Univers de poésie d'un auteur

Prose:« Incantations Et Talismans » : Humeurs Et Sentences

La Prose

Incantations et talismans
Sentences cyniques, Errances et délires,
Réflexions verticales a-poétiques et humeurs de chiens

A PROXIMITÉ
Le Hasard et la liberté ou le destin et la responsabilité
Conte simiesque de Syrie :
Remugles et pyrosis, prurits nocturnes et contes pervers.

RIEN DE CE QU’ON PREND NE NOUS APPARTIENT,
TOUT EST SACRIFIÉ SUR L’AUTEL DES DENTS :
MAIS QUE FAIRE ? LE RESTITUER UN JOUR
A L’AME DE ZAHRA,
Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre !
A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur.
Tu hissais la théière, fantasia à ta manière,
Pour exprimer l’hospitalité, toute fière.
La mousse, l’écume, c’est la mer océane,
Qu’affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir.
La mer, c’est l’or du couchant qui se profile,
Sur le front des nuages, rougis d’espoirs.
Par delà le vitrail où bouillonne la lumière,
Les vapeurs de menthe embaument l’air.
Les fleurettes du vase aux milles couleurs,
Irisent de rets fuchsia, l’arc-en-ciel.
Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil
Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil,
Ne brilleront plus pour les mêmes vies
La mémoire se brise, l’homme s’efface.
Plus de plume pour raconter aux pierres
Le dernier vol des cigognes, avant l’exil,
Plus de traces de pieds sur le sable,
Ni de silhouettes d’anges sur la mer.
Plus de vents, pour cajoler les feuilles,
Ni de branches pour la valse des arbres :
Les oiseaux se sont tus, sans ailes.
Perdu, l’œil aveugle dans le noir,
Immense et froid, le soleil est pâle.
Telle une ombre fanée, la terre,
Molécule de Dieu dans l’univers,
Hante les charniers pour veiller les corps.
Tables et verres, jetés aux cimetières,
La fange se confond avec l’emballage.
Vidé le corps, jette sa chemise à terre,
Faute de persister en l’Eden, errent
Egarées les âmes se casent en enfer.
Comme cette chair de veau sur broche enfilée,
Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée,
D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ?
Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés !
Nul ne persiste, tout s’en va, sans retour.
Banalités nullement poétiques, mais encore !
Je vois entre les grains de lentilles, la sauce,
La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer :
Le contenu des viscères ne fait pas honneur
Germes de vie, vous m’avez compris,
C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies
Tel un recel carnassier, fait très peur.
Rien de ce qu’on prend ne nous appartient,
Tout est sacrifié sur l’autel des dents :
Mais que faire ? Le restituer un jour !
Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle,
Rondeurs de soies, ondes de velours,
Nues comme toi, nues comme ta chair,
Desseins secrets de notre imaginaire.
La langue, lape et lèche la vie,
La croque en cajolant tes sphères.
Taies de couleurs sur l’autel des mots,
Peintures en touches de gloire,
Leurs vagues ondulant sur tes contours,
Se sont assoupies en humant ton odeur.
Fantasmes interdits, effluves de luxures
Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ?
Le flou du rêve ou la volupté des chimères ?
Les joies réelles et tout le bonheur,
Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces,
Ou secrets et imparfaits, se perdent.
Avec leurs auteurs dans le temps et les airs,
Avec les verbes têtus qui les ont accomplis.
Civilisations perfides, leurres invalides,
Refrains aphones et utopies artificielles,
O sinistres mères, je vous ai quitté !
Tempêtes délires, mirages et hantises,
Illusions de culture, duperies de faussaire,
Insultes tragiques et chimères,
O sinistres mères, je vous ai quitté !
Instincts factices et visions tutélaires,
Conduites reflexes, besoins trahis
Cyniquement induits chez le débiteur,
O sinistres mères, je vous ai quitté !
ERRANCES BIO POUR GEA
Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs,
Poussent l’impénitent, l’incrédule, l’égaré,
A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu
Des parrains, des chefs et des tuteurs
Qui nous ont conquis et frelatés
Sauces de télé, cuisines de table,
Empestées de meurtres acceptés,
Vont pénétrer en moi et construire mon corps
Et meubler égo de recettes et slogans !
Je suis l’effet de ce que j’ai mangé et bu.
Destins, héritages ou fruits du hasard,
Conduites dopées ou libertés précaires,
Ce n’est pas glorieux, ô mon âme !
Car en moi, je sens l’odeur infecte
Du sang et des crimes que j’ai commis.
Entre les gènes, nos fabriques charnelles,
Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies !
L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles,
S’engendrent, se copient, s’échangent,
Se fondent en se mangeant.
L’ADN palpite, le cerveau bouillonne,
Ces pièces étrangères me deviennent intimes,
Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même !
Mon ego, ce moi jaloux de son être,
Cet objet du destin est le pilote du robot
Et non pas le maître !
Et puis être moi, pour aller hors des yeux,
Afin d’aller là, où je ne saurais encore être
Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie,
L’univers sans limites et la perception du Maître.
Astreint à la physique et au nucléaire,
Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ?
Qui ne cesse de se répandre et s’étaler !
N’a pas du faire que cette chimie,
Ces hormones mâles et ces moles femelles,
Ces êtres de lumières et de feu seulement,
Pour cesser de créer
Et s’arrêter juste, là !
Minéraux et protides, Gaïa est en nous !
En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent,
En ses chairs et câlins, que nous prodiguent
Hommes, femmes et bêtes !
La Terre et les dents, la ronde des sérails,
Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails
Tournent et montent pour devenir des âmes.
Des enfants, des vieux, des filles et des femmes,
Des lions, des serpents, des loups, des hyènes,
Des insectes, des vers et des papillons de flammes,
Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos.
Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ?
Qui coule le sang en orgies et en crimes,
Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ?
Qui les cortèges funèbres canarde,
Qui les cimetières canonne !
Tire enfants, malades et lieux de prières.
Qui sur nos routes assassines, nos berceaux,
Nos écoles, nos palais, nos matrices,
Nous nuit, nous tue ou nous aliène…
LA PARTIE DE L’AILE D’ORIENT
Qui en guerre en Syrie, guerres en séries
Qu’impose l’empire des tyrans pour régner !
Qui les tsunamis ou sous les feux d’Hitler,
Qui l’holocauste et les fosses communes,
Juste hier, sans rappeler le passé !
Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole,
Fomente des guerres civiles et de religions…
Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille,
Tuant par milliers civils et élèves ?
Qui menace d’anéantir l’humanité entière,
Et les voisins, agitant les bombes de la haine,
Et leurs deux cents têtes nucléaires,
Livrées par l’empire ou dit-on volées ?
Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim,
Les gaz lâchés par cinq cent trente avions,
Par trois puissances, face à la milice locale,
Du clan qui fit honneur aux nations !
Marées humaines séchées sur les monts,
Ou flottant dans les eaux des barrages…
L’humanité s’embrase dans le sang
Dans la démence qui devient religion.
Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme,
Qui réplique à l’insulte du prophète de l’islam,
Mahomet et ses caricatures immondes !
Erreur fanatique face au terrorisme suprême
De pseudo acteurs et auteurs de crimes,
Des répliques fâcheuses aux stars libertaires,
A leurs stupides desseins et propos véreux
Que la haine raciale change en mercenaires !
Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures
Manipulent, blasphèment et discriminent à la fois ?
Ressuscitant des religions, les guerres funestes,
Ils les exportent là où elles n’ont jamais été.
Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit
Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser.
La finesse de se moquer des crédos alternes,
La liberté d’insulter et les cultes et les races,
Sont un sport culturel, pour eux, une passion.
Un style de liberté, l’esprit d’une nation.
Ils ont le droit laïc, l’outrage véhément,
De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire
Et de dénigrer en maugréant et de maudire !
N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû
Inscrit dans leur identitaire constitution ?
La force de création des impérialistes
Suscitent les révoltes dans les pays différents
Et leur juste colère face aux crimes abjects.
L’humiliation, la vindicte atavique et l’outrage
Armes lourdes, de destructions massives,
Jetées sciemment à la face des Sarrasins
Qui simples quidams que l’histoire taira,
Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille
D’automne sur un tronc calciné…
Qui sans mémoire, dans un corps qui s’oublie,
Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire…
Qui oublieux, incompris de ceux qu’il aime,
Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés…
Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés,
Sans raison et sans que la vie ait un sens clair,
Naîtront pour partir, tel un fétu de paille,
Que soulève le souffle coléreux du vent.
Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu
Et se réincarneront encore pour mieux durer !
Pour profiter de l’enfer ou s’éterniser au paradis.
Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ?
De tuer, de voler, de mourir ou d’être dévoré ?
J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes
Qui allaient être commis en temps de paix.
La pharmacienne du Doum et son coup de fusil,
La tête du jaloux séparé du corps sur les rails,
Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad,
Rien que pour la récolte d’aujourd’hui,
Ils seront quarante mille dans un instant.
LA FRAGILE FUTILITÉ
Décrire l’imperceptible,
Voir l’indicible et le prononcer ?
Faire quelques exercices vaseux
De mystique philosophie ?
Voir sans les yeux,
Ce qu’on n’a pas, sur terre, bien compris ?
Savoir l’immatériel
Et ce qui n’a pas encore été crée ?
Saisir à travers les feux
Des flammes, les atomes,
Sentir l’infiniment petit
Et l’épaisseur des âmes ?
S’exalter à courir l’espace,
Les astres et l’univers de nuit,
Atteindre, sans se quitter
Les dimensions ultimes,
Percevoir plus que les organes
Des sens ne peuvent le faire…
Naître sans demander de vivre,
Et en apprécier sans lassitude le sort,
Parce qu’on a fini, pour de vrai
Et réellement, par exister !
Jouer le jeu et s’y plaire,
Vouloir en jouir pour plus de durée,
Refuser de finir, comme ont fini les autres.
Partir sans raison,
Sans décider de le faire.
Naître sans savoir ce que c’est que vivre,
Ni le but d’être venus ici ?
Quand je pense à ces milliards d’êtres immolés
Qui ont parcouru le sol avant d’y sombrer, enterrés…
A ces rois, assujettis comme de pauvres hères,
Prisonniers qu’ils sont des terres et des chairs,
Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté
Qui subissent le courroux d’un hasardeux destin !
Quand avoir pour l’un, c’est tout prendre aux autres,
Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus,
Mourir, quoi qu’on fasse pour prolonger la durée,
Sans savoir pourquoi, c’est un devoir de mourir !
J’ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames,
Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes
Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs,
Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs.
Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence
Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre.
D’autres plus sublimes, ont laissé des cendres,
Une image, un livre, une invention, un nom !
J’avais des idoles dont j’étais fan, elles furent !
Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père,
Et leurs seigneuries, tous anéantis.
Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris.
Seules les stèles dominent,
Les rumeurs comme les fortunes,
Sont éphémères aussi !
Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans
Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige !
Qui les félons, les conflits entre frères,
Et les complots pour renverser les souverains !
Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ?
Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l’azur,
Et ses traits du destin, par vos traits atterré ?
Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il
De toi beauté des belles âmes à l’éthique avérée ?
30 09 12
AU MAITRE DE LA « SCIERIE » LA SYRIE
Morale et libertés, santé, jeunesse, beauté,
Droit au confort, au travail des fois, à la richesse,
Au luxe, à l’amour toujours et la luxure aussi !
Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ?
Des vers, des rimes, des sentences, un nom ?
C’est un lion de profil, un homme de face,
Qui sur la même figure se joue de mes yeux,
Et d’insultes et de mots me menace et me glace.
Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes,
C’est un lion de profil, un homme de face ! !
J’hallucine ou j’imagine, j’interprète voilà tout.
Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit
Quand l’image délivre des sens multiples,
Le cerveau sous pression en rehausse la vision.
Le rythme des idées et leurs concepts exultent
C’est la passion sincère, le passé hirsute,
L’euphorie, les orgies, l’érection immense,
D’un bâtard de lion qui casse ses jouets :
Ses sujets, électeurs et citoyens asexués !
Il souille les océans et la carte des tropiques
La géo, la graphie, de ces grotesques grues.
Il met les Goliath sous la plante du David
Du moins leurs souches et leurs marmots
C’est du lion que je parle,
Mais c’est l’aigle qui sort.
Tous sous l’aile impériale ou entre les serres !
Il interfère et guerroie, chamboule la terre.
Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures,
Tous, sous la verge de l’OTAN et du lobby de Sion.
Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs !
Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans.
Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs !
Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues !
Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan
Comme force intérieure et souveraine peur !
Ses desseins vaseux aux sombres voluptés
Souvenirs cramoisis, mais jamais égalés, Le Lion
Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls
Assad, le souverain de la république s’impose !
Il est l’inébranlable garant,
L’emblème, le propriétaire.
Le Lion est repoussé par les ogres
Jusqu’aux ultimes ressorts
Face aux démons des airs
Et leurs forces obscures.
Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler.
Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir.
Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir,
Régner, commander en maître de l’épouvante,
Maître des créatures de la terre, de l’Apocalypse
Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur !
Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu.
Des causes perdues, élever le peuple en martyr,
Les pays en temple des fosses et musée des horreurs,
C’est la volonté de l’Empire, d’aliéner les rois.
Face à la détresse, au lieu de se rendre, Assad
Ne peut que détruire et boire le sang des siens.
Charnel plaisir de l’Ouroboros en crise de sagesse,
Rester digne en avalant sa queue, pour s’occire !
Non pas pour le plaisir ingrat et solitaire,
Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir !
Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir !
Mais, c’est pour empêcher que Satan ne le pende !
Ou que le Diable d’Obama, ne le jette en mer
Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret
Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort.
Ou qu’on le juge coupable et qu’on le fasse périr,
Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue !
La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs,
Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre
Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort.
Renaître sans queue, c’est ressusciter sans vie,
Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers.
Pour qui hante les palais et les voûtes célestes.
C’est un pays nu, désert, une contrée sauvage
Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages,
Tout le reste n’est que fumées stériles et bravades.
Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger
Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever
Encore, au rythme haletant des colliers du cou
Et des sons obsédants des tambours,
Qui ont trembler mes pieds à ce jour.
Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
Les montagnes rocheuses, ses nuages rares,
Qui se mêlent aux messages de fumées,
Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux,
Les indiens que l’on supplante sur leurs terres.
Images familières des hommes policés,
Et des races aux civilisations supérieures,
L’homme blanc a besoin de grands espaces
Pour installer ses églises, ses écuries et ses bars
Pour civiliser les colonies et leurs protégés !
NOSTALGIES
Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images,
Les mots, les passages marquants, les expressions du corps.
Nous veillons tard jusqu’à la fin du suspense,
De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil,
De rater une séquence, un minois, une danse,
Un baiser, une musique.
Je vois encore les seins, couleur de sienne,
Au rythme des colliers du cou, se soulever
Et des sons des tambours ensorcelants
Lever les jambes félines, ondoyantes
Ce sont les danses des femmes lions du Nigéria.
Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro,
Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages
Se mêler aux messages de fumées,
Que lancent en SOS inquiets, les indiens
Qu’on élimine pour voler sur leurs terres.
Image familière des civilisateurs et des protégés.
L’homme blanc a besoin de grands espaces,
Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages,
Ses bars, ses bordels et ses colonies civilisées
Et là, pour enterrer les victimes des avalanches,
Des glaciers et des cataclysmes.
J’ai vécu sous César,
Quand ses phalanges occupaient la Gaule.
J’ai vécu sous Napoléon et Joséphine
Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils.
J’ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon
De son bâton-Serpent et insulter Hitler.
J’ai vu Tarzan nager à l’époque de Weissmuller.
J’ai vu Hercule nettoyant les écuries d’Augias,
Oublieux de nos villes et vilains terreaux.
Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz,
De Greta Garbo et d’Ava Gardner.
Je vois avec les yeux de Robert Ryan
Et je regarde se déhancher la croupe
Du cheval de Burt Lancaster.
La Princesse quand à elle a soldé son haras.
Elle est partie comme les saints et les rois,
L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants.
L’ombre du cheval s’éloigne, le justicier
Poor lonesome cowboy est au firmament.
La laisse au cou, la crinière sur les yeux,
Il masque le visage tourné du héros en émois
Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue.
Si Barak lançait ses avions et ses chars,
Il aura gain de cause pour sa réélection,
Contre Romney le richissime Mormon.
Si le satanique Nathan, yahoo d’Israël
Ne provoque l’Iran en profitant des faiblesses
Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban.
Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem
Du quartier historique des Marocains !
Qui malgré leur place pudique à la tête
Du comité Al Qods, restent très pacifique.
Et à la tribune de l’ONU, sans concessions
Il est en train de dégoupiller une bombe,
Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien.
Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur,
Pour justifier sa volonté incongrue
De détruire l’Iran dans l’œuf
Par les armes de l’Otan et le bras américain !
Curieux comme cette bombe ressemble
A celle qu’avait mise au Danemark
L’odieux journal Jyllands-Posten
Sur la caricature du prophète mahométan
POÉSIE ?
La poésie est une humeur, une disposition de l’âme,
A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir.
Une sorte de parodie de l’existence et du monde,
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Poeme de Maidoc

Poète Maidoc

Maidoc a publié sur le site 15 écrits. Maidoc est membre du site depuis l'année 2008.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : « Incantations Et Talismans » : Humeurs Et Sentencesɛ̃kɑ̃tasjɔ̃z- e talismɑ̃
sɑ̃tɑ̃sə sɛ̃ik, eʁɑ̃səz- e deliʁə,
ʁeflεksjɔ̃ vεʁtikaləz- a pɔetikz- e ymœʁ də ʃjɛ̃

a pʁɔksimite
lə-azaʁ e la libεʁte u lə dεstɛ̃ e la ʁεspɔ̃sabilite
kɔ̃tə simjεskə də siʁi :
ʁəmyɡləz- e piʁozi, pʁyʁi nɔktyʁnəz- e kɔ̃tə pεʁve.

ʁjɛ̃ də sə kɔ̃ pʁɑ̃ nə nuz- apaʁtjɛ̃,
tut- ε sakʁifje syʁ lotεl dε dɑ̃ :
mε kə fεʁə ? lə ʁεstitɥe œ̃ ʒuʁ
a lamə də zaʁa,
bylə syʁ lə te, ʃalœʁ dɑ̃ lə veʁə !
a ta memwaʁə zaʁa, a tɔ̃ nɔ̃ də flœʁ.
ty isε la tejεʁə, fɑ̃tazja a ta manjεʁə,
puʁ εkspʁime lɔspitalite, tutə fjεʁə.
la musə, lekymə, sε la mεʁ ɔseanə,
kafʁɔ̃tə naʒʒu syʁ œ̃ paʁi də slim, lə swaʁ.
la mεʁ, sε lɔʁ dy kuʃɑ̃ ki sə pʁɔfilə,
syʁ lə fʁɔ̃ dε nɥaʒə, ʁuʒi dεspwaʁ.
paʁ dəla lə vitʁaj u bujɔnə la lymjεʁə,
lε vapœʁ də mɑ̃tə ɑ̃bome lεʁ.
lε fləʁεtə dy vazə o milə kulœʁ,
iʁize də ʁεt fyksja, laʁk ɑ̃ sjεl.
sεtə kupə, sεtə bujwaʁə, sə sɔlεj
kɥivʁə- sizəle, limɔ̃ dy səbu e dy nil,
nə bʁijʁɔ̃ plys puʁ lε mεmə vi
la memwaʁə sə bʁizə, lɔmə sefasə.
plys də plymə puʁ ʁakɔ̃te o pjeʁə
lə dεʁnje vɔl dε siɡɔɲə, avɑ̃ lεɡzil,
plys də tʁasə də pje syʁ lə sablə,
ni də siluεtə dɑ̃ʒə syʁ la mεʁ.
plys də vɑ̃, puʁ kaʒɔle lε fœjə,
ni də bʁɑ̃ʃə puʁ la valsə dεz- aʁbʁə :
lεz- wazo sə sɔ̃ tys, sɑ̃z- εlə.
pεʁdy, lœj avøɡlə dɑ̃ lə nwaʁ,
imɑ̃sə e fʁwa, lə sɔlεj ε palə.
tεllə ynə ɔ̃bʁə fane, la teʁə,
mɔlekylə də djø dɑ̃ lynive,
ɑ̃tə lε ʃaʁnje puʁ vεje lε kɔʁ.
tabləz- e veʁə, ʒətez- o simətjεʁə,
la fɑ̃ʒə sə kɔ̃fɔ̃t- avεk lɑ̃balaʒə.
vide lə kɔʁ, ʒεtə sa ʃəmizə a teʁə,
fotə də pεʁsiste ɑ̃ lədɛ̃, eʁe
əɡaʁe lεz- amə sə kaze ɑ̃n- ɑ̃fe.
kɔmə sεtə ʃεʁ də vo syʁ bʁoʃə ɑ̃file,
sεtə saladə də tɔmatə o ɡʁo sεl, vinεɡʁe,
du vjεne tεllə ? u vɔ̃ tεllə ? syʁ teʁə ?
nu sɔmə fε dœ̃ tas də debʁi maʃe !
nyl nə pεʁsistə, tu sɑ̃ va, sɑ̃ ʁətuʁ.
banalite nylmɑ̃ pɔetik, mεz- ɑ̃kɔʁə !
ʒə vwaz- ɑ̃tʁə lε ɡʁɛ̃ də lɑ̃tijə, la sosə,
la fekylə, la sεllylozə, lε vitaminəz- e lə fεʁ :
lə kɔ̃təny dε visεʁə nə fε pa ɔnœʁ
ʒεʁmə- də vi, vu mave kɔ̃pʁi,
sε sə vu mεmə, ki vɔle oz- otʁə- vi
tεl œ̃ ʁəsεl kaʁnasje, fε tʁε pœʁ.
ʁjɛ̃ də sə kɔ̃ pʁɑ̃ nə nuz- apaʁtjɛ̃,
tut- ε sakʁifje syʁ lotεl dε dɑ̃ :
mε kə fεʁə ? lə ʁεstitɥe œ̃ ʒuʁ !
ʃεʁ blɑ̃ʃə, ʃεʁ ʁuʒə, vεʁtə u palə,
ʁɔ̃dœʁ də swa, ɔ̃də də vəluʁ,
nɥ kɔmə twa, nɥ kɔmə ta ʃεʁ,
desɛ̃ sεkʁε də nɔtʁə imaʒinεʁə.
la lɑ̃ɡ, lapə e lεʃə la vi,
la kʁɔkə ɑ̃ kaʒɔlɑ̃ tε sfεʁə.
tε də kulœʁ syʁ lotεl dε mo,
pɛ̃tyʁəz- ɑ̃ tuʃə də ɡlwaʁə,
lœʁ vaɡz- ɔ̃dylɑ̃ syʁ tε kɔ̃tuʁ,
sə sɔ̃t- asupiz- ɑ̃n- ymɑ̃ tɔ̃n- ɔdœʁ.
fɑ̃tasməz- ɛ̃tεʁdi, eflyvə də lyksyʁə
kə ʁεstə til, o pεʃe, dε paʁfœ̃z- εkski ?
lə flu dy ʁεvə u la vɔlypte dε ʃimεʁə ?
lε ʒwa ʁeεlləz- e tu lə bɔnœʁ,
osi lɔ̃ɡ swae til, fyʁtifz- e fyɡasə,
u sεkʁεz- e ɛ̃paʁfε, sə pεʁde.
avεk lœʁz- otœʁ dɑ̃ lə tɑ̃z- e lεz- εʁ,
avεk lε vεʁbə- tεtys ki lεz- ɔ̃ akɔ̃pli.
sivilizasjɔ̃ pεʁfidə, ləʁəz- ɛ̃validə,
ʁəfʁɛ̃z- afɔnəz- e ytɔpiz- aʁtifisjεllə,
o sinistʁə- mεʁə, ʒə vuz- ε kite !
tɑ̃pεtə deliʁə, miʁaʒəz- e-ɑ̃tizə,
ilyzjɔ̃ də kyltyʁə, dypəʁi də fosεʁə,
ɛ̃syltə tʁaʒikz- e ʃimεʁə,
o sinistʁə- mεʁə, ʒə vuz- ε kite !
ɛ̃stɛ̃ faktisəz- e vizjɔ̃ tytelεʁə,
kɔ̃dɥitə ʁəflεksə, bəzwɛ̃ tʁai
sɛ̃ikəmɑ̃ ɛ̃dɥi ʃe lə debitœʁ,
o sinistʁə- mεʁə, ʒə vuz- ε kite !
eʁɑ̃sə bjo puʁ ʒa
ide, ɡu, savœʁ də ʁεvəz- e suvəniʁ,
puse lɛ̃penite, lɛ̃kʁedylə, leɡaʁe,
a ʃɑ̃te, a beniʁ la ɡlwaʁə, a lwe lə djø
dε paʁɛ̃, dε ʃεfz- e dε tytœʁ
ki nuz- ɔ̃ kɔ̃kiz- e fʁəlate
sosə də tele, kɥizinə də tablə,
ɑ̃pεste də məʁtʁəz- aksεpte,
vɔ̃ penetʁe ɑ̃ mwa e kɔ̃stʁɥiʁə mɔ̃ kɔʁ
e məble eɡo də ʁəsεtəz- e slɔɡɑ̃ !
ʒə sɥi lefε də sə kə ʒε mɑ̃ʒe e by.
dεstɛ̃, eʁitaʒəz- u fʁɥi dy-azaʁ,
kɔ̃dɥitə dɔpez- u libεʁte pʁekεʁə,
sə nε pa ɡlɔʁjø, o mɔ̃n- amə !
kaʁ ɑ̃ mwa, ʒə sɑ̃s lɔdœʁ ɛ̃fεktə
dy sɑ̃ e dε kʁimə kə ʒε kɔmi.
ɑ̃tʁə lε ʒεnə, no fabʁik ʃaʁnεllə,
e lynive, si vastə e ɡʁujɑ̃, kə də vi !
lœ̃ dɑ̃ lotʁə, paʁɑ̃, pʁwaz- e viktɥajə,
sɑ̃ʒɑ̃dʁe, sə kɔpje, seʃɑ̃ʒe,
sə fɔ̃de ɑ̃ sə mɑ̃ʒɑ̃.
ladn palpitə, lə sεʁvo bujɔnə,
sε pjεsəz- etʁɑ̃ʒεʁə mə dəvjεne ɛ̃timə,
εllə sɔ̃ mɔ̃ kɔʁ, mɔ̃n- εspʁi, mwa mεmə !
mɔ̃n- əɡo, sə mwa ʒalu də sɔ̃n- εtʁə,
sεt ɔbʒε dy dεstɛ̃ ε lə pilɔtə dy ʁɔbo
e nɔ̃ pa lə mεtʁə !
e pɥiz- εtʁə mwa, puʁ ale ɔʁ dεz- iø,
afɛ̃ dale la, u ʒə nə soʁεz- ɑ̃kɔʁə εtʁə
kə dεspwaʁ dɑ̃ lamə puʁ ynə otʁə vi,
lynive sɑ̃ limitəz- e la pεʁsεpsjɔ̃ dy mεtʁə.
astʁɛ̃ a la fizikə e o nykleεʁə,
djø na til kʁee kə sε lwaz- e sεt ynive ?
ki nə sεsə də sə ʁepɑ̃dʁə e setale !
na pa dy fεʁə kə sεtə ʃimi,
sεz- ɔʁmɔnə maləz- e sε mɔlə fəmεllə,
sεz- εtʁə- də lymjεʁəz- e də fø sələmɑ̃,
puʁ sese də kʁee
e saʁεte ʒystə, la !
mineʁoz- e pʁɔtidə, ɡaja εt- ɑ̃ nu !
ɑ̃ sεz- εtʁəz- e sεz- otə ki sɛ̃tεʁpenεtʁe,
ɑ̃ sε ʃεʁz- e kalɛ̃, kə nu pʁɔdiɡe
ɔmə, faməz- e bεtə !
la teʁə e lε dɑ̃, la ʁɔ̃də dε seʁaj,
kɥizinə, manεʒə, vεʁtiʒəz- e kaʁavɑ̃seʁaj
tuʁne e mɔ̃te puʁ dəvəniʁ dεz- amə.
dεz- ɑ̃fɑ̃, dε vjø, dε fijəz- e dε famə,
dε ljɔ̃, dε sεʁpɑ̃, dε lu, dεz- iεnə,
dεz- ɛ̃sεktə, dε vεʁz- e dε papijɔ̃ də flamə,
siklɔnə bʁɥisɑ̃ e dɑ̃sɑ̃ dɑ̃ lə kɔsmos.
ki a laʃe sε plymə puʁ sese də vɔle ?
ki kulə lə sɑ̃ ɑ̃n- ɔʁʒiz- e ɑ̃ kʁimə,
ki pylveʁize, ki buiji ki ekʁaze u kɥi ?
ki lε kɔʁtεʒə fynεbʁə- kanaʁdə,
ki lε simətjεʁə kanɔnə !
tiʁə ɑ̃fɑ̃, maladəz- e ljø də pʁjεʁə.
ki syʁ no ʁutəz- asasinə, no bεʁso,
noz- ekɔlə, no palε, no matʁisə,
nu nɥi, nu tɥ u nuz- aljεnə…
la paʁti də lεlə dɔʁje
ki ɑ̃ ɡeʁə ɑ̃ siʁi, ɡeʁəz- ɑ̃ seʁi
kɛ̃pozə lɑ̃piʁə dε tiʁɑ̃ puʁ ʁeɲe !
ki lε tsynamiz- u su lε fø ditle,
ki lɔlɔkostə e lε fɔsə kɔmynə,
ʒystə jεʁ, sɑ̃ ʁapəle lə pase !
ki puʁ ote lε libεʁtez- e vɔle lə petʁɔlə,
fɔmɑ̃tə dε ɡeʁə- siviləz- e də ʁəliʒjɔ̃…
ki pilɔnə lε kɑ̃, lε bɔ̃baʁdə e lε tɔʁpijə,
tɥɑ̃ paʁ milje sivilz- e elεvə ?
ki mənasə daneɑ̃tiʁ lymanite ɑ̃tjεʁə,
e lε vwazɛ̃, aʒitɑ̃ lε bɔ̃bə də la-εnə,
e lœʁ dø sɑ̃ tεtə nykleεʁə,
livʁe paʁ lɑ̃piʁə u di tɔ̃ vɔle ?
ki o ʁif, dy tɑ̃ dabdεlkʁim,
lε ɡaz laʃe paʁ sɛ̃- sɑ̃ tʁɑ̃tə avjɔ̃,
paʁ tʁwa pɥisɑ̃sə, fasə a la milisə lɔkalə,
dy klɑ̃ ki fi ɔnœʁ o nasjɔ̃ !
maʁez- ymεnə seʃe syʁ lε mɔ̃,
u flɔtɑ̃ dɑ̃ lεz- o dε baʁaʒə…
lymanite sɑ̃bʁazə dɑ̃ lə sɑ̃
dɑ̃ la demɑ̃sə ki dəvjɛ̃ ʁəliʒjɔ̃.
e lɑ̃basadœʁ, viktimə də la bεtizə ɛ̃famə,
ki ʁeplikə a lɛ̃syltə dy pʁɔfεtə də lislam,
maɔmε e sε kaʁikatyʁəz- imɔ̃də !
eʁœʁ fanatikə fasə o teʁɔʁismə sypʁεmə
də psødo aktœʁz- e otœʁ də kʁimə,
dε ʁeplik faʃøzəz- o staʁ libεʁtεʁə,
a lœʁ stypidə desɛ̃z- e pʁɔpo veʁø
kə la-εnə ʁasjalə ʃɑ̃ʒə ɑ̃ mεʁsənεʁə !
ki lə kɔʁɑ̃ suje, lə film idjo e lε kaʁikatyʁə
manipyle, blasfεme e diskʁimine a la fwa ?
ʁesysitɑ̃ dε ʁəliʒjɔ̃, lε ɡeʁə- fynεstə,
il lεz- εkspɔʁte la u εllə nɔ̃ ʒamεz- ete.
dɑ̃ la mɔʁɡ, la lœʁ, il saʁɔʒe lə dʁwa
εnø dɛ̃sylte e laʁɔɡɑ̃sə də blese.
la finεsə də sə mɔke dε kʁedoz- altεʁnə,
la libεʁte dɛ̃sylte e lε kyltəz- e lε ʁasə,
sɔ̃t- œ̃ spɔʁ kyltyʁεl, puʁ ø, ynə pasjɔ̃.
œ̃ stilə də libεʁte, lεspʁi dynə nasjɔ̃.
ilz- ɔ̃ lə dʁwa lajk, lutʁaʒə veemɑ̃,
də ɔniʁ, daɡɔniʁ, də fletʁiʁ e də mediʁə
e də deniɡʁe ɑ̃ moɡʁeɑ̃ e də modiʁə !
nε sə pa œ̃ pʁivilεʒə, œ̃ dəvwaʁ, œ̃ dy
ɛ̃skʁi dɑ̃ lœʁ idɑ̃titεʁə kɔ̃stitysjɔ̃ ?
la fɔʁsə də kʁeasjɔ̃ dεz- ɛ̃peʁjalistə
sysite lε ʁevɔltə dɑ̃ lε pεi difeʁɑ̃
e lœʁ ʒystə kɔlεʁə fasə o kʁiməz- abʒεkt.
lymiljasjɔ̃, la vɛ̃diktə atavikə e lutʁaʒə
aʁmə- luʁdə, də dεstʁyksjɔ̃ masivə,
ʒəte sjamɑ̃ a la fasə dε saʁazɛ̃
ki sɛ̃plə kidam kə listwaʁə tεʁa,
lœʁ vi ɑ̃tjεʁə pa plys luʁdə kynə fœjə
dotɔmnə syʁ œ̃ tʁɔ̃k kalsine…
ki sɑ̃ memwaʁə, dɑ̃z- œ̃ kɔʁ ki subli,
tʁɑ̃blɑ̃, deʃiʁe də dulœʁ, sɔlitεʁə…
ki ubljø, ɛ̃kɔ̃pʁi də sø kil εmə,
paʁkɛ̃sɔ̃, alzεme, inytilə tʁepase…
tus syʁ la listə də sø ki vɔ̃ εtʁə ʒyʒe,
sɑ̃ ʁεzɔ̃ e sɑ̃ kə la vi ε œ̃ sɑ̃s klεʁ,
nεtʁɔ̃ puʁ paʁtiʁ, tεl œ̃ fety də pajə,
kə sulεvə lə suflə kɔleʁø dy vɑ̃.
tus vivʁɔ̃, sɑ̃z- ɛ̃pɔʁtɑ̃sə e sɑ̃z- avwaʁ veky
e sə ʁeɛ̃kaʁnəʁɔ̃ ɑ̃kɔʁə puʁ mjø dyʁe !
puʁ pʁɔfite də lɑ̃fe u setεʁnize o paʁadi.
e puʁ kεl plεziʁz- ɑ̃kɔʁə, ɑ̃ dəɔʁ də pεtʁə ?
də tɥe, də vɔle, də muʁiʁ u dεtʁə devɔʁe ?
ʒε ekʁi sε mo sɑ̃ kɔnεsɑ̃sə dε kʁimə
ki alε εtʁə kɔmiz- ɑ̃ tɑ̃ də pε.
la faʁmasjεnə dy dum e sɔ̃ ku də fyzil,
la tεtə dy ʒalu sepaʁe dy kɔʁ syʁ lε ʁaj,
sε tʁwa sɑ̃ sɛ̃kɑ̃tə tyez- ɑ̃ la siʁi dasad,
ʁjɛ̃ kə puʁ la ʁekɔltə doʒuʁdɥi,
il səʁɔ̃ kaʁɑ̃tə milə dɑ̃z- œ̃n- ɛ̃stɑ̃.
la fʁaʒilə fytilite
dekʁiʁə lɛ̃pεʁsεptiblə,
vwaʁ lɛ̃disiblə e lə pʁonɔ̃se ?
fεʁə kεlkz- εɡzεʁsisə vazø
də mistikə filozɔfi ?
vwaʁ sɑ̃ lεz- iø,
sə kɔ̃ na pa, syʁ teʁə, bjɛ̃ kɔ̃pʁi ?
savwaʁ limateʁjεl
e sə ki na pa ɑ̃kɔʁə ete kʁe ?
sεziʁ a tʁavεʁ lε fø
dε flamə, lεz- atɔmə,
sɑ̃tiʁ lɛ̃finime pəti
e lepεsœʁ dεz- amə ?
sεɡzalte a kuʁiʁ lεspasə,
lεz- astʁəz- e lynive də nɥi,
atɛ̃dʁə, sɑ̃ sə kite
lε dimɑ̃sjɔ̃z- yltimə,
pεʁsəvwaʁ plys kə lεz- ɔʁɡanə
dε sɑ̃s nə pəve lə fεʁə…
nεtʁə sɑ̃ dəmɑ̃de də vivʁə,
e ɑ̃n- apʁesje sɑ̃ lasitydə lə sɔʁ,
paʁsə kɔ̃n- a fini, puʁ də vʁε
e ʁeεllmɑ̃, paʁ εɡziste !
ʒue lə ʒø e si plεʁə,
vulwaʁ ɑ̃ ʒuiʁ puʁ plys də dyʁe,
ʁəfyze də finiʁ, kɔmə ɔ̃ fini lεz- otʁə.
paʁtiʁ sɑ̃ ʁεzɔ̃,
sɑ̃ deside də lə fεʁə.
nεtʁə sɑ̃ savwaʁ sə kə sε kə vivʁə,
ni lə byt dεtʁə vənysz- isi ?
kɑ̃ ʒə pɑ̃sə a sε miljaʁd dεtʁəz- imɔle
ki ɔ̃ paʁkuʁy lə sɔl avɑ̃ di sɔ̃bʁe, ɑ̃teʁe…
a sε ʁwa, asyʒεti kɔmə də povʁə- εʁə,
pʁizɔnje kil sɔ̃ dε teʁəz- e dε ʃεʁ,
asyʒεtiz- o neɑ̃, malɡʁe lœʁ aʁɔɡɑ̃tə fjεʁte
ki sybise lə kuʁʁu dœ̃-azaʁdø dεstɛ̃ !
kɑ̃t- avwaʁ puʁ lœ̃, sε tu pʁɑ̃dʁə oz- otʁə,
sɑ̃ pʁɔʒε ni plɑ̃, sɑ̃ pʁɔɡʁamə ni pʁɔspεktys,
muʁiʁ, kwa kɔ̃ fasə puʁ pʁɔlɔ̃ʒe la dyʁe,
sɑ̃ savwaʁ puʁkwa, sεt- œ̃ dəvwaʁ də muʁiʁ !
ʒε vy dε ɡənɔ̃, fyte, ʁəsɑ̃ble o damə,
e dε pɔʁk, dεz- uʁ, plys dyʁ kə dεz- ɔmə
dε ljɔ̃z- ɑ̃ lœʁ ʒɑ̃ʁə, eviseʁe su lε kʁo,
lεsɑ̃ lœʁz- εʁəz- e lœʁ ljɔ̃soz- ɑ̃ plœʁ.
tεl dεz- iεnəz- ymilje, tiʁe lœʁ ʁeveʁɑ̃sə
e paʁtiʁ, la kø ɑ̃tʁə lε patə, la ɡələ a teʁə.
dotʁə- plys syblimə, ɔ̃ lεse dε sɑ̃dʁə,
ynə imaʒə, œ̃ livʁə, ynə ɛ̃vɑ̃sjɔ̃, œ̃ nɔ̃ !
ʒavε dεz- idɔlə dɔ̃ ʒetε fɑ̃, εllə fyʁe !
kɔmə lə ʁwa e sε pεʁ, sε ʒeneʁo, sɔ̃ pεʁə,
e lœʁ sεɲəʁi, tusz- aneɑ̃ti.
e la ʁεnə, sε valε kuʁbez- e sε sɛ̃ fletʁi.
sələ lε stεlə dɔmine,
lε ʁymœʁ kɔmə lε fɔʁtynə,
sɔ̃t- efemεʁəz- osi !
ki pεʁsekyte paʁ lə tɑ̃, ki vane paʁ dεz- ɑ̃
u la maladi. ki la ɡeʁə dε klɑ̃, avidite ɔbliʒə !
ki lε felɔ̃, lε kɔ̃fliz- ɑ̃tʁə fʁεʁə,
e lε kɔ̃plo puʁ ʁɑ̃vεʁse lε suvəʁɛ̃ !
kə ʁεstə til dε ʁɥinə, o sypʁεmə vɔlypte ?
e vu siluεtə sypεʁbə, ki defjje lazyʁ,
e sε tʁε dy dεstɛ̃, paʁ vo tʁεz- ateʁe ?
lε vwalə ʒəte, lε libεʁte kɔ̃kizə, kə ʁεstə il
də twa bote dε bεlləz- aməz- a letikə aveʁe ?
tʁɑ̃tə, zeʁo nəf, duzə
o mεtʁə də la « sjəʁjə » la siʁi
mɔʁalə e libεʁte, sɑ̃te, ʒənεsə, bote,
dʁwa o kɔ̃fɔʁ, o tʁavaj dε fwa, a la ʁiʃεsə,
o lyksə, a lamuʁ tuʒuʁz- e la lyksyʁə osi !
kə ʁεstə til dε ʒwa, o sɔ̃bʁə- vɔlypte ?
dε vεʁ, dε ʁimə, dε sɑ̃tɑ̃sə, œ̃ nɔ̃ ?
sεt- œ̃ ljɔ̃ də pʁɔfil, œ̃n- ɔmə də fasə,
ki syʁ la mεmə fiɡyʁə sə ʒu də mεz- iø,
e dɛ̃syltəz- e də mo mə mənasə e mə ɡlasə.
la, sε pəti kaʁo də la mozajkə dε twalεtə,
sεt- œ̃ ljɔ̃ də pʁɔfil, œ̃n- ɔmə də fasə ! !
ʒalysinə u ʒimaʒinə, ʒɛ̃tεʁpʁεtə vwala tu.
sə sɔ̃ dεz- ɔ̃də də ʒwa, kə lə dεstɛ̃ ekʁi
kɑ̃ limaʒə delivʁə dε sɑ̃s myltiplə,
lə sεʁvo su pʁesjɔ̃ ɑ̃ ʁəosə la vizjɔ̃.
lə ʁitmə dεz- idez- e lœʁ kɔ̃sεptz- εɡzylte
sε la pasjɔ̃ sɛ̃sεʁə, lə pase iʁsytə,
ləfɔʁi, lεz- ɔʁʒi, leʁεksjɔ̃ imɑ̃sə,
dœ̃ bataʁ də ljɔ̃ ki kasə sε ʒuε :
sε syʒε, elεktœʁz- e sitwajɛ̃z- asεksɥe !
il sujə lεz- ɔseɑ̃z- e la kaʁtə dε tʁɔpik
la ʒeo, la ɡʁafi, də sε ɡʁɔtεsk ɡʁy.
il mεt lε ɡɔljat su la plɑ̃tə dy david
dy mwɛ̃ lœʁ suʃəz- e lœʁ maʁmo
sε dy ljɔ̃ kə ʒə paʁlə,
mε sε lεɡlə ki sɔʁ.
tus su lεlə ɛ̃peʁjalə u ɑ̃tʁə lε seʁə !
il ɛ̃tεʁfεʁə e ɡeʁwa, ʃɑ̃bulə la teʁə.
lε pɔtɑ̃ta, lε dεspɔtə, lε tiʁɑ̃, lε diktatyʁə,
tus, su la vεʁʒə də lɔtɑ̃ e dy lɔbi də sjɔ̃.
lε ʁwa sɔ̃ dəvənys dε satʁapəz- e dε maʁtiʁ !
deʃiʁe, lə pəplə, sa vylvə e sε viz- e sε klɑ̃.
deʃiʁe la nasjɔ̃, sεz- ys e sε ʁiʁəz- ɑ̃teʁjœʁ !
o ʃimεʁə, sε kʁedo, sɔ̃n- idɑ̃tite e sε lɑ̃ɡ !
fotə də tʁadisjɔ̃ vivasə, œ̃ pʁɔʒε ɛ̃peʁjal, œ̃ plɑ̃
kɔmə fɔʁsə ɛ̃teʁjəʁə e suvəʁεnə pœʁ !
sε desɛ̃ vazøz- o sɔ̃bʁə- vɔlypte
suvəniʁ kʁamwazi, mε ʒamεz- eɡale, lə ljɔ̃
fε fasə oz- εnəmi feʁɔsəz- e lœʁ ɡʁɑ̃ peʁil
asad, lə suvəʁɛ̃ də la ʁepyblikə sɛ̃pozə !
il ε linebʁɑ̃lablə ɡaʁɑ̃,
lɑ̃blεmə, lə pʁɔpʁjetεʁə.
lə ljɔ̃ ε ʁəpuse paʁ lεz- ɔɡʁə
ʒyskoz- yltimə ʁəsɔʁ
fasə o demɔ̃ dεz- εʁ
e lœʁ fɔʁsəz- ɔpskyʁə.
ʃakə pεiz- a lə sjɛ̃ də byʃ, bɔnapaʁtə u itle.
lə ljɔ̃ nə sε kə sεɲe lε sjɛ̃ puʁ mjø ʁyʒiʁ.
sεziʁ, elimine, efase a ʒamε, aneɑ̃tiʁ puʁ ʁeʒiʁ,
ʁeɲe, kɔmɑ̃de ɑ̃ mεtʁə də lepuvɑ̃tə,
mεtʁə dε kʁeatyʁə də la teʁə, də lapɔkalipsə
εtʁə, lə kavalje səl afɛ̃ də səme la teʁœʁ !
pʁɑ̃dʁə lə plεziʁ də ʒyʒe a la plasə də djø.
dε kozə pεʁdɥ, eləve lə pəplə ɑ̃ maʁtiʁ,
lε pεiz- ɑ̃ tɑ̃plə dε fɔsəz- e myze dεz- ɔʁœʁ,
sε la vɔlɔ̃te də lɑ̃piʁə, daljene lε ʁwa.
fasə a la detʁεsə, o ljø də sə ʁɑ̃dʁə, asad
nə pø kə detʁɥiʁə e bwaʁə lə sɑ̃ dε sjɛ̃.
ʃaʁnεl plεziʁ də luʁɔbɔʁoz- ɑ̃ kʁizə də saʒεsə,
ʁεste diɲə ɑ̃n- avalɑ̃ sa kø, puʁ sɔksiʁə !
nɔ̃ pa puʁ lə plεziʁ ɛ̃ɡʁa e sɔlitεʁə,
ni səlɥi bjɛ̃seɑ̃, də fɥiʁ ɑ̃ laʃə e də paʁtiʁ !
ki ɑ̃ fɔsə ki ɑ̃ tʁu, ki ɑ̃ pεləʁinaʒə a vɔmiʁ !
mε, sε puʁ ɑ̃pεʃe kə satɑ̃ nə lə pɑ̃də !
u kə lə djablə dɔbama, nə lə ʒεtə ɑ̃ mεʁ
dɑ̃z- œ̃ kɔfʁə, də betɔ̃ aʁme, ɑ̃n- œ̃ ljø sεkʁε
dɔ̃ il nə pø ʁesysite də sa sɔʁdidə mɔʁ.
u kɔ̃ lə ʒyʒə kupablə e kɔ̃ lə fasə peʁiʁ,
vəf, ɑ̃pyte də sɔ̃n- ɔʁɡanə dε plεziʁ, la kø !
la kø dε ljɔ̃ ki sεʁ a fuεte sε sεʁf,
kɔmə sε seidə ki lɑ̃pεʃe də sə ʁɑ̃dʁə
e ki lə tɥəʁε sil vənε də sede o plys fɔʁ.
ʁənεtʁə sɑ̃ kø, sε ʁesysite sɑ̃ vi,
puʁ œ̃ tʁonə vidə, sɑ̃ pje ni ɡeʁje.
puʁ ki-ɑ̃tə lε palεz- e lε vutə selεstə.
sεt- œ̃ pεi ny, dezεʁ, ynə kɔ̃tʁe sovaʒə
ʒə paʁlə dy plεziʁ dε djø, paʁ dəla lε nɥaʒə,
tu lə ʁεstə nε kə fyme steʁiləz- e bʁavadə.
sə sɔ̃ lε dɑ̃sə dε famə ljɔnə dy niʒe
ʒə vwa lœʁ sɛ̃, kulœʁ də sjεnə, sə suləve
ɑ̃kɔʁə, o ʁitmə-alətɑ̃ dε kɔlje dy ku
e dε sɔ̃z- ɔpsedɑ̃ dε tɑ̃buʁ,
ki ɔ̃ tʁɑ̃ble mε pjez- a sə ʒuʁ.
ʒə vwaz- ɑ̃kɔʁə lε nεʒə syʁ lə kilimɑ̃dʒaʁo,
lε mɔ̃taɲə ʁoʃøzə, sε nɥaʒə ʁaʁə,
ki sə mεle o mesaʒə də fyme,
kə lɑ̃se ɑ̃ sos, lεz- apaʃəz- e lε sju,
lεz- ɛ̃djɛ̃ kə lɔ̃ syplɑ̃tə syʁ lœʁ teʁə.
imaʒə familjεʁə dεz- ɔmə pɔlise,
e dε ʁasəz- o sivilizasjɔ̃ sypeʁjəʁə,
lɔmə blɑ̃ a bəzwɛ̃ də ɡʁɑ̃z- εspasə
puʁ ɛ̃stale sεz- eɡlizə, sεz- ekyʁiz- e sε baʁ
puʁ sivilize lε kɔlɔniz- e lœʁ pʁɔteʒe !
nɔstalʒi
nu vwajɔ̃ lε filmz- avεk nɔstalʒi ɑ̃ ʁətənɑ̃ lεz- imaʒə,
lε mo, lε pasaʒə maʁkɑ̃, lεz- εkspʁesjɔ̃ dy kɔʁ.
nu vεjɔ̃ taʁ ʒyska la fɛ̃ dy syspɑ̃sə,
də la kyʁjozite u dε pœʁ, də kʁɛ̃tə də pεʁdʁə lə fil,
də ʁate ynə sekɑ̃sə, œ̃ minwa, ynə dɑ̃sə,
œ̃ bεze, ynə myzikə.
ʒə vwaz- ɑ̃kɔʁə lε sɛ̃, kulœʁ də sjεnə,
o ʁitmə dε kɔlje dy ku, sə suləve
e dε sɔ̃ dε tɑ̃buʁz- ɑ̃sɔʁsəlɑ̃
ləve lε ʒɑ̃bə felinə, ɔ̃dwajɑ̃tə
sə sɔ̃ lε dɑ̃sə dε famə ljɔ̃ dy niʒeʁja.
ʒə vwaz- ɑ̃kɔʁə lε nεʒə syʁ lə kilimɑ̃dʒaʁo,
lε mɔ̃taɲə ʁoʃøzə, lœʁ ʁaʁə nɥaʒə
sə mεle o mesaʒə də fyme,
kə lɑ̃se ɑ̃ sos ɛ̃kjε, lεz- ɛ̃djɛ̃
kɔ̃n- eliminə puʁ vɔle syʁ lœʁ teʁə.
imaʒə familjεʁə dε sivilizatœʁz- e dε pʁɔteʒe.
lɔmə blɑ̃ a bəzwɛ̃ də ɡʁɑ̃z- εspasə,
puʁ ɛ̃stale sεz- eɡlizə, sε minə, sε fεʁmaʒə,
sε baʁ, sε bɔʁdεlz- e sε kɔlɔni sivilize
e la, puʁ ɑ̃teʁe lε viktimə dεz- avalɑ̃ʃə,
dε ɡlasjez- e dε kataklismə.
ʒε veky su sezaʁ,
kɑ̃ sε falɑ̃ʒəz- ɔkypε la ɡolə.
ʒε veky su napɔleɔ̃ e ʒozefinə
avɑ̃ lε basʁi, lε filali, lε pʁɛ̃səz- e lœʁz- εɡzil.
ʒε vy mɔizə, la biblə a la mɛ̃, defje faʁaɔ̃
də sɔ̃ batɔ̃ sεʁpe e ɛ̃sylte itle.
ʒε vy taʁzɑ̃ naʒe a lepɔkə də wεsmyle.
ʒε vy εʁkylə nεtwajɑ̃ lεz- ekyʁi doʒja,
ubljø də no viləz- e vilɛ̃ teʁo.
ʒə sɥi tuʒuʁ su lə ku də fudʁə də liz,
də ɡʁəta ɡaʁbo e dava ɡaʁdne.
ʒə vwaz- avεk lεz- iø də ʁɔbεʁ ʁiɑ̃
e ʒə ʁəɡaʁdə sə deɑ̃ʃe la kʁupə
dy ʃəval də byʁ lɑ̃kaste.
la pʁɛ̃sεsə kɑ̃t- a εllə a sɔlde sɔ̃-aʁa.
εllə ε paʁti kɔmə lε sɛ̃z- e lε ʁwa,
lədɛ̃ u sɑ̃ vɔ̃ də djø, lεz- amɑ̃.
lɔ̃bʁə dy ʃəval selwaɲə, lə ʒystisje
puʁ lɔnəzɔmə kɔwbwa εt- o fiʁmame.
la lεsə o ku, la kʁinjεʁə syʁ lεz- iø,
il maskə lə vizaʒə tuʁne dy eʁoz- ɑ̃n- emwa
e də la dylsine, ɑ̃ plœʁ ʁεstə epεʁdɥ.
si baʁak lɑ̃sε sεz- avjɔ̃z- e sε ʃaʁ,
il oʁa ɡɛ̃ də kozə puʁ sa ʁeelεksjɔ̃,
kɔ̃tʁə ʁɔmne lə ʁiʃisimə mɔʁmɔ̃.
si lə satanikə natɑ̃, iau disʁaεl
nə pʁɔvɔkə liʁɑ̃ ɑ̃ pʁɔfitɑ̃ dε fεblesə
dy flɑ̃k dlʁak siʁi e də ləʒiptə libɑ̃.
puʁ lɛ̃stɑ̃ il a fini də nεtwaje ʒeʁyzalεm
dy kaʁtje istɔʁikə dε maʁɔkɛ̃ !
ki malɡʁe lœʁ plasə pydikə a la tεtə
dy kɔmite al kɔd, ʁεste tʁε pasifikə.
e a la tʁibynə də lɔny, sɑ̃ kɔ̃sesjɔ̃
il εt- ɑ̃ tʁɛ̃ də deɡupije ynə bɔ̃bə,
sεllə kil sɛ̃bɔlizə lə nykleεʁə iʁanjɛ̃.
ynə alaʁmə kil aʒitə, la pœʁ e la teʁœʁ,
puʁ ʒystifje sa vɔlɔ̃te ɛ̃kɔ̃ɡʁy
də detʁɥiʁə liʁɑ̃ dɑ̃ lœf
paʁ lεz- aʁmə- də lɔtɑ̃ e lə bʁaz- ameʁikɛ̃ !
kyʁjø kɔmə sεtə bɔ̃bə ʁəsɑ̃blə
a sεllə kavε mizə o danəmaʁk
lɔdjø ʒuʁnal ʒilɑ̃d pɔstɛ̃
syʁ la kaʁikatyʁə dy pʁɔfεtə maɔmetɑ̃
pɔezi ?
la pɔezi εt- ynə ymœʁ, ynə dispozisjɔ̃ də lamə,
a paʁle a ʃɑ̃te, a ʁepete puʁ sɑ̃ suvəniʁ.
ynə sɔʁtə də paʁɔdi də lεɡzistɑ̃sə e dy mɔ̃də,

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
30/01/2013 09:12Eden33

Dommage, je ne peux te lire tant c’est long ...

Auteur de Poésie
30/01/2013 21:51Maidoc

A chaque jour suffit sa peine .
Qui va piano va sano .
Le monde ne s’est pas fait en un jour .
Et puis , cela m’a demandé aussi du temps ...
Prenez le bon vôtre et on se tient compagnie,
En bavardant de la chose, de temps en temps .

A plus ,
Cordialement : My Ahmed

Prose Société
Du 30/01/2013 01:50

L'écrit contient 3400 mots qui sont répartis dans 3 strophes.