Poème:Amour Mortel [Histoire… )

Dans un vieux cahier froissé complètement abîmé,
Chaque soir une jeune fille lâchait quelques pensées,
Et comme toujours ce soir face à son vaste miroir
Elle écrivait ce qu’elle avait à dire, avant de s’endormir,
Et au tomber du jour là, elle ne fit qu’écrire :

« Cher journal,
Je viens de découvrir que je souffre d’une maladie infernale
À chacun de ses battements, mon cœur me fait atrocement mal…
Je souffre tellement, quelque chose me ronge doucement, dedans.
Tu sais, les docteurs vont m’opérer, demain,
Mais un cœur, qui voudrait donner le sien ?
On m’a dis que je ne dois pas me faire de souci,
De toute façon… se sera la mort ou la vie.
Je dois encore annoncer ça à mon chéri,
Entre nous peut-être que tout sera fini.
… Non… attends… je vais me taire,
Du souci, je ne veux pas lui en faire
Je ne sais pas comment ça va finir,
J’espère seulement que la mort va s’arrêter de fuir,
Définitivement, venir me chercher si je dois mourir,
Arrêter de me faire croire, qu’en vain il y a de l’espoir
Excuse-moi mais je pars, je ne veux pas être en retard »

Le lendemain matin, son petit copain était dans son vide.
Pendant que la fille préparait ces affaires limpides,
Disant qu’elle partait en vacances
Ensemble avec le soleil intense…

Il regarda sous le lit, vit le cahier et sans faire de bruit le prit,
A la vitesse de l’éclair il s’en alla, le cahier caché sous ses bras,
Il couru jusqu’à ça maison, et le lu du début jusqu’à la terminaison

Arrivé à la dernière page il laissa tout tomber,
Son cœur d’un coup brusque c’était effondré,
Elle n’allait rien lui dire, il a du tout découvrir,
Si il avait refusé à son envie de lire ;
Il aurait du souffrir, dans le silence,
C’est tellement pire, dans la décadence.

Il se releva et courut rapidement jusqu’à chez elle,
Mais personne n’était là, ils étaient partis avec la belle.
Il prit le bus pour arriver à l’hôpital,
Et la vit dans une salle phénoménale

Une nouvelle arriva :
Le donneur c’était retiré,
Le garçon s’écria :
Personne ne va la laisser crever !

Il s’enfuit pour réfléchir dans les bois,
Et resurgit sans faire de bruit, un choix

…

Deux jours après l’opération la fille se réveilla,
Elle était enfin guérit, avec un nouveau cœur qui bat.

Elle ouvra ces vastes yeux et regarda autour de soi,
Elle vit une lettre, ’Pour Toi’, Vite elle la dévisagea :

« Vie ma chérie, vie ta vie,
N’ais pas peur pour moi,
Tu sais mon cœur vit en toi
Je t’attends au paradis… »

__Vall_____