Texte:Embrun De Vie

Le soleil baisse au loin. Le cœur s’embrume. Seul, la vie s’écoule. Je suis en vie. A pleurer les perdues. Pas de victoire, je vis. Je sens la mort, je la préfère. Seul, la cellule vide, je suis une coquille vide. Un coquillage !
Qu’un enfant heureux, trouvera sur une plage. Le montrera à tous. Puis d’une voix heureuse, il le chérira d’innocence. Et l’oubliera comme tous les autres dans l’enfance. Il restera seul dans sa boite, à sa place. Là où personne ne le trouvera.
Seul, dans quelque année, sa fille le trouvera peut-être. Le déterrant de sa tombe, maigre coquille. La présentera à nouveau devant l’enfant d’avant. Celui qui la trouver par hasard et qu’il a pourtant tant regardé et tant aimé. Il ne ressent plus rien. Il le regarda sans regret et le donna à son enfant. L’oubliant à tout jamais. Enfoui son nom, sa tombe dans de nouveau bras. Qui n’ont jamais connu sa joie.
A l’innocente, elle le brisa laissant son père ramasser les morceaux d’un ancien soit. Brisé il y a bien longtemps.