnə mjø kə mwa, pœʁ kə sə swa plys fasilə puʁ twa avεk ynə otʁə la ba. mε ty sε sə kə ty vø, e ty atɛ̃ tuʒuʁ sə kə ty vø. o fyʁ e a məzyʁə kə ʒɔʒo e momo paʁtε, mɔ̃ kœʁ sεtə fwa, pa dɑ̃ ma tεtə, avε mal ɑ̃ sə dizɑ̃ kə setε bjɛ̃tot « tɔ̃ tuʁ ». ma tεtə paʁlε plys fɔʁ kə mɔ̃ kœʁ ʒyska sεtə ʒuʁne də deby ʒɥjε. e kɑ̃ ty ε mɔ̃te dɑ̃ sə te ʒe ve, kə lε pɔʁtə- sə sɔ̃ fεʁmez- e kə ty a kɔmɑ̃se a ʁule o lwɛ̃, la mɔ̃ kœʁ a yʁle e sε deʃiʁe, e ʒə mə sɥi ʁɑ̃dy kɔ̃tə kə, ui, puʁ də vʁε, e nɔ̃ pa kɔmə ynə ɡaminə kə ʒə sɥiz- ɑ̃kɔʁə : ʒə tεmε. ʒə tεmə. də sə mεmə amuʁ kə lε ɡʁɑ̃ sεme, pø εtʁə mεmə dœ̃n- amuʁ ɑ̃kɔʁə plys bo e plys fɔʁ, paʁsə kə lə nɔtʁə εt- inɔse. alɔʁz- ui, kɑ̃ ty netε plys dɑ̃ mε bʁa ʒε y ɑ̃vi də kɔ̃tinɥe, desεje. ʒə fəʁε tu mɔ̃ pɔsiblə puʁ kə « m e de katʁə əvəʁ » fɔ̃ksjɔnə. ʒə ʒyʁε kə la pʁɔmεsə də dekuvʁiʁ ta vi o mεksikə lete pʁoʃɛ̃, apʁεz- avwaʁ pase mɔ̃ bak viʁɡylə duzə mwa plys taʁ, kə sεtə pʁɔmεsə ʒə la tjɛ̃dʁε.
ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ ʒε boku pləʁe. ʒavε sə mɑ̃kə imɑ̃sə. ʒə nə puvε plysz- ale nylə paʁ sɑ̃ timaʒine a mε kote, o deby nɔstalʒikə, mə ʁapəlɑ̃ də tu sə kɔ̃ fəzε. pɥi, ty ma di kə ty səʁε la dɑ̃ si- mwa, œ̃ mwa tut- ɑ̃tje puʁ nɔεl. sεtə fwa ʒə nə puvε plysz- ale nylə paʁ sɑ̃ sɑ̃tiʁ ta pʁezɑ̃sə a mε kote, imaʒinɑ̃ sə kə lɔ̃n- alε fεʁə. ɔ̃ kɔ̃tinɥε a sə paʁle e sapəle tus lε ʒuʁ. lə swaʁ ʒə vεjε taʁ puʁ tə paʁle lə plys lɔ̃tɑ̃ pɔsiblə. ʒə kɔ̃tε lə dekalaʒə ɔʁεʁə puʁ savwaʁ a kεllə œʁ ty aʁivəʁεz- e tus lε ʒuʁ ʒatɑ̃dε kil swa ɑ̃viʁɔ̃ vɛ̃t- dø aʃ avεk ɛ̃pasjɑ̃sə. e ʒə kɔ̃tε lə nɔ̃bʁə də ʒuʁz- e dœʁ kə ʒə dəvεz- ɑ̃kɔʁə tatɑ̃dʁə.
sə fy tɑ̃ də stʁεsz- e də bɔnœʁ kɑ̃ lə ʒuʁ də no ʁətʁuvajəz- aʁiva. « εst sə kə tu va εtʁə paʁεj ɑ̃tʁə nu ? ε sə kə ʒε ʃɑ̃ʒe ? ε sə kil a ʃɑ̃ʒe ? » ʒə mə sɥiz- imaʒine tεllmɑ̃ suvɑ̃ tə vwaʁ aʁive e tə kuʁiʁ dɑ̃ lε bʁa, u bjɛ̃ pø εtʁə isteʁikə. nɔ̃, ʒε y ynə ʁeaksjɔ̃ kə ʒə navε pa imaʒine. ʒə tε ʁəɡaʁde dʁwa dɑ̃ lεz- iøz- e tut- ɑ̃ maʁʃɑ̃ lɑ̃təmɑ̃ vεʁ twa ʒə ʁətənε mε laʁməz- e sɑ̃tε mɔ̃ kœʁ də plysz- ɑ̃ plys fɔʁ a tʁavεʁ ma pwatʁinə. ty ma seʁe fɔʁ, e ʒε pləʁe də sulaʒəmɑ̃, də bɔnœʁ. ʒetε bjɛ̃. o ʃo, ɑ̃ sekyʁite o kʁø də tε bʁa, bjɛ̃ kɔmə ʒə navε pa ete dəpɥi si- mwa. ʁjɛ̃ navε ʃɑ̃ʒe, u pø εtʁə, si, setε ɑ̃kɔʁə mjø, ʒə navε plys pœʁ dεtʁə amuʁøzə. e ty ε ʁəpaʁti. a mwa daʃəte lε bijε davjɔ̃.
pø apʁε tɔ̃ depaʁ ɑ̃kɔʁə ynə mεʁvεjøzə syʁpʁizə. ty manɔ̃sə kə ty kitə tut- e ty vjɛ̃z- etydje ɑ̃ fʁɑ̃sə. puʁ mwa ! kεl pεiz- e kεllə vi maɲifik kə ty a kite ! mεʁsi !
mε ʁevizjɔ̃ dy bak ɔ̃ ete œ̃ pø leʒεʁə. avεk lili, ɔ̃ pasε plys də tɑ̃z- o bɔʁ də la pisinə a fεʁə tus no plɑ̃ puʁ sεt ete e a mɑ̃ʒe no taʁtinə də nytεlla, tut- ɑ̃ sə dizɑ̃ kɔ̃n- alε εtʁə tʁo ɡʁɔsə a la plaʒə a kɑ̃kœ̃, mε bɔ̃, lə nytεlla sε tʁo bɔ̃. tuʒuʁ sεtə ɑ̃ksjete dɑ̃ lavjɔ̃, bjɛ̃ kɔ̃n- ε ete ɑ̃ kɔ̃takt tus lε ʒuʁ : « εst sə kə tu va εtʁə paʁεj ɑ̃tʁə nu ? ε sə kə ʒε ʃɑ̃ʒe ? ε sə kil a ʃɑ̃ʒe ? ». mε sεtə fwa si, ɑ̃ plys, lapʁeɑ̃sjɔ̃ də dekuvʁiʁ lə david mεksikɛ̃, tɔ̃ ʃe twa, tε paʁɑ̃, tεz- ami (ə) s. tu sə kə ʒə pø diʁə sε kə ʒə nε ɑ̃ ʁjɛ̃ ete desɥ paʁ sə kə ʒε apʁiz- a kɔnεtʁə. ty a kɔmɑ̃se a mə paʁle dy fytyʁ syʁ lɔʁεje. ty mə dizε dε fʁazə damuʁ su lεz- etwalə. e pɥi lε byʁitoz- e lε panyʃo… kεl delisə.
pʁεskə døz- ɑ̃ mɛ̃tənɑ̃ kə ty pʁɑ̃ swɛ̃ də mwa. ʒadɔʁə sεtə fasɔ̃ kə ty a də mə kɔnεtʁə, də fεʁə atɑ̃sjɔ̃ a mwa, də mə pʁɑ̃dʁə dɑ̃ tε bʁa, də tuʒuʁ savwaʁ si ʒə vε bjɛ̃ u pa, də tuʒuʁ ʁeysiʁ a mə fεʁə ʁiʁə mεmə si ty dwa dabɔʁ seʃe mε laʁmə, də savwaʁ mεmə a tʁavεʁ lə telefɔnə, si ʒə sɥiz- ɑ̃tʁɛ̃ də suʁiʁə ɑ̃ tə paʁlɑ̃. ty ε ɑ̃kɔʁə plys pʁɔtεksjɔnistə kə mɔ̃ papa, ʒεmə tεllmɑ̃ savwaʁ kə ʒə kɔ̃tə otɑ̃ puʁ twa. ʒadɔʁə sεtə fasɔ̃ kə ty a dεtʁə si fɔʁ e ɑ̃ mεmə tɑ̃ si sɑ̃siblə. ty mə lεsə liʁə ɑ̃ twa tus sε sɑ̃timɑ̃, u pø εtʁə kə ty nə mə lεsə pa ? mε kə ʒi aʁivə kɑ̃ mεmə ! ty vø kə ʒə fasə la kɥizinə kɔmə ty lə fəʁε twa e sa menεʁvə, ʁezylta sε twa ki mə pʁepaʁə a mɑ̃ʒe. ty mə dɔnə dε papijɔ̃ dɑ̃ lə vɑ̃tʁə ʒystə ɑ̃ mə pʁənɑ̃ dɑ̃ tə bʁa. tɔ̃ ʁiʁə mə fε ʁiʁə. tɔ̃ ʁəɡaʁ mə fε fɔ̃dʁə. tε kaʁesə mə dɔne la ʃεʁ də pulə. tε bεze mə fɔ̃ fʁisɔne. ty sε kɔmɑ̃ mə fεʁə plεziʁ. ty ε tεllmɑ̃ ʒeneʁø. ty mə dɔnə tu. ʒə tə dɔnə tu. ty ʁiɡɔlə puʁ mə fεʁə plεziʁ mεmə si ty dwa paʁfwa tə fɔʁse vʁεmɑ̃ tʁε fɔʁ tεllmɑ̃ kə sə kə ʒε di etε nyl. ty vø tuʒuʁz- avwaʁ ʁεzɔ̃ e mwa osi. ty ε dynə ʒaluzi detεstablə, mε mwa osi. ʒə tadmiʁə e ʒə tεmə osi œ̃ pø puʁ sə kə ty ε e kə ʒə nə sɥi pa. ty ε boku plys kɔmynikatif kə mwa, pa timidə dy tu, mεmə si twa « ty kɔnε la ɔ̃tə » kə paʁfwa ty εməʁε mə la pʁezɑ̃te. sə nε pa fasilə də tə diʁə « puʁkwa » ʒε sə sɑ̃timɑ̃ ɑ̃ mwa. ʒystə paʁsə kə ty ε twa e paʁsə kə ty esεjəʁa tuʒuʁ də mə dɔne plys kə sə kə ʒə tə dɔnə. ty əs « mi pεʁfεkto nɔvjɔ » εt ʒə sɥiz- œʁøzə e fjεʁə kə ty mεs ʃwazi mwa.
alɔʁ vwala, sa na pa tus lε ʒuʁz- ete fasilə dεtʁə lwɛ̃ də twa. syʁtu kə la sepaʁasjɔ̃ a y ljø alɔʁ kɔ̃n- etε ɑ̃tʁɛ̃ dapʁɑ̃dʁə a sə kɔnεtʁə, kɔ̃ kɔmɑ̃sε tu ʒystə a kɔ̃stʁɥiʁə nɔtʁə « nus ». mε ty ma dɔne la fɔʁsə də təniʁ. e ʒə tə ʁəmεʁsi də mavwaʁ pεʁmizə də vivʁə sεtə εkspeʁjɑ̃sə də ʁəlasjɔ̃ tʁε lɔ̃ɡ distɑ̃sə. suvɑ̃ lε ʒɑ̃ mɔ̃ dəmɑ̃de kɔmɑ̃ ʒə fəzε puʁ tuʒuʁz- εtʁə avεk twa malɡʁe sεtə distɑ̃sə e sə tɑ̃. ʒə nε ʒamε vʁεmɑ̃ sy kwa ʁepɔ̃dʁə, a paʁt « il fo avwaʁ kɔ̃fjɑ̃sə e sə dɔne a fɔ̃ puʁ avwaʁ œ̃ kɔ̃takt o mwɛ̃z- ynə fwa paʁ ʒuʁ avεk lɥi ». oʒuʁdɥi ʒə kʁwa kə ʒə lœʁ ʁepɔ̃dʁεs « il fo εtʁə amuʁøks ». ɔ̃ sə kɔnε mjø kə tu, e ʒə ʁəmεʁsi la distɑ̃sə ki a pεʁmi kə sεtə ʁəlasjɔ̃ swa si spesjalə e kə mε sɑ̃timɑ̃ sə ʁevεle si fɔʁ. a ʃakə fwa kə ty tɑ̃ va, u kə ʒə ʁɑ̃tʁə ʃe mwa, kə sə swa puʁ œ̃ mwa, kεlk səmεnəz- u ʒystə kεlkz- œʁ, ʒε bəzwɛ̃ də kuʁaʒə puʁ ʁətəniʁ mε laʁmə. a ʃakə fwa kə ty mə laʃə la mɛ̃, ʒə ʁəpɑ̃sə a sə kε də ɡaʁə ki ta elwaɲe pɑ̃dɑ̃ si lɔ̃tɑ̃ də mwa. mεz- o final ʒə kʁwa kə malɡʁe la dulœʁ də la sepaʁasjɔ̃, sε sεt mwa pase lwɛ̃ də twa oʁɔ̃ fε kə nɔtʁə ʁəlasjɔ̃ swa si bεllə oʒuʁdɥi, il nu ʁapεlle də pʁɔfite e vivʁə a fɔ̃ lε mɔmɑ̃ kə lɔ̃n- a ɑ̃sɑ̃blə.
ty kɔ̃tinɥz- a mə paʁle də nuz- o fytyʁ. e ɑ̃ fəzɑ̃ də mwa ta pʁɔmizə ʒiʁl il a kεlk mwa, ty a fε də mwa la fijə la plysz- œʁøzə o mɔ̃də. ʒə vø fεʁə vivʁə « nus » o fytyʁ.
oʒuʁdɥi, mεmə si sa nə səʁa pa tʁε kɔ̃vɑ̃sjɔnεl, kə ʒə nə swa pa sεʁtεnə kə sa εɡzistə, kə ʒə nε pa də baɡ puʁ twa (ʒə nə kʁwa pa kə ty ɑ̃ vœjəz- ynə, ʒə mə tʁɔ̃pə ? ) , e pɥi, kə ty lə swa deʒa dəpɥi kə ty ma pase sεtə baɡ o dwa, sε mwa ki maʒənujə dəvɑ̃ twa e ki tə lə dəmɑ̃də ɔfisjεllmɑ̃ :
səla fε œ̃n- ɑ̃ ɔ̃zə mwaz- e sεt ʒuʁ, kə nɔtʁə pʁəmje bεze fy eʃɑ̃ʒe,
vø ty εtʁə mɔ̃ pʁɔmizə bwa ?
ʒə fəʁε tu puʁ fεʁə də twa lɔmə lə plysz- œʁø dy mɔ̃də. saʃə kə kwa kil aʁivə, ty səʁaz- a ʒamε lɔmə də ma vi. səlɥi kə ʒεməʁε ʒyska la fɛ̃ də mε ʒuʁ.

tə amo, ʒə tεmə.
εm. pe.

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
26/04/2024Poeme-France
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Prose Amour
Du 28/01/2010 20:53

L'écrit contient 2184 mots qui sont répartis dans 2 strophes.