Poème:Mon Viol

Si j’avais su
Ce que t’avais prévu
Je ne serai pas venue
Te rejoindre en pleine rue

J’avais 8 ans et j’étais bête
J’ai cru que tu étais différent des autres garçons
Que tu m’aimais peut-être
En fait, t’étais encore plus con

Au début, c’était comme dans mes rêves les plus fous
Tu m’as embrassée dans le cou
Tu voulais qu’on marche un peu
Tu m’as pris la main, tu semblais si heureux

Tu m’as emmenée un peu à l’écart du monde,
Dans une petite chambre toute sombre
Je m’en suis rendue compte trop tard
Mon rêve allait devenir un cauchemar

Tout à coup, tu n’étais plus le même
Tu m’as plaquée contre le sol, fini les’je t’aime’
Tu m’as dit que t’avais envie de moi
Que je ne pouvais rien contre toi

Tu m’as tenue contre le sol et tu as serré,
Une main sur ma bouche pour m’empêcher de crier
Je sentais ton souffle rauque dans ma nuque
Tandis que tu m’arrachais ma jupe

Je ne savais pas quoi faire
Ta main toujours sur ma bouche m’obligeait à me taire
J’essayais de m’échapper
Mais tu me tenais avec fermeté

Je sentais mes jambes fléchir
J’ai cru que j’allais mourir
Je te suppliais du regard
Mais c’était sans espoir

Ma jupe tombée par terre
Ton jean déjà ouvert
J’étais épouvantée
Mais toi, tu riais

Tu t’es collé contre moi
Il n’y avait plus que ma culotte pour me séparer de toi
A ce moment j’ai prié Dieu de m’évanouir
Pour ne plus entendre tes soupirs

J’ai ressenti une douleur atroce
Tu m’avais pénétrée avec force
Tes mains exploraient chaque parcelle de mon être
Je ne pouvais plus crier, aucun son ne sortait
Tu prenais ton pied, j’étais ton jouet

J’ai eu très mal
Je me sentais si sale
Tu m’avais souillée,
Ruiné ma vie à jamais

Quand t’as senti ton plaisir venir
Tu m’as agenouillée devant toi
T’as ouvert ma bouche, y enfonçant tes doigts
Et tu m’y as enfoncé ton dard, sans prévenir

J’avais envie de vomir
J’avais envie de mourir
Tout ça dans me bouche
Je n’avais que 2 envie, partir et prendre une douche

Et puis t’es parti
En me laissant là
Seule, nue et meurtrie
Au plus profond de moi

Tu m’as juste fais jurer
De ne jamais en parler
Disant que t’étais sûr que j’avais aimé ça
Même si je ne l’avouais pas

Je croyait te connaitre
Mais nan, jamais je n’aurais pensser
Que t’aurais put être un traitre
Mais tu m’a violer

Tu m’a fais perdre mon inocence
Tu m’a lecher, toucher, penetrer
Moi je n’avais pas conscience
Que ça allait et ça encore maintenant me hanter

Le pire c’est que on habitais au meme endroit
Et que tu as recommencer plusieur fois
Tu m’a fais du mal pendant presque 1 ans
Moi qui n’étais qu’une enfant