Prose:Le Mur.
La Prose
Le mur
D’un pas lent et sûr,
Les mains plongées dans les poches de son court short de Jean,
elle marche sur la tranche d’un muret de briques.
Sa brune, et longue chevelure, danse dans le vent.
Elle porte une casquette dont j’ai du mal à en discerner la couleur exacte.
Ses yeux, que j’imagine beaux, sont dissimulés par une paire de lunette de soleil.
Son simple t-shirt moulant valorise sa jeune poitrine.
Ses délicates et élancées jambes nues se croisent avec grâce.
Il me semble que je suis sur une terrasse.
Peut-être celle d’un immeuble.
Oui c’est surement cela !
Elle marque un temps.
Lève et dévoile son fin visage.
Elle me fixe.
Ses lèvres humides dessinent un léger sourire.
Comme invité, je m’approche du muret.
En arrière-plan, défilent les images de villes.
New-York, Londres, puis des toits de zinc de Paris sous la pluie.
En crescendo, le brouhaha infernal de la grande Cité devint de plus insupportable.
De l’autre côté du muret,
le vide d’une centaine de mètres et,
tout en contrebas, une grande rue à la forte circulation automobile et pédestre.
Un sentiment de vertige me fait tressaillir.
D’un pas, je recule.
La pluie redouble de force.
Je suis trempé, j’ai froid.
Un sentiment incertain m’envahit.
Je la regarde, elle semble se moquer de moi.
Je la sens insoumise et à la fois rassurante.
Elle me tend la main.
Je m’approche et monte sur le muret.
Mes doigts frôlent les siens.
Soudain le ciel devint limpide,
d’un bleu qui éblouit.
Seul demeurent un puissant soleil solitaire
et le muret qui’ s’est changé en un seul mur, de marbre blanc,
immaculé et infini, plongeant dans le néant.
La jeune femme a disparu, le rêve s’est évanoui.
Je me réveille.
Loïc ROUSSELOT
D’un pas lent et sûr,
Les mains plongées dans les poches de son court short de Jean,
elle marche sur la tranche d’un muret de briques.
Sa brune, et longue chevelure, danse dans le vent.
Elle porte une casquette dont j’ai du mal à en discerner la couleur exacte.
Ses yeux, que j’imagine beaux, sont dissimulés par une paire de lunette de soleil.
Son simple t-shirt moulant valorise sa jeune poitrine.
Ses délicates et élancées jambes nues se croisent avec grâce.
Il me semble que je suis sur une terrasse.
Peut-être celle d’un immeuble.
Oui c’est surement cela !
Elle marque un temps.
Lève et dévoile son fin visage.
Elle me fixe.
Ses lèvres humides dessinent un léger sourire.
Comme invité, je m’approche du muret.
En arrière-plan, défilent les images de villes.
New-York, Londres, puis des toits de zinc de Paris sous la pluie.
En crescendo, le brouhaha infernal de la grande Cité devint de plus insupportable.
De l’autre côté du muret,
le vide d’une centaine de mètres et,
tout en contrebas, une grande rue à la forte circulation automobile et pédestre.
Un sentiment de vertige me fait tressaillir.
D’un pas, je recule.
La pluie redouble de force.
Je suis trempé, j’ai froid.
Un sentiment incertain m’envahit.
Je la regarde, elle semble se moquer de moi.
Je la sens insoumise et à la fois rassurante.
Elle me tend la main.
Je m’approche et monte sur le muret.
Mes doigts frôlent les siens.
Soudain le ciel devint limpide,
d’un bleu qui éblouit.
Seul demeurent un puissant soleil solitaire
et le muret qui’ s’est changé en un seul mur, de marbre blanc,
immaculé et infini, plongeant dans le néant.
La jeune femme a disparu, le rêve s’est évanoui.
Je me réveille.
Loïc ROUSSELOT
Poète Loic Rousselot
Loic Rousselot a publié sur le site 120 écrits. Loic Rousselot est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète Loic RousselotSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Le Mur.
lə myʁdœ̃ pa lɑ̃ e syʁ,
lε mɛ̃ plɔ̃ʒe dɑ̃ lε poʃə də sɔ̃ kuʁ ʃɔʁ də ʒɑ̃,
εllə maʁʃə syʁ la tʁɑ̃ʃə dœ̃ myʁε də bʁik.
sa bʁynə, e lɔ̃ɡ ʃəvəlyʁə, dɑ̃sə dɑ̃ lə vɑ̃.
εllə pɔʁtə ynə kaskεtə dɔ̃ ʒε dy mal a ɑ̃ disεʁne la kulœʁ εɡzaktə.
sεz- iø, kə ʒimaʒinə bo, sɔ̃ disimyle paʁ ynə pεʁə də lynεtə də sɔlεj.
sɔ̃ sɛ̃plə te ʃiʁ mulɑ̃ valɔʁizə sa ʒənə pwatʁinə.
sε delikatəz- e elɑ̃se ʒɑ̃bə nɥ sə kʁwaze avεk ɡʁasə.
il mə sɑ̃blə kə ʒə sɥi syʁ ynə teʁasə.
pø tεtʁə sεllə dœ̃n- iməblə.
ui sε syʁəmɑ̃ səla !
εllə maʁkə œ̃ tɑ̃.
lεvə e devwalə sɔ̃ fɛ̃ vizaʒə.
εllə mə fiksə.
sε lεvʁə- ymidə desine œ̃ leʒe suʁiʁə.
kɔmə ɛ̃vite, ʒə mapʁoʃə dy myʁε.
ɑ̃n- aʁjεʁə plɑ̃, defile lεz- imaʒə də vilə.
nεw iɔʁk, lɔ̃dʁə, pɥi dε twa də zɛ̃k də paʁi su la plɥi.
ɑ̃ kʁesɑ̃do, lə bʁuaa ɛ̃fεʁnal də la ɡʁɑ̃də site dəvɛ̃ də plysz- ɛ̃sypɔʁtablə.
də lotʁə kote dy myʁε,
lə vidə dynə sɑ̃tεnə də mεtʁəz- e,
tut- ɑ̃ kɔ̃tʁəba, ynə ɡʁɑ̃də ʁy a la fɔʁtə siʁkylasjɔ̃ otomobilə e pedεstʁə.
œ̃ sɑ̃timɑ̃ də vεʁtiʒə mə fε tʁesajiʁ.
dœ̃ pa, ʒə ʁəkylə.
la plɥi ʁədublə də fɔʁsə.
ʒə sɥi tʁɑ̃pe, ʒε fʁwa.
œ̃ sɑ̃timɑ̃ ɛ̃sεʁtɛ̃ mɑ̃vai.
ʒə la ʁəɡaʁdə, εllə sɑ̃blə sə mɔke də mwa.
ʒə la sɑ̃sz- ɛ̃sumizə e a la fwa ʁasyʁɑ̃tə.
εllə mə tɑ̃ la mɛ̃.
ʒə mapʁoʃə e mɔ̃tə syʁ lə myʁε.
mε dwa fʁole lε sjɛ̃.
sudɛ̃ lə sjεl dəvɛ̃ lɛ̃pidə,
dœ̃ blø ki eblui.
səl dəməʁe œ̃ pɥisɑ̃ sɔlεj sɔlitεʁə
e lə myʁε kisε ʃɑ̃ʒe ɑ̃n- œ̃ səl myʁ, də maʁbʁə blɑ̃,
imakyle e ɛ̃fini, plɔ̃ʒɑ̃ dɑ̃ lə neɑ̃.
la ʒənə famə a dispaʁy, lə ʁεvə sεt- evanui.
ʒə mə ʁevεjə.
lɔik ʁusəlo
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
14/07/2014 14:53Coburitc
Un beau récit que ce rêve, très beau.
Amitié
Jean-Pierre
14/07/2014 18:48Lemmiath
Je ne sais où tu as été chercher cette inspiration, mais c’est sublime.
14/07/2014 20:00Loic Rousselot
Merci Lemmiath.
Pour cette inspiration...
Franchement, je ne sais pas moi même...
Cordialement
Loïc ROUSSELOT
07/06/2015 06:56Songes
J’aime ce rêve mais comment l’interpréter ? En tous cas il a permis un très joli récit, je vous accompagne dans ce récit, je vous imagine et cela fait aussi rêver.
Poétiquement rêveuse. SONGES
Prose - Sans Thème -
Du 14/07/2014 13:46
L'écrit contient 312 mots qui sont répartis dans 3 strophes.