Poème:Début De La Fin

La brume des vérités se lève tous les matins
Qui aura su garder sa légère fraîcheur,
Depuis bien trop longtemps le feu sacré s’éteint
Il ne reste bientôt plus qu’une faible lueur ;

C’étaient en souvenir le touché des récoltes
Le fruit et le froment posés comme dans un rêve,
Après de longs hivers les pensées désinvoltes
N’osaient plus s’approcher que parfois et si brèves ;

On apprit à semer la juste quantité
Pas la peine de revendre, les pauvres étaient admis,
Puis aux veillés venaient par-delà l’amitié
Celles et ceux pour lesquels s’oubliait l’ennemi ;

C’est alors en ces jours qu’apparu le grand mal
Il avait l’apparence trompeuse du savoir,
Mais au-dedans vivait la cause de l’anormal
Ce furent les premiers chefs imbus de leur pouvoir…