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Poeme : La Soirée Était Douce Pourtant



La Soirée Était Douce Pourtant

La soirée était douce pourtant,
L’automne s’attardait en nous autorisant
A flâner au fil de la nuit.
Les terrasses étaient pleines,
Les filles riaient et les verres scintillaient :
Un air de vendredi soir insouciant !
La soirée était belle pourtant,
Quand, surgi de nulle part,
En plusieurs lieux dans la ville,
Les coups de feu meurtriers,
Faisant naître l’effroi sur les visages endurcis.
La soirée était belle pourtant,
Mais la haine soudain menaçant
De se lier à la peur,
Entamait un chant de folie.
Une saison maudite,
Celle des pleurs et des cris,
Du sang et de la guerre imposant sa terreur.
La soirée était douce pourtant
Et nos cœurs confiants
Yza

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Poème en Phonétique

la swaʁe etε dusə puʁtɑ̃,
lotɔmnə sataʁdε ɑ̃ nuz- otɔʁizɑ̃
a flane o fil də la nɥi.
lε teʁasəz- etε plεnə,
lε fijə ʁjε e lε veʁə- sɛ̃tijε :
œ̃n- εʁ də vɑ̃dʁədi swaʁ ɛ̃susjɑ̃ !
la swaʁe etε bεllə puʁtɑ̃,
kɑ̃, syʁʒi də nylə paʁ,
ɑ̃ plyzjœʁ ljø dɑ̃ la vilə,
lε ku də fø məʁtʁje,
fəzɑ̃ nεtʁə lefʁwa syʁ lε vizaʒəz- ɑ̃dyʁsi.
la swaʁe etε bεllə puʁtɑ̃,
mε la-εnə sudɛ̃ mənasɑ̃
də sə lje a la pœʁ,
ɑ̃tamε œ̃ ʃɑ̃ də fɔli.
ynə sεzɔ̃ moditə,
sεllə dε plœʁz- e dε kʁi,
dy sɑ̃ e də la ɡeʁə ɛ̃pozɑ̃ sa teʁœʁ.
la swaʁe etε dusə puʁtɑ̃
e no kœʁ kɔ̃fjɑ̃