Poème:Réflection Faites

Tu lui parles sans cesse de l’auto mutilation
Lui disant qu’ils sont stupides ceux qui le font
Mais si seulement tu savais à quel point ça peut être un univers compliqué
Peut-être réaliserais tu certains points mais je crois
Que c’est des choses que tu n’es pas prêt à écouter

Peut-être as tu fait un lien entre ces traces sur son poignet
Et toute les larmes qui coulaient
Sur son visage jadis éclairé d’un sourire
Dans un pays très lointain où elle n’avait pas encore appris la définition du mot souffrir

À force de se faire dire qu’elle devrait rire, sourire et parler
À force de se faire dire qu’au fond elle n’a rien et qu’elle devrait arrêter de pleurer
Elle a finit par réellement croire qu’elle n’était qu’une simple chialeuse
Et s’est refermée sur elle-même, ne parlant plus de ses problèmes
Les entrerrant dans un trou qu’au fond d’elle, elle creuse

Lorsqu’elle a de la peine, elle n’ose laisser aller sa misère
Car elle sait que les autres lui diront qu’elle s’en fait trop
C’est pourquoi chaques soirs une nouvelle trace s’ajoute dans sa chair
Lorsqu’elle tombe, se querelle ou qu’elle a mal
Encore plus profondemment s’enfonce la lame

Lorsqu’elle fait pleurer les autres
Quand plus rien ne va plus
Elle se referme, ne dit plus un mot
Prends doucement le couteau
Lâche sur elle-même sa rage
Creusant traces par dessus traces

Comme ça elle n’a pas besoin de parler
Elle a trouvé un moyen de lâcher sa rage, de se défouler
Sans emmerder les autres, sans les faire pleurer ou souffrir
Parce qu’elle sait que la douleur des coupures, seule elle peut la ressentir…