Poésie : Deux monts plus vastes que l'Hécla
Écrit par Catulle Mendès
Deux monts plus vastes que l'Hécla
Surplombent la pâle contrée
Où mon désespoir s'éveilla.
Solitude qu'un rêve crée !
Jamais l'aube n'étincela
Dans cette ombre démesurée.
La nuit ! la nuit ! rien au delà !
Seule une voix monte, éplorée ;
Ô ténèbres, écoutez-la.
C'est ton chant qu'emporte Borée,
Ton chant où mon cri se mêla,
Éternelle désespérée,
Philoméla ! Philoméla !
Surplombent la pâle contrée
Où mon désespoir s'éveilla.
Solitude qu'un rêve crée !
Jamais l'aube n'étincela
Dans cette ombre démesurée.
La nuit ! la nuit ! rien au delà !
Seule une voix monte, éplorée ;
Ô ténèbres, écoutez-la.
C'est ton chant qu'emporte Borée,
Ton chant où mon cri se mêla,
Éternelle désespérée,
Philoméla ! Philoméla !