Poésie : L'oisiveté des délicates plumes

Écrit par Maurice Scève

L'oisiveté des délicates plumes,
Lit coutumier, non point de mon repos,
Mais du travail, où mon feu tu allumes,
Souventes fois, oultre heure, et sans propos
Entre ses draps me retient indispos,
Tant elle m'a pour son faible ennemi.

Là mon esprit son corps laisse endormi
Tout transformé en image de Mort,
Pour te montrer, que lors homme à demi,
Vers toi suis vif, et vers moi je suis mort.

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