Poème:La Course

Tu sais, je ne suis pas un dieu
Pourtant je crois que je deviens fou
Ou en out cas peu à peu.
Mais c’est sûr, on se fout de nous

Toi et moi nous sommes fragiles
Juste un peu malhabiles
On s’imagine une vie facile
Je crois qu’on devient juste… débiles.

Tout tourne autour de l’argent
On ne voit que gabegies
Au foot, dans les appartements,
On ne peut plus suivre.

Et si pour une fête tu n’offrais que ton amitié
Simplement des pensées, un baiser,
Plutôt qu’un énorme cadeau
Est-ce qu’on ne te prendrait pas pour un idiot ?

Pourtant pour un anniversaire comme folie
J’offrirais, rien que pour me faire remarquer,
Une jolie petite histoire, une de mes dingueries
Juste pour dire mon attention mon amitié.

J’irais faire un tour sur la terre
En prenant soin de me protéger
Car un peu partout je risquerais
De prendre un coup de tonnerre

Plus cela avance plus il y en a
D’avalanches en corridas,
On ne parle plus que de guerres
Partout tout n’est plus qu’éclairs.

Il n’y a plus aucun pays qui ne soit à l’abri
En Afrique de la Guinée à la Tanzanie
Il n’y a que douleurs, aucun répit.

Mais on n’ en entend pas parler :
Cela pourrait choquer,
Mais ça ne ferait pas assez d’audimat
Chez nous, marchant comme des automates,

Dénués de tout sentiment,
Paumés, dans notre course à l’argent.