Poeme : Travail Et Sentiments
Travail Et Sentiments
Tu te lèves, la tête encore pleine de rêves.
A côté de toi, ton amour dort encore.
Peut être rêve-t-elle à ton corps ?
Ta journée commence, il faut retourner
A la bagarre, le patron, les clients pressés
Comme tous les jours, pas de trêve.
Tu es encore au radar et tu te demandes
A quelle sauce tu vas être mangé.
Bref, le déjeuner la routine la voiture
La même journée qu’hier aussi dure,
Encore et toujours les mêmes commandes
A enregistrer, ça commence à te gaver.
Et toi, au volant, tu penses à ton amour, que tu viens de laisser
Et dont tu n’as pas encore eu le temps de profiter.
Le hasard, le temps, la vie, vont trop vite, sont trop forts,
Ils vous emmènent, vous entraînent, loin du port
Où pourtant vous souhaiteriez vous amarrer, vous poser.
Mais, même pas le temps d’y penser, faut y aller, continuer.
Il n’y a rien à faire, la laisser tous les matins
T’obsède. Tu penses à elle toute la journée,
Elle est présente dans ta tête et tu cèdes au désir
Qui te ronge, tu penses à la paix qu’elle te donne.
Quand tu es dans ses bras, tu es bien, tu ronronnes,
Comme le petit chat que tu es et qui cherche des câlins.
Et puis, encore ce matin, cette foutue réunion,
Où cravates et costumes vont comparer leur pognon
Leurs courbes, leurs résultats, comment évoluent leurs millions,
Leurs prospectives et toi tu essaies de les suivre.
Alors que tu as la tête ailleurs, dans ton petit intérieur
A penser a ton bonheur et à celle avec qui tu veux vivre.
Tu t’en fous de leurs discours de leurs valeurs
Car les tiennes sont bien ailleurs, bien loin de cette salle
Où l’on défend l’économie, sans s’occuper des douleurs
De ceux qui produisent, qui travaillent et triment
Pour gagner une prime ajoutée aux quelques euros de l’heure
Que ces messieurs analysent dans leur superbe succursale.
Et puis, tu en as assez, tu en as marre,
Et dire qu’il y a huit jours tu ne la connaissais pas encore.
Il a fallu ce quai de gare, le hasard,
Que vous preniez le même moyen de transport,
Pour vous rendre au même endroit,
Justement où tu as cet emploi,
Un rendez vous avec l’un de tes collègues,
Et pour quelles raison a t il fallu qu’il te délègue
Ce dossier ? Et là, vous vous êtes retrouvés
Que s’est il passé, vous avez travaillé,
Mais d’où est venue cette étrange attirance
A laquelle rien ne vous prédestinait ?
Vous n’en savez rien, ni l’un ni l’autre.
Et là, brusquement, on te rappelle à l’ordre !
Une question t’es posée, tu réagis, tu sursautes.
Tu redescends sur ta chaise, Tu réponds à côté.
Tu n’étais manifestement plus dans tes souliers.
Une pirouette pour te rattraper, mais un peu loupée…
Et puis, tu n’as pas vraiment la tête au boulot.
Or, tu es là pour travailler, il faut que tu remettes
Dans tes idées, de l’ordre, au lieu de les recevoir.
Il va falloir que tu renoues avec toi pour retrouver ce culot
Qui t’a fait obtenir ce poste et que tu redevennes ce faire valoir.
Ce n’est ni le lieu ni le moment de perdre la tête.
Certes, douter comme aimer sont par nature, propres à chacun.
Mais le domaine des chiffres et celui du travail sont implacables.
Vaniteux, cuistre serait celui qui voudrait marier l’autre et l’un.
Ils appartiennent à deux domaines distincts, indissociables,
Que l’on ne pourra jamais accorder.
Alors il te faut raison garder et à la charge te plier.
Travail et sentiments ont chacun leurs moments.
Ils peuvent parfois se rencontrer dans un même univers.
C’est à ce moment là qu’il faudra faire preuve d’imagination,
Pour faire intervenir le discernement et la distinction,
C’est le moment de la remise en question,
Mais, heureusement que les sentiments pour finir, ont souvent raison.
L’amour et les sentiments sont des valeurs universelles.
Chacun a en soi sa notion de la bonté et de la joie.
Chacun a en soi ses compétences professionnelles
C’est elles qui nous font progresser d’une façon sempiternelle
Vers un monde meilleur, que l’on soit citadins comme villageois
Pour que l’espoir mette au pilori haines, vengeances et querelles.
Je conclurai ce texte par la substantifique essence qu’il m’inspire :
L’imagination est la cathédrale du cerveau.
Encore faut il s’en servir à bon escient,
Pour en dégager le plus extraordinaire monument.
L’amour et la science en sont les plus beaux,
Permettant à l’Homme d’extraire de son conscient
Les constructions les plus belles de son vivant.
A côté de toi, ton amour dort encore.
Peut être rêve-t-elle à ton corps ?
Ta journée commence, il faut retourner
A la bagarre, le patron, les clients pressés
Comme tous les jours, pas de trêve.
Tu es encore au radar et tu te demandes
A quelle sauce tu vas être mangé.
Bref, le déjeuner la routine la voiture
La même journée qu’hier aussi dure,
Encore et toujours les mêmes commandes
A enregistrer, ça commence à te gaver.
Et toi, au volant, tu penses à ton amour, que tu viens de laisser
Et dont tu n’as pas encore eu le temps de profiter.
Le hasard, le temps, la vie, vont trop vite, sont trop forts,
Ils vous emmènent, vous entraînent, loin du port
Où pourtant vous souhaiteriez vous amarrer, vous poser.
Mais, même pas le temps d’y penser, faut y aller, continuer.
Il n’y a rien à faire, la laisser tous les matins
T’obsède. Tu penses à elle toute la journée,
Elle est présente dans ta tête et tu cèdes au désir
Qui te ronge, tu penses à la paix qu’elle te donne.
Quand tu es dans ses bras, tu es bien, tu ronronnes,
Comme le petit chat que tu es et qui cherche des câlins.
Et puis, encore ce matin, cette foutue réunion,
Où cravates et costumes vont comparer leur pognon
Leurs courbes, leurs résultats, comment évoluent leurs millions,
Leurs prospectives et toi tu essaies de les suivre.
Alors que tu as la tête ailleurs, dans ton petit intérieur
A penser a ton bonheur et à celle avec qui tu veux vivre.
Tu t’en fous de leurs discours de leurs valeurs
Car les tiennes sont bien ailleurs, bien loin de cette salle
Où l’on défend l’économie, sans s’occuper des douleurs
De ceux qui produisent, qui travaillent et triment
Pour gagner une prime ajoutée aux quelques euros de l’heure
Que ces messieurs analysent dans leur superbe succursale.
Et puis, tu en as assez, tu en as marre,
Et dire qu’il y a huit jours tu ne la connaissais pas encore.
Il a fallu ce quai de gare, le hasard,
Que vous preniez le même moyen de transport,
Pour vous rendre au même endroit,
Justement où tu as cet emploi,
Un rendez vous avec l’un de tes collègues,
Et pour quelles raison a t il fallu qu’il te délègue
Ce dossier ? Et là, vous vous êtes retrouvés
Que s’est il passé, vous avez travaillé,
Mais d’où est venue cette étrange attirance
A laquelle rien ne vous prédestinait ?
Vous n’en savez rien, ni l’un ni l’autre.
Et là, brusquement, on te rappelle à l’ordre !
Une question t’es posée, tu réagis, tu sursautes.
Tu redescends sur ta chaise, Tu réponds à côté.
Tu n’étais manifestement plus dans tes souliers.
Une pirouette pour te rattraper, mais un peu loupée…
Et puis, tu n’as pas vraiment la tête au boulot.
Or, tu es là pour travailler, il faut que tu remettes
Dans tes idées, de l’ordre, au lieu de les recevoir.
Il va falloir que tu renoues avec toi pour retrouver ce culot
Qui t’a fait obtenir ce poste et que tu redevennes ce faire valoir.
Ce n’est ni le lieu ni le moment de perdre la tête.
Certes, douter comme aimer sont par nature, propres à chacun.
Mais le domaine des chiffres et celui du travail sont implacables.
Vaniteux, cuistre serait celui qui voudrait marier l’autre et l’un.
Ils appartiennent à deux domaines distincts, indissociables,
Que l’on ne pourra jamais accorder.
Alors il te faut raison garder et à la charge te plier.
Travail et sentiments ont chacun leurs moments.
Ils peuvent parfois se rencontrer dans un même univers.
C’est à ce moment là qu’il faudra faire preuve d’imagination,
Pour faire intervenir le discernement et la distinction,
C’est le moment de la remise en question,
Mais, heureusement que les sentiments pour finir, ont souvent raison.
L’amour et les sentiments sont des valeurs universelles.
Chacun a en soi sa notion de la bonté et de la joie.
Chacun a en soi ses compétences professionnelles
C’est elles qui nous font progresser d’une façon sempiternelle
Vers un monde meilleur, que l’on soit citadins comme villageois
Pour que l’espoir mette au pilori haines, vengeances et querelles.
Je conclurai ce texte par la substantifique essence qu’il m’inspire :
L’imagination est la cathédrale du cerveau.
Encore faut il s’en servir à bon escient,
Pour en dégager le plus extraordinaire monument.
L’amour et la science en sont les plus beaux,
Permettant à l’Homme d’extraire de son conscient
Les constructions les plus belles de son vivant.
Vautuit
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Poème en Phonétique
ty tə lεvə, la tεtə ɑ̃kɔʁə plεnə də ʁεvə.
a kote də twa, tɔ̃n- amuʁ dɔʁ ɑ̃kɔʁə.
pø εtʁə ʁεvə tεllə a tɔ̃ kɔʁ ?
ta ʒuʁne kɔmɑ̃sə, il fo ʁətuʁne
a la baɡaʁə, lə patʁɔ̃, lε kljɑ̃ pʁese
kɔmə tus lε ʒuʁ, pa də tʁεvə.
ty ε ɑ̃kɔʁə o ʁadaʁ e ty tə dəmɑ̃də
a kεllə sosə ty va εtʁə mɑ̃ʒe.
bʁεf, lə deʒəne la ʁutinə la vwatyʁə
la mεmə ʒuʁne kjεʁ osi dyʁə,
ɑ̃kɔʁə e tuʒuʁ lε mεmə kɔmɑ̃də
a ɑ̃ʁəʒistʁe, sa kɔmɑ̃sə a tə ɡave.
e twa, o vɔlɑ̃, ty pɑ̃səz- a tɔ̃n- amuʁ, kə ty vjɛ̃ də lεse
e dɔ̃ ty na pa ɑ̃kɔʁə y lə tɑ̃ də pʁɔfite.
lə-azaʁ, lə tɑ̃, la vi, vɔ̃ tʁo vitə, sɔ̃ tʁo fɔʁ,
il vuz- ɑ̃mεne, vuz- ɑ̃tʁεne, lwɛ̃ dy pɔʁ
u puʁtɑ̃ vu suεtəʁje vuz- amaʁe, vu poze.
mε, mεmə pa lə tɑ̃ di pɑ̃se, fo i ale, kɔ̃tinɥe.
il ni a ʁjɛ̃ a fεʁə, la lεse tus lε matɛ̃
tɔpsεdə. ty pɑ̃səz- a εllə tutə la ʒuʁne,
εllə ε pʁezɑ̃tə dɑ̃ ta tεtə e ty sεdəz- o deziʁ
ki tə ʁɔ̃ʒə, ty pɑ̃səz- a la pε kεllə tə dɔnə.
kɑ̃ ty ε dɑ̃ sε bʁa, ty ε bjɛ̃, ty ʁɔ̃ʁɔnə,
kɔmə lə pəti ʃa kə ty ε e ki ʃεʁʃə dε kalɛ̃.
e pɥi, ɑ̃kɔʁə sə matɛ̃, sεtə futɥ ʁeynjɔ̃,
u kʁavatəz- e kɔstymə vɔ̃ kɔ̃paʁe lœʁ pɔɲɔ̃
lœʁ kuʁbə, lœʁ ʁezylta, kɔmɑ̃ evɔlɥe lœʁ miljɔ̃,
lœʁ pʁɔspεktivəz- e twa ty esε də lε sɥivʁə.
alɔʁ kə ty a la tεtə ajœʁ, dɑ̃ tɔ̃ pəti ɛ̃teʁjœʁ
a pɑ̃se a tɔ̃ bɔnœʁ e a sεllə avεk ki ty vø vivʁə.
ty tɑ̃ fus də lœʁ diskuʁ də lœʁ valœʁ
kaʁ lε tjεnə sɔ̃ bjɛ̃ ajœʁ, bjɛ̃ lwɛ̃ də sεtə salə
u lɔ̃ defɑ̃ lekɔnɔmi, sɑ̃ sɔkype dε dulœʁ
də sø ki pʁɔdɥize, ki tʁavaje e tʁime
puʁ ɡaɲe ynə pʁimə aʒute o kεlkz- əʁo də lœʁ
kə sε mesjœʁz- analize dɑ̃ lœʁ sypεʁbə sykyʁsalə.
e pɥi, ty ɑ̃n- a ase, ty ɑ̃n- a maʁə,
e diʁə kil i a ɥi ʒuʁ ty nə la kɔnεsε pa ɑ̃kɔʁə.
il a faly sə kε də ɡaʁə, lə-azaʁ,
kə vu pʁənje lə mεmə mwajɛ̃ də tʁɑ̃spɔʁ,
puʁ vu ʁɑ̃dʁə o mεmə ɑ̃dʁwa,
ʒystəmɑ̃ u ty a sεt ɑ̃plwa,
œ̃ ʁɑ̃de vuz- avεk lœ̃ də tε kɔlεɡ,
e puʁ kεllə ʁεzɔ̃ a te il faly kil tə delεɡ
sə dɔsje ? e la, vu vuz- εtə ʁətʁuve
kə sεt- il pase, vuz- ave tʁavaje,
mε du ε vənɥ sεtə etʁɑ̃ʒə atiʁɑ̃sə
a lakεllə ʁjɛ̃ nə vu pʁedεstinε ?
vu nɑ̃ save ʁjɛ̃, ni lœ̃ ni lotʁə.
e la, bʁyskəmɑ̃, ɔ̃ tə ʁapεllə a lɔʁdʁə !
ynə kεstjɔ̃ tε poze, ty ʁeaʒi, ty syʁsotə.
ty ʁədesɑ̃ syʁ ta ʃεzə, ty ʁepɔ̃z- a kote.
ty netε manifεstəmɑ̃ plys dɑ̃ tε sulje.
ynə piʁuεtə puʁ tə ʁatʁape, mεz- œ̃ pø lupe…
e pɥi, ty na pa vʁεmɑ̃ la tεtə o bulo.
ɔʁ, ty ε la puʁ tʁavaje, il fo kə ty ʁəmεtə
dɑ̃ tεz- ide, də lɔʁdʁə, o ljø də lε ʁəsəvwaʁ.
il va falwaʁ kə ty ʁənuz- avεk twa puʁ ʁətʁuve sə kylo
ki ta fε ɔptəniʁ sə pɔstə e kə ty ʁədəvεnə sə fεʁə valwaʁ.
sə nε ni lə ljø ni lə mɔmɑ̃ də pεʁdʁə la tεtə.
sεʁtə, dute kɔmə εme sɔ̃ paʁ natyʁə, pʁɔpʁəz- a ʃakœ̃.
mε lə dɔmεnə dε ʃifʁəz- e səlɥi dy tʁavaj sɔ̃t- ɛ̃plakablə.
vanitø, kɥistʁə səʁε səlɥi ki vudʁε maʁje lotʁə e lœ̃.
ilz- apaʁtjεne a dø dɔmεnə distɛ̃, ɛ̃disɔsjablə,
kə lɔ̃ nə puʁʁa ʒamεz- akɔʁde.
alɔʁz- il tə fo ʁεzɔ̃ ɡaʁde e a la ʃaʁʒə tə plje.
tʁavaj e sɑ̃timɑ̃z- ɔ̃ ʃakœ̃ lœʁ mɔmɑ̃.
il pəve paʁfwa sə ʁɑ̃kɔ̃tʁe dɑ̃z- œ̃ mεmə ynive.
sεt- a sə mɔmɑ̃ la kil fodʁa fεʁə pʁəvə dimaʒinasjɔ̃,
puʁ fεʁə ɛ̃tεʁvəniʁ lə disεʁnəmɑ̃ e la distɛ̃ksjɔ̃,
sε lə mɔmɑ̃ də la ʁəmizə ɑ̃ kεstjɔ̃,
mε, œʁøzəmɑ̃ kə lε sɑ̃timɑ̃ puʁ finiʁ, ɔ̃ suvɑ̃ ʁεzɔ̃.
lamuʁ e lε sɑ̃timɑ̃ sɔ̃ dε valœʁz- ynivεʁsεllə.
ʃakœ̃ a ɑ̃ swa sa nɔsjɔ̃ də la bɔ̃te e də la ʒwa.
ʃakœ̃ a ɑ̃ swa sε kɔ̃petɑ̃sə pʁɔfesjɔnεllə
sεt- εllə ki nu fɔ̃ pʁɔɡʁese dynə fasɔ̃ sɑ̃pitεʁnεllə
vεʁz- œ̃ mɔ̃də mεjœʁ, kə lɔ̃ swa sitadɛ̃ kɔmə vilaʒwa
puʁ kə lεspwaʁ mεtə o pilɔʁi-εnə, vɑ̃ʒɑ̃səz- e kəʁεllə.
ʒə kɔ̃klyʁε sə tεkstə paʁ la sybstɑ̃tifikə esɑ̃sə kil mɛ̃spiʁə :
limaʒinasjɔ̃ ε la katedʁalə dy sεʁvo.
ɑ̃kɔʁə fo il sɑ̃ sεʁviʁ a bɔ̃ εsjɑ̃,
puʁ ɑ̃ deɡaʒe lə plysz- εkstʁaɔʁdinεʁə mɔnyme.
lamuʁ e la sjɑ̃sə ɑ̃ sɔ̃ lε plys bo,
pεʁmεtɑ̃ a lɔmə dεkstʁεʁə də sɔ̃ kɔ̃sjɑ̃
lε kɔ̃stʁyksjɔ̃ lε plys bεllə də sɔ̃ vivɑ̃.
a kote də twa, tɔ̃n- amuʁ dɔʁ ɑ̃kɔʁə.
pø εtʁə ʁεvə tεllə a tɔ̃ kɔʁ ?
ta ʒuʁne kɔmɑ̃sə, il fo ʁətuʁne
a la baɡaʁə, lə patʁɔ̃, lε kljɑ̃ pʁese
kɔmə tus lε ʒuʁ, pa də tʁεvə.
ty ε ɑ̃kɔʁə o ʁadaʁ e ty tə dəmɑ̃də
a kεllə sosə ty va εtʁə mɑ̃ʒe.
bʁεf, lə deʒəne la ʁutinə la vwatyʁə
la mεmə ʒuʁne kjεʁ osi dyʁə,
ɑ̃kɔʁə e tuʒuʁ lε mεmə kɔmɑ̃də
a ɑ̃ʁəʒistʁe, sa kɔmɑ̃sə a tə ɡave.
e twa, o vɔlɑ̃, ty pɑ̃səz- a tɔ̃n- amuʁ, kə ty vjɛ̃ də lεse
e dɔ̃ ty na pa ɑ̃kɔʁə y lə tɑ̃ də pʁɔfite.
lə-azaʁ, lə tɑ̃, la vi, vɔ̃ tʁo vitə, sɔ̃ tʁo fɔʁ,
il vuz- ɑ̃mεne, vuz- ɑ̃tʁεne, lwɛ̃ dy pɔʁ
u puʁtɑ̃ vu suεtəʁje vuz- amaʁe, vu poze.
mε, mεmə pa lə tɑ̃ di pɑ̃se, fo i ale, kɔ̃tinɥe.
il ni a ʁjɛ̃ a fεʁə, la lεse tus lε matɛ̃
tɔpsεdə. ty pɑ̃səz- a εllə tutə la ʒuʁne,
εllə ε pʁezɑ̃tə dɑ̃ ta tεtə e ty sεdəz- o deziʁ
ki tə ʁɔ̃ʒə, ty pɑ̃səz- a la pε kεllə tə dɔnə.
kɑ̃ ty ε dɑ̃ sε bʁa, ty ε bjɛ̃, ty ʁɔ̃ʁɔnə,
kɔmə lə pəti ʃa kə ty ε e ki ʃεʁʃə dε kalɛ̃.
e pɥi, ɑ̃kɔʁə sə matɛ̃, sεtə futɥ ʁeynjɔ̃,
u kʁavatəz- e kɔstymə vɔ̃ kɔ̃paʁe lœʁ pɔɲɔ̃
lœʁ kuʁbə, lœʁ ʁezylta, kɔmɑ̃ evɔlɥe lœʁ miljɔ̃,
lœʁ pʁɔspεktivəz- e twa ty esε də lε sɥivʁə.
alɔʁ kə ty a la tεtə ajœʁ, dɑ̃ tɔ̃ pəti ɛ̃teʁjœʁ
a pɑ̃se a tɔ̃ bɔnœʁ e a sεllə avεk ki ty vø vivʁə.
ty tɑ̃ fus də lœʁ diskuʁ də lœʁ valœʁ
kaʁ lε tjεnə sɔ̃ bjɛ̃ ajœʁ, bjɛ̃ lwɛ̃ də sεtə salə
u lɔ̃ defɑ̃ lekɔnɔmi, sɑ̃ sɔkype dε dulœʁ
də sø ki pʁɔdɥize, ki tʁavaje e tʁime
puʁ ɡaɲe ynə pʁimə aʒute o kεlkz- əʁo də lœʁ
kə sε mesjœʁz- analize dɑ̃ lœʁ sypεʁbə sykyʁsalə.
e pɥi, ty ɑ̃n- a ase, ty ɑ̃n- a maʁə,
e diʁə kil i a ɥi ʒuʁ ty nə la kɔnεsε pa ɑ̃kɔʁə.
il a faly sə kε də ɡaʁə, lə-azaʁ,
kə vu pʁənje lə mεmə mwajɛ̃ də tʁɑ̃spɔʁ,
puʁ vu ʁɑ̃dʁə o mεmə ɑ̃dʁwa,
ʒystəmɑ̃ u ty a sεt ɑ̃plwa,
œ̃ ʁɑ̃de vuz- avεk lœ̃ də tε kɔlεɡ,
e puʁ kεllə ʁεzɔ̃ a te il faly kil tə delεɡ
sə dɔsje ? e la, vu vuz- εtə ʁətʁuve
kə sεt- il pase, vuz- ave tʁavaje,
mε du ε vənɥ sεtə etʁɑ̃ʒə atiʁɑ̃sə
a lakεllə ʁjɛ̃ nə vu pʁedεstinε ?
vu nɑ̃ save ʁjɛ̃, ni lœ̃ ni lotʁə.
e la, bʁyskəmɑ̃, ɔ̃ tə ʁapεllə a lɔʁdʁə !
ynə kεstjɔ̃ tε poze, ty ʁeaʒi, ty syʁsotə.
ty ʁədesɑ̃ syʁ ta ʃεzə, ty ʁepɔ̃z- a kote.
ty netε manifεstəmɑ̃ plys dɑ̃ tε sulje.
ynə piʁuεtə puʁ tə ʁatʁape, mεz- œ̃ pø lupe…
e pɥi, ty na pa vʁεmɑ̃ la tεtə o bulo.
ɔʁ, ty ε la puʁ tʁavaje, il fo kə ty ʁəmεtə
dɑ̃ tεz- ide, də lɔʁdʁə, o ljø də lε ʁəsəvwaʁ.
il va falwaʁ kə ty ʁənuz- avεk twa puʁ ʁətʁuve sə kylo
ki ta fε ɔptəniʁ sə pɔstə e kə ty ʁədəvεnə sə fεʁə valwaʁ.
sə nε ni lə ljø ni lə mɔmɑ̃ də pεʁdʁə la tεtə.
sεʁtə, dute kɔmə εme sɔ̃ paʁ natyʁə, pʁɔpʁəz- a ʃakœ̃.
mε lə dɔmεnə dε ʃifʁəz- e səlɥi dy tʁavaj sɔ̃t- ɛ̃plakablə.
vanitø, kɥistʁə səʁε səlɥi ki vudʁε maʁje lotʁə e lœ̃.
ilz- apaʁtjεne a dø dɔmεnə distɛ̃, ɛ̃disɔsjablə,
kə lɔ̃ nə puʁʁa ʒamεz- akɔʁde.
alɔʁz- il tə fo ʁεzɔ̃ ɡaʁde e a la ʃaʁʒə tə plje.
tʁavaj e sɑ̃timɑ̃z- ɔ̃ ʃakœ̃ lœʁ mɔmɑ̃.
il pəve paʁfwa sə ʁɑ̃kɔ̃tʁe dɑ̃z- œ̃ mεmə ynive.
sεt- a sə mɔmɑ̃ la kil fodʁa fεʁə pʁəvə dimaʒinasjɔ̃,
puʁ fεʁə ɛ̃tεʁvəniʁ lə disεʁnəmɑ̃ e la distɛ̃ksjɔ̃,
sε lə mɔmɑ̃ də la ʁəmizə ɑ̃ kεstjɔ̃,
mε, œʁøzəmɑ̃ kə lε sɑ̃timɑ̃ puʁ finiʁ, ɔ̃ suvɑ̃ ʁεzɔ̃.
lamuʁ e lε sɑ̃timɑ̃ sɔ̃ dε valœʁz- ynivεʁsεllə.
ʃakœ̃ a ɑ̃ swa sa nɔsjɔ̃ də la bɔ̃te e də la ʒwa.
ʃakœ̃ a ɑ̃ swa sε kɔ̃petɑ̃sə pʁɔfesjɔnεllə
sεt- εllə ki nu fɔ̃ pʁɔɡʁese dynə fasɔ̃ sɑ̃pitεʁnεllə
vεʁz- œ̃ mɔ̃də mεjœʁ, kə lɔ̃ swa sitadɛ̃ kɔmə vilaʒwa
puʁ kə lεspwaʁ mεtə o pilɔʁi-εnə, vɑ̃ʒɑ̃səz- e kəʁεllə.
ʒə kɔ̃klyʁε sə tεkstə paʁ la sybstɑ̃tifikə esɑ̃sə kil mɛ̃spiʁə :
limaʒinasjɔ̃ ε la katedʁalə dy sεʁvo.
ɑ̃kɔʁə fo il sɑ̃ sεʁviʁ a bɔ̃ εsjɑ̃,
puʁ ɑ̃ deɡaʒe lə plysz- εkstʁaɔʁdinεʁə mɔnyme.
lamuʁ e la sjɑ̃sə ɑ̃ sɔ̃ lε plys bo,
pεʁmεtɑ̃ a lɔmə dεkstʁεʁə də sɔ̃ kɔ̃sjɑ̃
lε kɔ̃stʁyksjɔ̃ lε plys bεllə də sɔ̃ vivɑ̃.