Poème:Prophétie D’oubli

Tu dois te suffire à toi-même dans le vide d’une présence, tristement avide de mourir en trop plein d’une suffisance de faim, et sans je t’aime bien certain. Tu dois te souffrir à toi-même dans le rapide d’une errance sans freins, là ou ton sang de sable fin saura mourir de chagrin. Car tu n’aura même pas le je t’aime d’un chien, aucunes présences pour tes matins, et puis la lune te refusera sa main, l’eclat de son phare brûlera ta peau, l’indifférence de ses mots seront la marée qui portera tes os jusqu’au ravin de l’intelligence des parfums muets qui couleront les sens vers l’incohérence d’un cri entendu pour rien. Le silence nocturne ne brillera pas à l’infortune du destin nu qui sera ton lot de maudit malvenu. Tu dois survenir à ton besoin dans l’acide d’une absence qui ronge tes lendemains. Alors ne songe à rien, la présence des mensonges ne donnent que le mauvais pain, tu dois ne plus te souvenir des anciens festins. La mort viendra enfn, en vérité et pour ton bien.