Poème:Lettre

Cher ami ;

Avez-vous bien lu la lettre que je vous ai écris ? ?
Celle où je me lamentais, et plaidais coupable
D’un crime qui était abominable.
Je sais que je voulais tué ;
Ce monstre, cela était mon souhait.
Mes mots étaient si durs,
Il fallait que je fasse une rupture,
Entre moi, lui et ce monde.
Il fallait que je panse cette blessure profonde.

Vous ne m’aviez pas répondu ;
Alors je vous ai correspondu
Cette lettre qui était un testament,
Qui joue le rôle d’un médicament ;
Pour moi qui souffre de ce malheur
Et ce souvenir de ce violeur.

Il s’est suicidé ;
Un soir d’été.
Je l’ai tué avec un revolver,
Et un trou c’est ouvert ;
Laissant couler un sang rouge pourpre
Sur un tatami blanc et propre.
Les cerisiers en fleurs laissaient voler
Leurs pétales sur le sang perlé.
Le rouge de ses lèvres s’effaçait
Et son regard me flattait.
Mon baiser pour lui
Commença à me construire ;
Je recommençais à vivre
Et ses mains m’enivrent
Mon âme perdu
Éperdu, rude, tordu.

Merci d’avoir lu ma lettre.
Elle vous est dédiée à vous celui qui ne fait qu’abattre ;
Ce qui m’aime en secret et pour la vie.
Mais je ne vous aime point cher ami,
Car j’ai rencontré un homme, et je l’ai choisi

Je l’aime…

Et pardonnez-moi…