Poème:La Petite Flamme

Mourir, s’éteindre tout doucement
Comme un feu qui a réchauffé
Une vie durant, des êtres chers à notre cœur.
Partir avec de douces pensées,
Et rêver de bonheur
Prés de ceux, qui ont animés nos jours et nos nuits…
C’est une petite flamme qui éclaire et qui danse
Devant tes yeux, quand de fatigue, tes paupières se baissent.
Faîtes place !
Elle est là, silencieuse et patiente…
Guettant ton cœur quand il faiblira, s’arrêtera, sans crier gare,
Pas méchante, elle attend seulement que ton heure soit là.
Tu ne lui as pas vraiment donné rendez-vous,
Mais elle s’est invitée, parce que tu es à bout
Et que de tout, tu te fous !
Elle te connaît si bien, toi qui est lasse de cette vie la…
A cet instant, tu n’es pas sure de crever,
Mais tu espères qu’elle soit ton dernier repère,
Celui paisible, où tu pourras te reposer, te lover,
Un endroit bien à toi, où plus de larmes tu ne verseras,
Un endroit bien à toi où l’on apaisera tes tourments…
Ici, il n’y a personne qui te console, ou te résonne,
Quand tu ne vas pas bien, chacun pour soi !
Tu vis au jour le jour
Comme si demain était le dernier…
Ta vie, tu la vis comme une guerrière,
Prête à tout pour la défier,
Sans jamais y arriver.
Oh je ne prétends pas la connaître mais la deviner,
Elle est si présente quelquefois,
Que je pourrai la toucher.
Et même si lui arrive de m’effleurer,
Elle ne veut pas de moi.
Je me demande bien pourquoi,
Parce que cette petite flamme qui éclaire et qui danse,
Je lui donnerai bien la main, moi !