Poésie : Le sage humilié

Écrit par Odilon-Jean Périer

J'ai abîmé l'enfant de votre coeur
(Y fallait-il cette présence triste ?)
Mais, évadé, sourire sans grandeur,
Comment prouver que tout ce Monde existe ?

- Et toi, mon corps, enfant que j'abandonne,
Par tous tes sens tu montres des désirs !
- Et toi, Sagesse, un poète s'étonne
Que pour si peu l'on vienne t'endormir.

Si Dieu est mort dans les hommes qui rient,
Nécessité, tu protèges nos arts.

Tant pis ! Je suis enchanté de ma Vie,
- Et je m'étire au milieu du brouillard.

Mis en favori par