Prose:Lettre Ouverte À Un Cœur Fermé

souvient toi ces moments que tu n’a pas vécus
ces nuits de soleil ou tu m’apparaissais
comme un rêve
ta longue crinière
flamboyante
coulait le long de ta nuque
ondulante
et venait rougir tes épaules
nues
et venait couvrir mes yeux
épanouis
par toi
ma fraicheur
ma vie
mon cœur
mon âme
mon tout
mon rien
qui ne m’appartient pas
un être irréel
tu étais deux à la fois
inatteignable
mais accompagnant mes rêves
de tourments
et d’espoirs
chaque nuit
de soleil et d’ombre
vraie
mais irréelle
j’étais contradictoire
tu étais belle
tu est belle
tu est belle tu est belle tu est belle
que tu est belle
mais je n’osais te le dire
je n’ose te le dire
je n’ose te le dire je n’ose te le dire je n’ose te le dire
Timidité
tu vis par moi
sans exister
mais toi tu est libre
libre
libre
comme l’air
de chair et d’os
tu t’envole
et je ne garde de toi qu’une image
légère
fluide
une image
du vent
un vent
d’espoirs
déçus
nous vivons ensemble
ou plutôt
je vis avec toi
sans rien connaitre
de toi
sauf ton nom
ton nom
ton nom
il s’envole lui aussi
il s’envole
lui aussi
entre les lignes de ma voix
de ta voix
la naissance de ta voix
je t’entends
tu m’entends
sans m’écouter
je ne parle pas
Timidité