Poème:Mon Bourreau

Es tu conscient du mal que tu me fais
Chaque jour est plus grande ma douleur
Le temps laissera t-il échapper les souffles de ce cœur
De tes mains et pourtant si frêles
La douleur est là, vraie et réelle
T’éloigner elle se ravive encore
Ta présence l’atténue mais l’inquiétude prend place
Toi, le bourreau de ce cœur entend l’ahurissement de cette âme
Qui n’à point choisi ta rencontre
Dans ton monde tu lui as ouvert une porte
Naïvement, du paradis croyait telle
Heureuse de cette estime que tu avais pour elle
De ton regard doux et amer, tu la drapais comme un enfant
Naïve suis je de croire à cet univers
Il n’y a point de paradis sur terre
Mais l’enfer tu allumais ses flammes
De tes jugements sans cesse amers
Vouloir me diminuer telle était ta cible
Chaque jour, tes cendres je les ramasse
Etouffant ce cœur, qui a toujours espoir
Que le regret viendrait en toi
De cesser d’être un bourreau, mais porteur d’espoir
Le temps me fera oublier ton existence
Et l’éloignement sera pour moi une évidence